David Lisnard est maire de Cannes, membre du parti Les Républicains, il incarne une nouvelle génération à droite. Contrairement à nombre de ses comparses, il n’est ni énarque ni issu du sérail de la fonction publique. Il est l’homme le mieux élu de France : 88% au premier tour des dernières municipales et 77% au premier tour des dernières départementales.
Son indépendance lui donne un côté unique au sein de la classe politique actuelle. Son discours est franc et argumenté. Il développe une pensée nourrie de références libérales, il cite Thatcher ou Bastiat, un fait rarissime en France. Depuis un an et demi, il est un invité régulier des médias : Le Figaro, Le Point, CNews et BFM TV lui ont donné la parole. A l’Iref, nous avons découvert avec surprise, un homme politique qui partageait nombre de nos idées. Il n’est pas encore officiellement candidat à la primaire de la droite mais il commence à se faire connaître auprès des militants LR et son discours est apprécié. Le 25 août dernier, François Baroin a soutienu sa candidature à la tête de l’Association des maires de France. Cet adoubement par une figure aussi respectée à droite que François Baroin, montre toutes les qualités de l’homme. Il a accepté de répondre à quelques questions de l’IREF dont voici les réponses.
1) Quelle est votre analyse des élections régionales ?
Je note en premier lieu la dévitalisation démocratique que traduit la très forte abstention que nous avons déplorée au premier comme au second tour de ces élections. C’est là l’enseignement majeur de ce scrutin.
À cet égard, il m’apparaît essentiel de ne pas nous en tenir aux seules réponses et corrections techniques qui permettraient de rendre davantage lisibles ces élections, en simplifiant le mode de scrutin ou bien les différents étages de la décentralisation. Il faut noter que cette dévitalisation démocratique résulte de deux facteurs importants, de deux grandes carences.
D’abord, un manque de compétition de projets : nous avons besoin de vrais clivages, sains, intelligents, respectueux mais réels ; cette absence de clivages a été accentuée par le conformisme technocratique du pouvoir en place qui est en grande partie responsable de l’atonie démocratique.
Ensuite, un manque de confiance criant des Français envers la capacité d’exécution des politiques publiques et leur efficacité ; ce sentiment d’impuissance lié à des années d’échecs est inversement proportionnel à la grandiloquence des discours et porte un grand tort à notre démocratie.
Mais je veux aussi souligner la victoire assez nette de la droite et du centre qui améliorent leurs scores obtenus en 2015 et se positionnent clairement comme la première force d’opposition au pouvoir en place, tant sur le plan local que national.
La déroute historique du parti présidentiel et la défaite du Rassemblement National montrent que les Français rejettent l’idée d’un match retour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. S’ils se nourrissent l’un de l’autre, ils ne représentent pas une solution crédible au déclassement de la France.
2) Nous avons suivi la création de votre mouvement politique et les idées que vous y défendez. Félicitations ! Ce mouvement a-t-il vocation à vous servir de véhicule en vue d’échéances électorales nationales ?
Ce mouvement n’est pas nouveau. « Nouvelle Énergie » a été créé en 2014 en vue des élections municipales que nous avons remportées à Cannes. Depuis quelques semaines, j’ai souhaité lui donner une dimension nationale pour peser dans le débat d’idées afin que mes convictions soient entendues et puissent être l’enjeu de discussions, voire de confrontations.
Ma seule perspective à ce jour est de porter un projet de gouvernement et de participer à la construction d’un agenda précis, ce que les premiers prétendants déclarés à l’élection présidentielle n’ont pas encore fait. A cette heure, je pense qu’il serait présomptueux de présenter d’autres ambitions que celles-ci.
Il est primordial de faire le constat détaillé du déclin français et de préciser le diagnostic sur les besoins de réformes qui s’imposent à notre pays en proposant des solutions crédibles sur le « comment ». Elles doivent s’articuler autour de trois piliers fondamentaux : un État performant, une société prospère et une nation unie. La demande est forte en termes de sécurité, d’ordre public, de liberté de création, d’assainissement des comptes publics, de limitation de l’immigration, de la qualité de l’instruction publique, de l’accès à la connaissance et à la culture. C’est ce à quoi je m’emploie avec Nouvelle Énergie, pour une nouvelle espérance française.
