Encore un rapport qui accable la SNCF. Selon l’Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST), un train sur six n’arrive pas à l’heure, les annulations de TGV ont ainsi augmenté de 6,8%, un taux qui se hisse à 13,3% pour la seule ligne Paris Nord-Arras. On peut également constater une hausse importante des retards, dont le taux atteint 17,8%, contre 15,4% en 2017.
transports
La privatisation du groupe ADP fait craindre que l’État ne « brade » son patrimoine. Les adversaires de cette vente n’hésitent pas à évoquer le précédent des concessions autoroutières pour agiter le spectre d’une vente au rabais. Par ailleurs, certains restent convaincus que les infrastructures aé-roportuaires ne sont pas solubles dans un régime de propriété privée. Cet argument est-il valable ? Comment répondre à la crainte légitime d’une mauvaise gestion patrimoniale qui léserait les fi-nances publiques ?
3 mauvais arguments contre la privatisation de la société Aéroports de Paris
La loi PACTE prévoit la privatisation de la société Aéroports de Paris, aujourd’hui détenue par l’État français à hauteur de 50,6%. Cette privatisation semble cependant faire l’unanimité contre elle. Gauche et droite sont unies dans un même élan anti-capitaliste. Tour d’horizon des (mauvais) arguments contre cette privatisation plus que bienvenue.
Lors d’un déplacement dans les Vosges en avril 2018, Emmanuel Macron avait promis que la ligne Saint-Dié/Epinal resterait ouverte. Or, elle a été fermée en attendant la réparation du tunnel Vanémont (Vosges), qui menace de s’effondrer.
Aux Etats-Unis, 1 gallon (3.78 litres) de diesel coûte 2.83 dollars ou 2.50 euros. Ce qui veut dire qu’un litre de diesel coûte 0.66 centimes d’euros. Plus de deux fois moins que le prix du litre en France. Quelles sont les raisons de cette différence ? Les taxes n’expliquent pas tout, même si elles ne représentent que 18.4 % par gallon au niveau national américain (auxquelles s’ajoutent souvent aussi les taxes des états).
Entretien avec Jean-Philippe Delsol
Dette de la SNCF : plus d’un SMIC par ménage français !
Le gouvernement a proposé une réforme de la SNCF, nécessaire au vu des comptes déficitaires de cette société publique. Alors qu’elle reçoit plus de 13 Mds € de subventions annuelles, elle a accumulé une dette de 50 Mds € tout confondu (SNCF réseau et SNCF mobilités).
Selon plusieurs médias, ça devait être un « bing bang », comme la plupart des réformes annoncées par Emmanuel Macron et le gouvernement d’Edouard Philippe. Mais le « bing bang » n’est, pour le moment, qu’un assez décevant « pschitt ».
Il y a eu beaucoup de bruit autour du rapport Spinetta consacré à la réforme de la SNCF pour son ouverture à la concurrence d’ici 2023. Il n’y avait pourtant pas de quoi. Le rapport confirme en grande partie ce que tout le monde savait, après des dizaines d’autres rapports et des centaines d’articles et de livres. Le gouvernement répond en annonçant la fin des recrutements au statut de cheminot. Sera-t-il suffisant ?
Les villes ont grandi sans que les moyens de circulation évoluent. Tant et si bien que la grande reine voiture a commencé à poser quelques problèmes de bouchons ou de stationnement. Les pics de pollution parisiens et les images irréelles de villes chinoises embrumées ont fini de nous en convaincre : la voiture devient un mode de locomotion compliqué en ville. Des heures perdues dans les bouchons, des heures perdues pour se garer, des dégradations récurrentes en plus de la pollution, c’est trop. De nombreux moyens de circulation alternatifs voient donc le jour depuis quelques années. Il s’agit souvent de partage de véhicules. Ici comme ailleurs, plusieurs approches étaient envisageables : celles que les Français préfèrent, étatiques, et d’autres relevant d’initiatives privées. C’est ainsi que Paris s’est lancé dans « Vélib » et « Autolib » au frais du contribuable, et donc à ses risques, tandis que « Cityscoot » et les chinois « Mobike » ou « Ofo » cherchaient par eux-mêmes d’autres solutions.