Emmanuel Macron a annoncé l’extension du pass sanitaire et l’obligation pour les soignants de se faire vacciner. Si la liberté suppose une absence de coercition, chaque liberté est limitée par celle d’autrui.
Santé
Emmanuel Macron a fait preuve de beaucoup d’autorité. On eût aimé qu’il montre autant de détermination dans d’autres circonstances, notamment à l’égard de l’insécurité qui règne en France, dans les banlieues hors contrôle mais aussi un peu partout où les « jeunes » font la loi. Mais bon, ce n’était pas le sujet du jour. Le virus revient, il faut agir, il faut montrer que l’on agit.
Nous pensons, à l’IREF, qu’en effet, exiger un pass sanitaire dans les transports (ça existe déjà dans les transports aériens) et obliger le personnel soignant à se faire vacciner, est une évidence ; qu’un contrôle lors de grands rassemblements, dans les parcs d’attraction et autres lieux très fréquentés où l’on sait que les gestes barrière ne peuvent, et ne seront pas, respectés, est relativement facile à mettre en place. Il n’y a pas pas de quoi crier au scandale. Pour d’autres professionnels en revanche, cette décision pose de très gros problèmes : quel patron de restaurant, de brasserie, aura le temps de contrôler le pass sanitaire de tous ceux qui franchissent la porte de son établissement ? Surtout si le concurrent d’en face, moins sourcilleux, laisse tout le monde entrer librement. Toutefois, cette mesure devrait réjouir les admirateurs de Poutine car à Moscou il faut bien un pass sanitaire (ou il faut être vacciné) pour aller dans les bars et les restaurants.
Encore une fois, nous sommes confrontés à des injonctions à la hache. La situation entraîne des gênes plus ou moins importantes pour tout le monde. Il n’est pas normal qu’elles mettent certains en réel danger, sans nécessité impérieuse.
On pourrait penser que « Vers une société à risque zéro » est le manifeste d’un politicien malhonnête qui tente de gagner le soutien des électeurs en promettant de les libérer de tout risque possible. Un manifeste trompeur, cependant : bien qu’il puisse attirer beaucoup de monde et recueillir un large consensus, la promesse serait absurde.
La question est apparue lors du débat public concernant l’utilisation des vaccins Covid-19, en particulier celui d’Astra-Zeneca. Un vaccin peut-il être sans risque ?, qui est actuellement le premier en termes de portée mondiale. Ce débat a fait les gros titres dans les pays développés. Il a probablement été alimenté par la façon dont les individus perçoivent (mal) les risques et par un désir (vrai) d’éviter ces risques.
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