3) Vous venez d’obtenir des résultats électoraux exceptionnels. Vous donnent-ils de l’allant en vue d’une potentielle primaire à droite ?
Ces résultats m’obligent et me confèrent une grande responsabilité. J’essaye d’exercer au mieux mes mandats pour Cannes et parallèlement d’être utile au débat d’idées.
Je pense que le temps n’est pas encore venu de personnaliser ce débat. Pour être crédibles, nous avons besoin d’un projet et de propositions claires, précises, concrètes. Et de ne pas nous diviser sur des querelles de personnes ou bien des démarches individuelles. On n’arrive à rien en étant seul. On l’a bien vu avec Emmanuel Macron : sans véritable projet, sans une équipe solide pour l’incarner, l’échec est inéluctable.
Quant à la primaire, en l’absence de candidat évident, il faut bien une façon claire et équitable de sélectionner celle ou celui qui représentera la droite et le centre pour remporter la prochaine élection présidentielle.
4) Quels sont les impôts qu’il faudrait réduire selon vous en priorité ? Comment compenseriez-vous cette baisse de recettes fiscales ? Etes-vous pour l’instauration d’une flat tax en France ? Sur les revenus par exemple ?
Les impôts de production qui frappent les activités de production sans égard pour la quantité ou la valeur des biens et services produits, et donc sans lien avec la performance réelle des acteurs économiques, doivent être réduits de façon substantielle, bien au-delà de la baisse de 10 milliards de la CVAE décidée par le gouvernement, pour retrouver de la compétitivité. Par son assiette, qui encourage les importations et pénalise les exportations, la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S) est un impôt nocif qui doit être supprimé sans délai.
Mais il faut inscrire cette baisse dans le cadre d’un renforcement de l’autonomie fiscale des collectivités locales et doter celles-ci d’un authentique pouvoir fiscal, de façon à ce que leurs élus puissent, conformément au principe de subsidiarité, assumer fiscalement la responsabilité politique de leurs choix budgétaires.
Plus globalement, il est temps de réformer la fiscalité dans un sens favorable à la production, et cela commande de s’attaquer aux distorsions les plus importantes comme la trop forte progressivité des prélèvements obligatoires sur les revenus qui pénalise le travail qualifié, la trop forte taxation du capital qui pénalise l’investissement ou encore la démultiplication des dépenses fiscales (les « niches ») qui complexifient à outrance le système fiscal, génèrent d’importants coûts administratifs et nuisent à l’égalité des contribuables devant la loi fiscale.
Parmi les mesures concernant la fiscalité du capital, je suis par exemple favorable à un allègement significatif des droits de mutation à titre gratuit (donations et succession), voire leur suppression.
Il faudra compenser cette diminution de ressources par une réduction des dépenses publiques pour les ramener sous les 50%. Les gisements d’économies budgétaires existent en déléguant au secteur privé les tâches qu’il est plus à même de remplir qu’un Etat carencé, en réduisant la masse salariale publique ou encore en exploitant les gains de productivité offerts par l’e-administration. La réforme de l’Etat est une priorité.
S’agissant de l’instauration d’une flat-tax, j’en apprécie beaucoup le principe mais l’abandon de la progressivité au bénéfice d’un impôt sur le revenu strictement proportionnel se heurterait à la jurisprudence du Conseil constitutionnel en matière de progressivité de l’impôt. Au demeurant, un impôt modérément progressif paraît aujourd’hui plus opérationnel qu’une flat tax à un taux trop élevé.
Le problème de notre impôt sur le revenu est sa trop forte progressivité, et sa forte concentration sur les classes moyennes et supérieures : plus de 90 % de ses recettes sont apportées par moins de 30 % des foyers fiscaux.
