La baisse du nombre de syndiqués n’est pas un phénomène franco-français. Aux Etats-Unis par exemple, environ 11.2 % de la population active est syndiquée. Il y a environ 40 ans, plus de 25 % des travailleurs américains étaient syndiqués. Cette chute est surtout visible (comme en France) dans le secteur privé où seulement 6.7 % des employés sont encore syndiqués (2013).
De nombreux spécialistes ont donné des explications variées et « scientifiques » : les syndicats auraient « négligé l’aggravation des inégalités » et le « désarroi de ceux qui ont des petits revenus » ou ils ont oublié de « combattre les inégalités raciales ».
Et si l’explication était plus simple : la plupart des syndicats américains (comme les syndicats français) s’accrochent à une idéologie marxisante et sont complètement dépassés par l’économie d’aujourd’hui. Les travailleurs l’ont très bien compris. Ce sont les richesses et l’innovation des entreprises qui améliorent leur niveau de vie et non pas les syndicats.
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Raisons de la désafection des syndicats dans le privé
Il existe une autre raison, peut-être encore plus importante que celles données dans l'article : au cours des décennies, les relations sociales au sein de l'entreprise se sont améliorées année après année, les dirigeants ayant pris conscience qu'une entreprise est d'autant plus efficace que ses travailleurs s'y sentent bien. Les ministres passent à un rythme trop grand pour avoir un intérêt quelconque pour les salariés de leurs administrations. Ils se contentent d'apaiser les syndicats.