Alors que le gouvernement annonce l’augmentation du forfait hospitalier, l’IREF décrypte le fonctionnement bureaucratique de l’APHP et propose une réforme en profondeur du système en s’inspirant des exemples étrangers qui marchent. L’hôpital peut très bien faire des économies tout en augmentant l’efficacité et la qualité des soins.
Santé
Mortalité infantile dans le monde : – 73 % entre 1960 et 2015
N’en déplaise à M. Mélenchon qui prépare la révolution, le monde se porte beaucoup mieux depuis que le marxisme recule. En effet, selon la Banque Mondiale, la mortalité infantile a…
Lors de sa déclaration de politique générale, Edouard Philippe a annoncé que le paquet de cigarettes allait être porté progressivement à 10 euros, ce qui représente une hausse de près de 40%. Ce faisant, le Premier ministre s’inscrit dans la continuité politique de ses prédécesseurs, de gauche comme de droite, qui ont opéré des hausses régulières et modérées de ce dernier. D’un point de vue théorique, la hausse du prix du paquet de cigarettes pourrait constituer une opération positive pour l’Etat, dès lors qu’elle viendrait augmenter ses recettes fiscales tout en faisant diminuer la consommation de tabac. Force est toutefois de constater que certains effets pervers, tels que les achats transfrontaliers et la contrebande viennent contrecarrer cette analyse.
Dans le classement World Happiness Report (2017) la France se situe à la 31e place sur 126 pays.
L’IREF est cité dans Le Figaro Economie (28 juin) à propos de la réforme Macron concernant le RSI. Lire.
Ce sont des promesses de campagne de M. Macron : « réformer » le régime de sécurité sociale étudiants et le RSI (Régime social des indépendants). Sauf que par « réformer » il faut comprendre étatiser encore plus en rattachant ces régimes à la Sécurité sociale.
En apparence, tout le monde est content : l’assurance-maladie trouve que la rémunération des médecins sur objectifs de santé publique a eu un effet « globalement positif » ; de nombreux médecins et syndicats médicaux se réjouissent de ces primes qui arrondissent leurs fins de mois ; certains médias trouvent que cela améliore la prise en charge des patients. Rares sont ceux qui s’inquiètent de l’usine à gaz ainsi construite (29 indicateurs à respecter) et du pas supplémentaire vers l’étatisation de la médecine. Comme si les médecins libéraux n’étaient pas capables de savoir ce qui est bon pour leurs patients !
Marisol Touraine avait été formelle en septembre dernier : « En 2017, le trou de la Sécu aura disparu ». On n’en prend pas le chemin ! Selon les chiffres officiels publiés mi-mars, le déficit 2016 aura encore été de 7,8 milliards d’euros et on ne voit pas comment il se transformerait en excédent en 2017 : rien de surprenant, car aucune réforme sérieuse de la Sécu n’a été entreprise.
Prétendre que l’on ne peut diminuer le nombre de fonctionnaires en arguant du besoin d’avoir des infirmières est malhonnête. Selon les chiffres de l’OCDE, 35,22% des emplois hospitaliers en France ne sont pas médicaux ou paramédicaux, contre 24,3% en Allemagne et 30,81% en Suisse. Se rapprocher du taux allemand équivaudrait à économiser 127 000 postes dans la fonction publique hospitalière.
Sous la pression médiatique et probablement mal conseillé, François Fillon a présenté un semblant de réforme de la Santé en France. D’une part, on a eu droit à l’interventionnisme qui colle à la peau de nos politiques – dans quel autre pays riche et démocratique, le Président décide-t-il du taux de remboursement des lunettes ? – et, de l’autre, on nous a proposé – encore ! – une Agence de contrôle… Si tous les organismes publics et parapublics créés ces vingt dernières années étaient utiles, la France serait le pays le plus réformé au monde. M. Fillon souhaite, il est vrai, faire des économies et renforcer le rôle des cliniques privées. Pourquoi alors ne pas réformer le système de la Sécurité sociale de plus en plus coûteux ? Des rustines, on y a déjà eu droit. Ce qui manque, c’est la réforme. D’autant plus que, selon les sondages, 1 Français sur 3 renonce à se soigner pour des raisons financières.