Je crois plus réaliste et plus efficace de proposer un allègement de l’imposition sur le revenu en rendant par exemple la CSG (et sans doute aussi la CRDS) déductible de l’IR. Voilà l’une des pistes, il y en a d’autres, sur lesquelles il me semble intéressant d’avancer.
5) Quel est votre avis sur l’ouverture à la concurrence de l’assurance maladie, vieillesse et chômage ?
Chaque pays a sa propre histoire et en découlent des choix différents en termes de couverture des trois risques – maladie, vieillesse et chômage.
En France, le choix d’instaurer un système de sécurité sociale, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, a engendré à la fois sécurité et prospérité jusque dans les années 70. Ensuite, le système s’est particulièrement dégradé faute d’avoir su y apporter les réformes nécessaires en adéquation avec la réalité économique et démographique.
Contrairement à une idée reçue, notre système est l’un de ceux garantissant le mieux la liberté de choix des citoyens dans le domaine de santé, ce qui n’est pas le cas dans des pays comme le Royaume-Uni ou les États-Unis, où soit l’État, soit l’assureur privé, décide pour l’usager.
Il n’en demeure pas moins que l’architecture de financement du modèle actuel de santé en France est à revoir en profondeur, pour le rôle et l’organisation aussi bien de l’assurance maladie que des assureurs privés. Cela fera partie du projet de refondation de notre système de santé sur lequel je suis en train de travailler avec les équipes de Nouvelle Énergie.
S’agissant des retraites, leur poids dans la dépense publique n’a fait que progresser pour atteindre 13,6% du PIB contre 12,4% en moyenne pour les autres pays de la zone Euro. Seules la Grèce et l’Italie font pire. En Allemagne, elles représentent 10,3% du PIB ou encore 7,2% en Suède.
Nous devons changer notre système pour le rendre plus performant à moindre coût. Mais il ne s’agit pas de le transformer en un simple filet de sécurité minimaliste ou en une approche individualiste du chacun pour soi. L’objectif est de garantir une pension minimale permettant à chaque retraité de vivre correctement et décemment afin qu’il n’y ait plus de retraité pauvre dans notre pays, tout en permettant à ceux qui le peuvent de gagner davantage et en préservant les générations futures de comptes publics dégradés.
À ce titre, je propose donc une réforme des retraites qui permette, une fois le paramètre de l’âge de départ fixé, de ne plus avoir à y revenir tous les trois ou quatre ans. Nous avons besoin d’une réforme durable, acceptée car chacun s’y retrouvera et le pays sera gagnant. Pour cela, je souhaite maintenir un premier étage universel solidaire et créer un étage par capitalisation qui améliorera la rentabilité globale des fonds dédiés à la retraite pour revaloriser les pensions et qui, de surcroît, renforcera l’épargne de long terme pour mieux capitaliser nos entreprises.
Quant au risque chômage, on sait qu’il est massif en France depuis les années 80. Le sujet qui doit nous préoccuper est donc avant tout sa résolution efficace, aussi bien par une économie prospère, comme ont su le faire les Allemands et les Anglais par exemple, que par la mise en concurrence de l’assurance chômage avec les assureurs privés. Aucune étude ne montre que cette mise en concurrence apporterait ni une solution au chômage ni un mieux-être des chômeurs. Mais il faut évidemment engager une étude comparative internationale précise, sans tabou et sans a priori.
Le marché de l’assurance privée doit avoir sa place mais dans un contexte de régulation qui permette de tirer tous ses avantages potentiels, sans détruire ce qui reste pertinent dans notre système social. Le nouveau modèle social auquel j’aspire cherchera à instaurer une véritable société solidaire de la responsabilité, ce qui nécessite de porter le modèle existant à une nouvelle étape de l’histoire de notre protection sociale.
6) Vous défendez la réduction du rôle de l’État dans la société. Pensez-vous qu’il faille réduire le nombre de fonctionnaires ? Dans quels secteurs feriez-vous des économies ?
