Le slogan d’Apple est « Think different ». Il reflète très bien ce que Steve Jobs a été : un innovateur qui a fait la différence. D’abord parce qu’il a inventé des produits que personne n’a vu venir et ensuite parce qu’il a su les commercialiser dans le monde entier. Un innovateur et un chef d’entreprise qui n’a pas eu besoin de l’Etat, ni des administrations.
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
Selon le Citepa (Centre interprofessionnel technique d’étude de la pollution atmosphérique), la pollution atmosphérique a diminué de 50 % en cinquante ans. Il s’agit des émissions de plus de la moitié des 28 polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre surveillés. Depuis 1961, le Citepa vérifie les données en rapport avec la pollution atmosphérique.
A en croire nos médias, une foule de manifestants serait sur le point de s’emparer de Wall Street pour mettre fin au monde de la finance. En réalité, ils ne sont que quelques dizaines à camper en permanence dans la rue. Parmi eux, beaucoup de jeunes en manque de repères et quelques personnalités du monde universitaire ainsi que la « révolutionnaire » Susan George, celle qui demandait la création de camps pour les libéraux.
Il y quelques mois, l’Irlande a résisté aux pressions du FMI, de Bruxelles et de certains leaders européens (dont Merkel et Sarkozy) qui voulaient en finir avec le taux de 12.5 % sur les sociétés qui faisait du pays un « paradis fiscal » pour les entreprises. Les Irlandais ont tenu bon, et ils ont eu raison. Dans le passé, la croissance irlandaise a été remarquable pendant plusieurs années.
Dans un article très intéressant sur le changement climatique, Robert Bryce, chercheur au Manhattan Institute, rappelle quelques réalités passées sous silence par les prêcheurs de l’écologiquement correct. Premièrement, en dépit de la « bataille » des écologistes et des politiques pour réduire les émissions de gaz carbonique, celles-ci n’ont pas cessé d’augmenter : + 28.5 % depuis dix ans.
Un ami bienveillant m’envoie quelques textes de Pierre Le Pesant de Boisguilbert (1646-1714), écrivain et économiste français dont l’actualité est saisissante. Il a dénoncé en son temps les gaspillages de la Couronne et l’impéritié des gouvernants. Il a mis en garde contre la création monétaire et les tentations protectionnistes. Il s’est méfié de l’Etat qui se croit capable de résoudre les problèmes économiques tout en imposant de nouvelles taxes.
Même si l’on ne peut pas dire que l’un des candidats aux primaires socialistes soit vraiment libéral, il paraissait évident que Manuel Valls était le plus ouvert et le plus conscient de la nécessaire évolution du PS. Les résultats d’hier soir ont montré que, au contraire, le socialisme français ne devait pas prendre le chemin des réformes.
L’un des reportages de l’émission « Envoyé spécial » sur France 2 (6 octobre) est consacré aux problèmes des banques françaises et revient sur l ‘article publié par Nicolas Lecaussin dans le…
Dexia est une banque consacrée aux collectivités locales. Elle vit donc de l’argent public, elle a déjà reçu l’aide des Etats et pourtant elle est aujourd’hui en situation de faillite avec des besoins de financements à court terme de l’ordre de 96 Mds d’euros et une action qui a chuté de 20 % depuis lundi. L’argent public ne suffit pas.
« Wall Street occupé par les manifestants », ont titré les médias dimanche soir. Encore un peu et on les croirait sur parole. Mais ce sont des médias français… Les manifestants qui « occupent » Wall Street à New York sont une poignée, quelques dizaines et pratiquement personne n’en parle outre-Atlantique, même pas la National Public Radio.