Dans un Rapport très récent, le CAE (Conseil d’Analyse Economique) dresse un constat extrêmement sévère à l’égard de notre système d’Assurance maladie – que tout le monde nous envie mais…
Suisse
Maître Jean Philippe Delsol, administrateur délégué de l’IREF, a fait un exposé à Genève dans le cadre d’un colloque organisé le 13 mars par l’Institut Libéral.
Auteur de « Pourquoi je vais quitter la France » (éd.Tatamis), il explique l’exil de 35.000 Français chaque année par la charge fiscale, l’instabilité juridique et le poids des réglementations.
L’intervention de Jean-Philippe Delsol, administrateur délégué de l’IREF, à l’Institut Libéral de Genève, est présenté par le magazine suisse Bilan dans son édition du 14 mars. Lire l’article.
Depuis plusieurs années, il y a une nouvelle vague d’émigration qui n’obéit pas au simple exil fiscal. Ce sont des jeunes, diplômés et dynamiques, qui quittent la France. C’est ce que soulignent deux rapports récents, confirmant les travaux de l’IREF bien connus grâce à l’ouvrage de Jean Philippe Delsol : « Pourquoi je vais quitter la France ».
Début 2013, l’IREF avait attiré l’attention sur l’augmentation du nombre d’exilés fiscaux, en estimant qu’ils étaient 3 fois plus nombreux qu’en 2012. Il avait aussi insisté sur le fait qu’il s’agissait là d’une nouvelle génération d’exilés, dans la mesure où les contribuables qui partent maintenant sont – des actifs plus jeunes et moins fortunés. Dotés d’une moyenne d’âge de 54 ans, ce sont de nombreux chefs d’entreprises qui fuient l’instabilité fiscale française en montrant leur préférence pour un environnement économique plus stable ailleurs. L’ouvrage de Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF « Pourquoi je vais quitter la France » (éd. Tatamis) a présenté une synthèse saisissante des divers aspects de ce fléau.
Produire et exporter le « made in France » : programme très populaire, mais qui ne peut se réaliser que si les entreprises veulent rester ou s’installer en France. Or, elles fuient l’enfer fiscal et réglementaire. A l’étranger les impôts sur les sociétés sont beaucoup moins élevés qu’en France et le cadre juridique est stable et attractif.
La France voudrait à la fois fermer ses frontières aux produits étrangers et exporter plus. Elle aimerait que ses multinationales se développent à l’étranger, mais qu’elles payent toutes leurs impôts en France. Et constatant que les grandes entreprises font surtout leurs profits au-delà de nos frontières, la France les accuse d’optimisation fiscale confinant à la fraude. Plutôt que de s’interroger sur les déficiences structurelles de l’économie française qui ploie sous le poids de l’Etat, celui-ci pointe du doigt les grandes entreprises étrangères pour en faire de faciles boucs émissaires.
Au moment où la France refuse toute réforme « systémique » et s’accroche à un système par répartition en train d’exploser, d’autres pays ont choisi la capitalisation, pour une part dominante (Suisse) ou subsidiaire (Allemagne). La transition est bloquée en France pour des raisons corporatives (privilèges des régimes spéciaux), voire idéologiques.
L’IREF l’avait bien démontré dans son Etude comparative consacrée aux systèmes de santé allemand, suisse et néerlandais. La concurrence fait baisser les coûts de la santé tout en améliorant la…
Au lieu de se scandaliser sur les énormes fortunes possédées par les plus riches du monde, on ferait mieux d’observer que les trois quarts d’entre eux sont des entrepreneurs, et non des spéculateurs. Ils ont créé des emplois, augmenté le pouvoir d’achat, et diminué le nombre de pauvres !
Fidèles à leurs référendums, les Suisses se sont largement (65.3 %) prononcés contre une proposition de limitation des hauts salaires. Appelé «initiative 1 : 12», ce texte, combattu surtout par…
Comme tous les ans, l’IREF publie un Rapport (Taxation in Europe 2013) sur l’évolution de la fiscalité en Europe. Environ une trentaine de pays sont passés au crible par les correspondants de l’IREF sur place. Le Rapport révèle que la grande majorité des pays ont continué sur la voie des réformes (moins d’Etat et de dépenses publiques) afin d’essayer de sortir de la crise.
Malheureusement, certains pays ont aussi choisi d’augmenter la fiscalité avec l’espoir de remplir les caisses de l’Etat. En laissant de côté la France, qui est un cas à part par son entêtement à ne pas lancer de vraies réformes économiques, nous pourrions classer les pays analysés dans le Rapport dans plusieurs catégories.