L’État doit redevenir efficace Donc recentré sur ses missions essentielles, en donnant des missions claires et gratifiantes à ses agents qui méritent d’être dirigés.
Je pense en effet que notre pays souffre d’un État devenu obèse, cherchant à s’occuper de tout et de nous tous, alors même qu’il n’assure plus ses missions régaliennes, celles qui sont sa raison d’être. Nous devons à tout prix débureaucratiser notre société, ce qui permettra de gagner en performance publique, soulager les contribuables, veiller à la qualité du service public, motiver les fonctionnaires méritants.
Des économies sont possibles dans tous les secteurs sans pour autant porter atteinte à la qualité du service et elles ne portent pas nécessairement sur le nombre d’agents. La question du nombre de fonctionnaires est inévitablement connotée car, au lieu de comprendre la finalité et la méthode, on se contente d’un chiffre brut qui, en soi, ne veut rien dire.
Il faudra sans doute réduire le nombre de fonctionnaires mais cela doit se faire en fonction des besoins de chaque administration, de chaque service, dans le cadre d’un plan de management qui malheureusement n’existe plus dans la fonction publique depuis 40 ou 50 ans et qui permettra de mieux rémunérer les agents, de les investir davantage dans leurs missions et de gagner en productivité. Comment peut-on mieux organiser le travail ?
Comment peut-on améliorer le service pour les usagers comme pour les agents ? Comment faire en sorte que le mérite soit mieux récompensé en termes d’avancement et de rémunération ? Comment remettre la responsabilité individuelle au cœur du fonctionnement des fonctions publiques, seule façon d’améliorer structurellement le système ?
Les solutions existent, elles ont été appliquées dans divers pays et dans certaines collectivités mais jamais dans la fonction publique d’État, où les quelques tentatives d’économies et de rationalisation ont été faites de façon technocratique à partir de ratios généraux sans tenir compte du facteur humain. Un management participatif autour d’objectifs clairs permet de progresser en productivité et de développer une culture du résultat.
On ne passera pas non plus à côté d’un débat sur le temps de travail dans la fonction publique, qui doit être équivalent au secteur privé.
Par ailleurs, je pense qu’il faut réduire la part de statutaires et recourir davantage aux contractuels. La comparaison entre la France et l’Allemagne est symptomatique : nous avons 82% de statutaires pour environ 18% de contractuels contre, respectivement, 42% et 58% outre-Rhin dans la fonction publique, selon les derniers chiffres de la Commission européenne et de l’INSEE de 2017. Il faut réserver le statut de la fonction publique principalement aux missions régaliennes et mettre en œuvre un véritable plan CAPEX dans la fonction publique. Pour que l’investissement et l’amélioration de l’outil de travail permettent de faire des économies de fonctionnement.
L’objectif est d’avoir un service public plus performant, des agents mieux rémunérés, d’oxygéner la société et de tenir enfin les comptes de l’État, ce qui passe effectivement par la baisse de la dépense publique.
7) Quelles seraient pour vous les réformes d’envergure à engager dans les cent premiers jours de votre présidence (si vous êtes élu) ?
Le redressement éducatif, la maîtrise de l’immigration, l’engagement d’une action sécuritaire concrète, la modernisation de l’État, sont à engager immédiatement. Mais un quinquennat dure environ 1825 jours. Certes, l’idée qu’il faille mener des réformes dans les cent premiers est tenace mais on voit bien qu’elle ne suffit pas.
En revanche, quel que soit le Président élu en 2022, il devra impérativement et rapidement s’attaquer à des défis majeurs : la réindustrialisation, la transition écologique, la souveraineté numérique, les retraites, les prélèvements obligatoires, l’instruction publique, l’insécurité, l’immigration. Mais tout est évidemment étroitement lié. Il ne s’agit pas de traiter tel sujet indépendamment de ce qui est fait par ailleurs.
Nous avons besoin d’un projet cohérent qui permette de retrouver un État performant, une société prospère et une nation unie. Voilà mon objectif. Voilà ce pourquoi je m’engage dans ce débat dans la perspective des prochaines échéances électorales, présidentielle et législatives.
