Selon l’Etude de l’IREF consacrée aux effets réels des allègements des charges (20 milliards d’euros d’allègement au titre du CICE, et 4,5 milliards d’euros au titre de la suppression des…
marché du travail
Taux de chômage des jeunes : 10 points de moins au Canada par rapport à la France
Le taux de chômage des jeunes (16-24 ans) est de 13.6 % au Canada contre 23.6 % en France. Une différence de 10 points. La raison ? D’après l’OCDE, les…
En France, la Justice se mêle de tout, y compris des licenciements économiques et des découvertes scientifiques. Elle vient de relaxer 54 personnes, les « faucheurs », qui avaient détruit,…
Contrairement à ce que soutiennent certains partis politiques, les immigrés ne « prennent pas l’emploi des autres ». Bien au contraire, ils en créent… Deux Etudes américaines le prouvent parfaitement.
Depuis 2005 et jusqu’en 2013, l’économie allemande a connu une hausse de 11.6 % contre 5.5 % pour l’économie française. Aujourd’hui, le taux de chômage en Allemagne est de 5…
Comme le montre l’Etude de l’IREF[[à paraître le 16 mai prochain]], entre 2010 et 2013, les collectivités locales anglaises ont supprimé 100 000 postes de fonctionnaires. Sur la même période…
Le taux de chômage aux Etats-Unis a rejoint le niveau précédant la crise : 6.3 %. Il est vrai que le taux d’emploi y est encore bas : 59 %…
On connaît les modèles danois ou allemand. Dans ces deux cas, grâce à l’instauration de la flexibilité dans le travail, on a réussi à réduire le taux de chômage. Mais…
En France, c’est dans la région du Languedoc-Roussillon que se trouve le taux de chômage le plus élevé : 14 %, contre 10.5 % pour le niveau national. Aux Etats-Unis,…
Dans son ouvrage, « Le capital au XXIème siècle », aussi imposant que sa précédente somme sur « Les hauts revenus en France au XXème siècle », Thomas Piketty amasse de très nombreuses données sur l’évolution des patrimoines dans plusieurs pays européens et aux Etats-Unis. Ces informations permettent de mieux connaître le rapport de nos sociétés au capital et la distance entre les plus riches et les plus pauvres. Sauf que l’auteur en fait un usage trompeur, dénaturé à la manière du matérialisme scientifique du XIXème siècle.
A la façon des auteurs marxistes, il élève son discours à la prétention d’une démonstration scientifique. Il ne veut pas seulement convaincre, il veut asséner une vérité, la sienne, dont les formules mathématiques qu’il présente seraient la raison. Certes, il indique « qu’il faut se méfier de tout déterminisme économique en cette matière » (page 47), mais il utilise l’économétrie pour annoncer la répartition des richesses attendue au XXIème siècle comme s’il n’avait guère de risques, voire aucun, de se tromper. Et ce tableau considère que l’écart entre riches et pauvres tendra à s’élargir inéluctablement, quand bien même il reconnaît que ce fut l’inverse au XXème siècle. Il poursuit les courbes comme Malthus au XVIIIème siècle ou le Club de Rome dans les années 1970 le faisaient pour prédire que le monde entier allait mourir de faim ! Il conteste la courbe en cloche des inégalités de Kutznets pour tracer d’autres lignes qui méconnaissent l’humain. Il note que « Marx a totalement négligé la possibilité d’un progrès technique et d’une croissance continue de la productivité » (page 28) dans sa théorie d’une accumulation infinie du capital jusqu’à provoquer la mort du capitalisme, mais il reproduit autrement une théorie de la croissance sans fin des patrimoines.
En synthèse :
– Thomas Piketty propose des courbes statistiques comme Malthus au XVIIIe siècle ou le Club de Rome dans les années 1970
– La théorie de Piketty sur une croissance sans fin des patrimoines ne résiste pas à l’analyse des faits
– Il y a d’abord une confusion entre capital (productif, financier, immobilier) et patrimoine cessible
– Thomas Piketty soutient que, pendant les 20 siècles passés, le taux de rendement du patrimoine se serait situé à 4 points au-dessus de la croissance
– Or, il faut déjà savoir comment il a pu obtenir des données sur 2 000 ans ?? C’est absolument impossible
– Par ailleurs, contrairement à ce qu’il soutient, en moyenne, le rendement nominal du patrimoine net des ménages ne peut pas être supérieur au taux de croissance économique
– Si les calculs de Piketty étaient justes, les 1 % des plus riches devraient posséder toutes les richesses disponibles d’ici 2016 !
– Les calculs de Piketty sont faux car il méconnait la réalité : l’économie n’est pas figée, le capital est épargné, réinvesti ou même dilapidé ; la mobilité sociale est extrêmement importante et les inégalités ne sont pas rigides