Les exemples se suivent et se ressemblent. La dépénalisation (décriminalisation) des drogues n’a pas produit les effets escomptés. Loin de là. Les producteurs et les vendeurs n’ont pas ouvert des boutiques ou des supermarchés en toute légalité et les consommateurs ne sont pas devenus de sages clients. Les données montrent exactement le contraire et elles sont très inquiétantes. L’Oregon, par exemple, a choisi en 2020 de décriminaliser la possession de petites quantités de drogues dures, notamment l’héroïne, le fentanyl et la cocaïne, et d’interdire toute incitation à traiter préventivement les drogués. Aujourd’hui, l’État est sur le point de changer complètement sa politique. La gouverneure démocrate de l’Etat, Tina Kotek, devrait signer une loi bipartite abrogeant cette mesure.
Car elle a essentiellement consisté à supprimer les pénalités, sans guère atteindre l’objectif initial. Le trafic et la consommation de drogue en plein air sont devenus une norme tranquille : et, en 2021-2022, le taux de résidents déclarant avoir consommé des drogues illicites est, dans l’Oregon, le deuxième des États-Unis derrière le District de Columbia. Plus grave encore, entre 2020 et 2022, les décès par overdose y ont augmenté de 75 %, passant de 797 à 1 392, contre une augmentation de 18 % à l’échelle nationale, selon les Centers for Disease Control and Prevention. L’Oregon ne sera plus le laboratoire de la dépénalisation des drogues.
4 commentaires
on peut compter sur nos islamogauchowokistes pour faire la meme erreur !
La preuve par neuf que la dépénalisation des drogues ne marchent pas pour en réduire la consommation et pour arrêter les trafics ! Seule solution : une très forte répression tant au niveau des trafiquants que des consommateurs.
Pourquoi ils ont interdit d’inciter à traiter préventivement les drogués ?
J’avais entendu parler de ces choix politiques éminemment éclairés…
Il n’a pas fallu longtemps pour que ça leur explose au visage ; j’en serais presque surpris !