8) Vous avez souvent parlé de responsabilité, comment pourriez-vous le traduire concrètement dans votre programme ?
Dès lors que l’on est, comme je le suis, passionnément attaché à la liberté, on ne peut être que déterminé à recréer une société de la responsabilité qui est le corollaire de cette liberté, valeur émancipatrice des individus, force créatrice et source de prospérité.
La crise sanitaire que nous traversons a révélé bien des failles et a mis en évidence l’État-nounou, qui existait déjà avant la crise. Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance.
Nous devons donc en premier lieu faire le pari de la confiance envers les citoyens et les collectivités locales et celui de la coopération avec le secteur privé. Tout ne doit plus reposer sur l’État et son bon vouloir, ses normes, ses règlements, ses décrets.
Cette responsabilité sera celle des chefs d’établissements scolaires à qui on donnerait l’autonomie pour recruter leurs enseignants, mais aussi celle des parents de choisir l’école de leurs enfants une fois la carte scolaire supprimée, celle de chaque citoyen qui pourra choisir son niveau de cotisation retraites dans le cadre d’un système dual par répartition et capitalisation, celle des agents de la fonction publique à qui on laisserait le choix entre garder leur statut ou bien être contractualisé en bénéficiant d’une rémunération plus avantageuse, celle des collectivités locales bien sûr qui auraient l’autonomie fiscale et financière et un pouvoir réglementaire en lieu et place de l’État, celle des entrepreneurs qui ne seraient plus systématiquement freinés a priori par la bureaucratie et l’excès de prélèvements, celle qui nous concernera tous une fois supprimé le fameux « principe de précaution » auquel je propose de substituer un « principe de responsabilité » pour permettre la libre initiative, la recherche et le progrès scientifique qui sont sources de prospérité.
L’enjeu va être de participer par la vraie subsidiarité et de ne plus tout soumettre à autorisation de l’État. Il en résultera un souffle d’initiatives, un élan de prospérité, un esprit de confiance et un renouveau civique.
Interview réalisé par Gabriel Collardey
24 commentaires
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
Bof, et lui, il a combien de personnel à la mairie ? de plus, nos 36’000 maires sont les champions du monde quand il s’agit d’emm*rder le monde avec ralentisseurs, poteaux, îlots centraux, etc qui « coutent un pognon de dingue »
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
Globalement un programme inspiré par de nombreuses idées exprimées par des penseurs « À droite.. »
Mais pour appliquer ces mesures ont-ils conscience qu’il faudra plus que de l’autorité. Il faudra une capacité de coercition.
S’opposer à la justice dont le CC, être exemplaire, réformer TOTALEMENT le système éducatif….A ce sujet ont-ils une idée de ce qui s’y passe réellement…,
Promouvoir l’effort….
Qui peut croire que cela puisse se faire comme ils disent, dans le rassemblement, l’unité de la Nation …?
Ce qui est significatif de cette impuissance c’est par exemple l’action du corps préfectoral…Ses hésitations, son contrôle constant par la technostructure…!
