En 2013, les Etats-Unis ont exporté environ 106 millions de tonnes de charbon, ce qui représente pratiquement le double qu’en 2000. Paradoxalement, l’exploitation du gaz et du pétrole de schiste,…
libre-échange
La culture du seul maïs transgénique (MON810, produit par la société Monsanto) autorisé par l’Union européenne vient d’être interdite en France. C’est la troisième fois depuis 2008 que ce maïs…
Produire et exporter le « made in France » : programme très populaire, mais qui ne peut se réaliser que si les entreprises veulent rester ou s’installer en France. Or, elles fuient l’enfer fiscal et réglementaire. A l’étranger les impôts sur les sociétés sont beaucoup moins élevés qu’en France et le cadre juridique est stable et attractif.
La France voudrait à la fois fermer ses frontières aux produits étrangers et exporter plus. Elle aimerait que ses multinationales se développent à l’étranger, mais qu’elles payent toutes leurs impôts en France. Et constatant que les grandes entreprises font surtout leurs profits au-delà de nos frontières, la France les accuse d’optimisation fiscale confinant à la fraude. Plutôt que de s’interroger sur les déficiences structurelles de l’économie française qui ploie sous le poids de l’Etat, celui-ci pointe du doigt les grandes entreprises étrangères pour en faire de faciles boucs émissaires.
Frais de personnel : ils sont deux fois plus élevés à la Banque de France qu’à la Bundesbank
C’est l’une des conclusions de notre Etude comparative Banque de France vs Bundesbank. D’un côté, 1.45 Mds d’euros, de l’autre, 700 millions d’euros ! Pour ce qui est du coût…
• Coût de la fabrication des billets : 34 % de plus que ses concurrents
• Frais de personnel de la Banque de France : 2 fois plus que la Bundesbank (4 000 employés de plus !)
• Salaires à la Banque de France : 24 % de plus qu’à la Bundesbank
• Coût des retraites : 300 Millions d’euros de plus pour la Banque de France
En 2011, les Etats-Unis étaient encore un pays importateur de matières pétrochimiques. A partir de 2018, le pays sera un grand exportateur de matières pétrochimiques avec au moins 30 Mds de dollars d’excédents. Tout cela grâce à l’exploitation du pétrole et du gaz de schiste. C’est ce que la Grande-Bretagne a compris également, car elle vient d’annoncer un partenariat avec Total.
Cette note, rédigée par Lucas Léger, chercheur à l’IREF et auteur d’un ouvrage récent sur la mondialisation, rappelle l’irréalisme et les dangers du « protectionnisme modéré » à la mode dans les médias. Non, la mondialisation ne crée pas le chômage, ne diminue pas les salaires et n’accroît pas les inégalités.
L’Etat français peut-il interdire aux frontaliers de s’assurer en Suisse ? La santé fait-elle partie du domaine régalien ? On peut en douter quand on observe la faillite de la Sécurité Sociale et quand on voit les performances de systèmes privés et concurrentiels en Allemagne, Suisse et Pays Bas, telles que les a présentées le rapport très récent de l’IREF.
Les Editions du Muscadier présentent en un seul et même ouvrage les arguments pour ou contre la mondialisation. Quel est le résultat ? On peut voir d’un côté la faible argumentation et les mensonges des altermondialistes et, de l’autre, l’analyse de Lucas Léger, chercheur à l’IREF, qui rappelle que la mondialisation a enrichi tous les pays, créé des emplois, et que sans libre échange on n’aurait jamais connu ni la Renaissance ni la Révolution Industrielle ni la fin du Tiers Monde.
Les adversaires du mondialisme se réfèrent volontiers à la concurrence déloyale des pays émergents. Dans une étude bien documentée, Lucas Léger, chercheur à l’IREF, démontre que non seulement les échanges avec la Chine ne sont pas en cause, mais aussi qu’une politique protectionniste accentuerait l’écart avec notre principal compétiteur : l’Allemagne.