Les « cadeaux aux riches » bénéficient aux pauvres. La nouvelle donne au Congrès a obligé le Président Obama à reconduire les réductions d’impôts sur le revenu introduites par l’administration Bush : les revenus les plus élevés sont taxés à des taux moindres. Paradoxalement ces « cadeaux faits aux riches » les amènent à payer plus d’impôts, et soulagent la charge fiscale des plus pauvres. Chiffres en mains, Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, donne les clés du mystère .
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A part les adeptes du nivellement par le bas, dont les marxistes de toutes obédiences ont démontré l’inanité et le caractère purement idéologique, chacun admettra qu’il est préférable de miser sur le développement pour tous plutôt que sur une égalité finalement nuisible d’abord aux plus pauvres. Mise au point de Jean-Philippe Delsol , administrateur de l’IREF.
La fameuse taxe Tobin revient à la mode. Dans le cadre du G 20 ou de l’Eurogroupe on prévoit d’imposer les transactions financières. C’est une absurdité, plaide Maître Thierry Afschrift, avocat fiscaliste de Bruxelles et administrateur de l’IREF.
L’inflation fiscale atteint aujourd’hui la plupart des démocraties occidentales. La crise y est sans doute pour beaucoup. Mais de façon récurrente se pose aussi le problème de la gestion démocratique de la fiscalité. Une minorité de contribuables prise pour cible par la majorité des élus peut-elle se défendre ? A l’inverse pourquoi une minorité de contribuables peut-elle obtenir des privilèges fiscaux ?
Maître Jean Philippe Delsol se pose ces questions.
Faut-il faire payer les riches ? En plein débat sur le bouclier fiscal en France, l’étude du Professeur Victoria Curzon Price , administrateur de l’IREF et présidente de l’Institut Constant…
Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, observe que les collecteurs d’impôts se sont mis en campagne un peu partout dans le monde. Les « riches » sont les cibles préférées, mais rien n’empêche le fisc d’innover avec imagination (impôt sur le rouge à lèvres) et cynisme (pour lutter contre la concurrence fiscale). L’hiver sera rude.
L’étude La flat tax : une solution pour la France est à l’origine la préface du livre La Flat Tax. La révolution fiscale de Robert E. Hall et Alvin Rabuschka que l’IREF publie en collaboration avec l’association Contribuable Associés et l’European Center of Austrian Economics.
Des zones très pauvres où il n’y a pas de violence et des zones plus riches où la violence est extrême : contrairement aux conclusions des rapports officiels et des études sociologiques prétentieuses, la situation de violence dans les banlieues n’est pas simplement due au chômage et au mal-être. Les milliards d’euros redistribués dans les zones “sensibles” n’ont pas tenu compte de ces situations disparates en contribuant à l’échec de la politique de la ville.
D’après une note de l’agence de notation financière Fitch parue au mois de juillet dernier (et passée à l’époque sous silence), les collectivités locales auraient largement contribué à la… spéculation financière. Cette note intitulée « La dette structurée des collectivités locales : gestion active ou spéculation ? » lève le voile sur la gestion financière des collectivités locales. Et les surprises sont de taille !
Le Professeur James Tobin est devenu bien malgré lui le fer de lance des anti-mondialistes avec la taxe qui porte son nom. Une taxe synonyme de “charité obligatoire” des (pays) “riches” (à l’origine de plusieurs milliards de transactions financières quotidiennes) vers les (pays) “pauvres” (victimes de la “loi du plus fort”). Le principe consiste en une taxation systématique de toutes les transactions boursières qui commencerait par un taux peu élevé. Un principe simple et éthique? Pas si sûr.