Et pour compléter ce tableau je n’évoque même pas ce qu’il serait nécessaire de mettre en œuvre pour lutter contre une religion qui évidemment est trop peu compatible avec le système politique de la République et encore moins avec la Démocratie……
une religion qui s’appelle l’islam, il ne faut pas avoir peur de nommer les choses…
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
Je suis très réceptive à cet échange. Bravo pour vos resultats qui montrent que vous êtes Sûrement une personne de confiance pour vos citoyens. Votre discours et vos idées correspondent tout à fait à ce que j attends d un candidat à la présidentielle. Il est temps de changer notre fonctionnement pour retrouver la paix et la sécurité dans notre beau pays. Il est temps de réformer le secteur public et en effet de faire attention aux petits agents mal payés et diminués . Je vais vous suivre dans vos allocutions et peut être me remettrais je à voter si les cartes changent de main 😉
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
Un moment donné il faut faire la différence entre l’infantilisation et le communisme ou la dictature pure et dure. Quand l’Etat met en place plus de contrôleurs que de travailleurs nous ne sommes plus dans une infantilisation. Des taxes de plus en plus élevées jusqu’à chercher à piller le moindre centime sur les efforts de quelques uns pour améliorer leur vie, à vouloir prendre tous les biens chèrement acquis en fin de vie et a vouloir assister la fainéantise du monde entier, a poser des contraintes de plus en plus insoutenables à ceux qui travaillent encore, à épier les moindres faits et gestes de ceux qui travaillent à inventer des punitions sous des prétextes farfelus à détruire les systématiquement les outils de travail, la culture et le mode de vie pour imposer un universalismes communiste ou seuls quelques nantis et collabos restent grassement payés quoi qu’il arrive ce n’est qu’à travers une dictature que cela peut se faire. Reste l’acceptation tacite de la population jusqu’aux soit disant intellectuels ou philosophes qui est sans pareil en France, le pire reste encore à venir.
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
j’ai apprécié les reponses, mais j’ai été déçu que Mr. Lisnard ne place pas l’immigration incontrolée et les dépenses et insécurité quelle génère comme la priorité des priorité car en 2035 40% des communes de France seront ss la tutelle de l’islamisme si rien est fait.ut
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
j’ai apprécié les reponses, mais j’ai été déçu que Mr. Lisnard ne place pas l’immigration incontrolée et les dépenses et insécurité quelle génère comme la priorité des priorité car en 2035 40% des communes de France seront ss la tutelle de l’islamisme si rien est fait.ut
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
Emergence enfin d’un bon candidat ordolibéral. Je signe de suite.
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
Stimuler l’esprit d’entreprise, favoriser la responsabilité, lutter contre l’immigration clandestine ,j’applaudis des deux mains . A mon avis il manque un chapitre sur les syndicats notamment ceux de la fonction publique.
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
Ce monsieur Lisnard parle très bien….. c’est du Macron bis!
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Très beau programme bravo qui, à peu de choses près, est répétitif depuis des années par toute la classe politique qu’elle soit de gauche, de droite, du centre, des extrêmes et surtout dans la famille politique à laquelle il appartient, qui elle a gouverné notre pays à plusieurs reprises et participé à l’appauvrir. Il ne parle pas de notre justice laxiste dans notre pays, justice qu’il faudrait réformer de fond en comble et principalement donner moins de pouvoirs à nos juges et magistrats(le puissant syndicat de la magistrature) qui par moments ce donnent des allures de dieux le père et qui jugent comme bon leur semble en se protégeant les uns et les autres dont certains voir une majorité font partie de la franc maçonnerie y compris la classe politique.
La confiance des françaises et français n’y est plus puisque, à part de grands discours du « Bla Bla »avant les élections et une fois le titre en poche plus rien. Cela fait des années que ça dure. Je ne pense pas que sont discours soit sincères pour la simple et bonne raison que le siège de maire qu’il occupe est tout simplement un tremplin pour pouvoir accéder au poste suprême. La population de Cannes l’a voté pour qu’il occupe la place de maire et uniquement pour le poste de maire et qu’il y reste. Si il était élu président de la République il devrait quitter son poste de maire et ce serait, je pense une déception pour les cannoises et cannoises. Pour la petite histoire je suis retraité et ancien chef d’entreprise très petite entreprise j’ai travaillé 44 ans pas un jour de chômage ma vie est faite et je suis dans la salle d’attente pour le dernier grand voyage comme bon nombre d’anciens. Avec toutes les cotisations que l’on m’a obligé( je dits bien obligé) de payer et si je n’avais, de mon côté pas fais ce qu’il fallait la montant de la retraite que je touche actuellement ne me suffirait pas pour vivre et encore moins pour mourir parce que les frais d’obsèques seraient bien plus élevés. Alors messieurs les politiques arrêtez de nous prendre pour des cons, parce que à force d’être pris pour des cons nous sommes vraiment devenus des cons.
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
Quelques pistes à retenir mais de gros progrès à faire…encore. 13/20
Un travail sûrement apprécié sur le terrain de la vie municipale mais pour autant ça ne fait pas un souffle à l hauteur du délabrement complet d’un pays
Certes « du sang et des larmes » ne rapporte pas des masses de voix mais c’est ce qui est entrain de se déverser sur la Nation…exangue !
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
les discours sont ceux classiques des vieux partis quel qu’il soient. Manifestement les analyses et solutions sont éculés. On remet la soupe. Ca fait 40 ans que droite et gauche ressassent les mêmes rengaines: on y était avant on a pas fait mieux, mais juré , on fera mieux.
Le seul problème qui est la cause de l’immobilisme et l’impuissance des soit disant gouvernants est la haute administration qui a tout intérêt à ne rien changer. Les gouvernements passent , les oligarques restent. Ca ne se fera jamais via des élections. Le pire c’est que tous ces candidats le savent très bien. Le jeux est juste de pousser les anciens dehors et prendre leur place.
Tant qu’un candidat ne fera pas état des VRAIS causes du foutoir de ce pays, on ne fera que s’enfoncer. Y a qu’à voir de quoi est constitué la majorité LREM à l’assemblée, un ramassis d’amateurs opportunistes mais habiles en communication, ayant aucune expérience ni de la vie politique ni de la vie tout court.
Se sont déjà levé le matin à 5h pour aller traire des vaches, ou pour faire le pain, monter des parpaings pour faire des murs, entretenir les routes, galérer pour faire garder ses gosses, vivre dans l’insécurité des quartiers perdus, passer des heures de route pour se rendre à son boulot, etc….
Donc lui comme les autres ont rien compris, seule la place est chaude.
Ne demander jamais à ceux qui sont responsables des problèmes de les corriger.
Le seul changement se fera par les circonstances surement pas par les élections, quand le système s’écroulera tout seul. Et ca ne se fera pas dans le calme.
Ca m’avait fait rigoler à l’époque, mais force de constater que Coluche disait la vérité: si les élections servaient à quelque chose, il y a longtemps que ca serait interdit.
Alors les LR PS et tous partis politique … passer votre chemin. Commencez déjà à travailler dans de vrais boulot ceux payés moins de 1600€ aller habiter dans des immeubles sociaux, rouler avec des voitures au diesel parce que vous ne pourrez jamais vous payer une électrique et dans 50 ans vous revenez. Vous êtes tous la cause des problèmes… et je ne suis pas de gauche.
La France est devenu un pandémonium , son cancer c’est les politiques. Honte à vous tous.
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
De bonnes intentions.
Le plus difficile sera sans doute de résoudre le problème du chômage avant tout.
Mais il est difficile d’ aller travailler loin de chez soit voir très loin, coût des transports, temps de trajet et galères des transports en commun.
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« L’État doit redevenir efficace Donc recentré sur ses missions essentielles, »
L’état doit diminuer de moitié, voir plus…
Avec la suppression pour commencer du ministère des Solidarités et de la Santé (le ministère, ce sont les hôpitaux) et le ministère de la Culture : 2 aberrations absolues créées par des gens intellectuellement détraqués, et qui de plus coûtent une fortune, tout en faisant n’importe quoi.
« La crise sanitaire que nous traversons »
Une crise de l’étatisme, de la verticalité du pouvoir, de la centralisation, de l’interventionnisme délirant, de la destruction de la liberté, de la non-réforme de l’hôpital public que le Français qui travaille va payer (ça + ça + ça + ça).
3 grandes réformes : la grande réforme fiscale, une grande déréglementation, une grande réforme de l’état et de ses administrations.
Faire tout pour que la PME et la TPE puissent se développer pleinement et librement, verser des primes, augmenter les salaires, embaucher du personnel…
Passer en plein-emploi (oui, oui, c’est tout à fait possible, et ça peut se faire très rapidement avec de la bonne volonté).
Bref, bon courage.
Sinon il y a le Texas.
🙂
Vive la liberté, vive la France !
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
Enfin une analyse objective de l’état d’esprit découragé actuel dans la nation !
Et assortie d’un panel d’objectifs d’actions prioritaires clairs, réalistes, et « révolutionnaires » au sens de ce qui a bien trop été proposé par tellement d’autres sans résultats depuis des années.
Je suis prêt à soutenir et défendre cet embryon de programme.
Mais il y manque de parler du rêve Européen !!
Par contre quelle tristesse à la lecture des commentaires qui en ont été faits ensuite !!!
Pourquoi construire avec des objectifs et des besoins d’agir quand on peut mettre en avant
simplement ses égoismes et critiques personnels !!
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
« un impôt sur le revenu strictement proportionnel se heurterait à la jurisprudence du Conseil constitutionnel en matière de progressivité de l’impôt ».(point4).
Une réforme indispensable est donc de recadrer ce Conseil, tout comme celui »d’État » qui plombe l’action gouvernemental.
Au gouvernants et aux parlementaires de prendre leur responsabilité et leur courage à deux mains.
Et quitter également la Cour européenne qui ne fait qu’aggraver les choses.
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
Ce qui est dit j’aurais pu l’écrire tellement c’est évident. Je m’étonne juste que dans un programme aussi complet on ne trouve rien à dire sur l’Europe qui est portant au coeur de toutes nos politiques, surtout quand nous avons de manques que nous ne savons pas justifier à nous faire pardonner.
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
Au 1er tour des élections municipales 2020, les 15 294 électeurs de Cannes (06150) dans les Alpes-Maritimes ont placé en tête David LISNARD (Les Républicains) avec 88.08% des voix. David LISNARD devance Olivier BACONNET (Divers Gauche) qui recueille 4.22% des voix. Lors de ce scrutin, 68.82% des habitants de Cannes (06150) se sont abstenus. Les bulletins blancs et nuls représentent quant à eux 0.8% et 1.91%
Si la tendance continue le prochain pourra être élu par ses copains de classe!
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
Sur les retraites, votre projet de 1er étage universel en quoi est-il et n’est-il pas similaire à celui de M. Macron ?
A l’âge de liquidation constant (par construction), quelles variables d’ajustement restent ? Le montant des prélèvements et le montant des pensions. Qui financera ? comment ?
Au sujet de la subsidiarité, il faudrait que vous précisiez comment vous la concevez pratiquement.
L’instruction « nous sauvera » plus que la culture, qui nous aidera beaucoup certes (thème que vous avez utilement approfondi avec C. Tardieu). Le service de l’enseignement public doit être repensé et réorganisé, but et pédagogie. Comment en pratique envisagez-vous d’y mettre la « subsidiarité » en oeuvre ? Quelle subsidiarité ? Comment pensez-vous conjuguer autonomie des établissements scolaires et unité nationale cohérente ?
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
Bravo avec tous mes encouragements. On compte sur vous.
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
Bravo avec tous mes encouragements. On compte sur vous.
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
La démocratie est en danger dans notre pays.
La pandémie n’a fait qu’accroître la restriction de nos libertés .
Il est temps de reprendre les rênes de notre destin , et de donner la parole aux citoyens !
j’ai bien aimé les commentaires, un peu tiède comme libéral en effet et puis chirac, sarkozy ont été libéraux avant lui, pour devenir sociaux démocrates ensuite, un peu comme johnny qui était hippie puis mad max, etc…
et puis toujours ce discours sur la sécu et les retraites, soi disant mises en place à l’aprés guerre, non non non, mis en place en 42 dans le cadre de la « révolution nationale » voulue par la technostructure étatiste (et antisémite/protestante donc anti riches) qui gère ce pays depuis trop longtemps (se référer aux « dragonnades » sous louis XIV par exemple).
quand le constat historique est faux comment peut on s’attaquer aux racines des problèmes du pays et mener des réformes radicales ?
lisnard propose uniquement des réformes paramétriques…