L’économie américaine est en plein boom et le chômage connaît l’un des plus bas taux depuis des années. Fin mars, les inscriptions au chômage atteignaient le niveau de…1973. Du jamais…
jeunesse
Dans L’Etat culturel. Essai sur une religion moderne (1991), Marc Fumaroli souligne les origines vichystes d’une politique qui se dit au service de la culture mais qui, en réalité, (re)distribue des « produits culturels » comme s’il s’agissait de tickets de rationnement. Cette volonté des politiques à vouloir instiller de la culture chez les Français – jeunes ou vieux – à travers des institutions, organisations et autres manifestations, s’est perpétuée depuis les années noires et les liens ne semblent pas faiblir. Il faut néanmoins se mettre au diapason de la technologie et la nouvelle trouvaille du ministère de la Culture n’y manque pas.
Pour le Premier ministre, Edouard Philippe, il s’agirait d’une « révolution copernicienne ». C’est la réforme de l’apprentissage bâtie autour d’une vingtaine de mesures. Celles-ci ne feront pas une « révolution » et risquent même de rendre le système difficilement gérable à terme. Et la réforme proposée est encore loin de ressembler à celles des pays qui ont le mieux réussi dans ce domaine.
Avec une vraie réforme, le bac pourrait devenir un examen indépendant du ministère et de l’Etat. A l’instar des concours d’anglais (TOEIC, TOEFL) bien connus des étudiants, ou de français (DELF) mieux connus des étrangers, il validerait des compétences dans une parfaite objectivité.
Fin du tirage au sort ? Mais pour faire quoi ? La réforme pour « canaliser l’accès à l’Université » est pleine d’ambiguïtés et ne propose pas les mesures dont aurait besoin le système universitaire français. D’un côté, le bachelier devra avoir le « profil requis » pour entrer à l’Université, mais, de l’autre, il gardera le « dernier mot » pour choisir sa filière. Et il n’y a rien dans le projet du gouvernement concernant une vraie sélection à l’entrée. Car – faut-il encore le rappeler ? – l’accès à l’Université est un droit mais pas un dû ! Il ne s’agit pas de l’école primaire mais des études supérieures. Ça se mérite ! D’autant plus que presque 50 % des étudiants ne passent pas la première année de fac !
La réforme du système scolaire britannique commence à porter ses fruits. Les « écoles libres » créées à partir des années 2010 profitent à tous les enfants et affichent de très bons résultats.
Mortalité infantile dans le monde : – 73 % entre 1960 et 2015
N’en déplaise à M. Mélenchon qui prépare la révolution, le monde se porte beaucoup mieux depuis que le marxisme recule. En effet, selon la Banque Mondiale, la mortalité infantile a…
Solidarité intergénérationnelle : levons le frein fiscal pour faire circuler le capital
Le gouvernement entend augmenter de 1,7 point la CSG sur les pensions de la majorité des retraités. Pour justifier cette ponction supplémentaire et ciblée, le nouveau président a invoqué à plusieurs reprises l’argument de la solidarité intergénérationnelle, laquelle implique que les générations les plus âgées soutiennent financièrement les plus jeunes. Il est vrai que les retraités sont ceux qui, globalement, disposent des patrimoines les plus conséquents ; ce qui s’explique aisément par le processus naturel d’accumulation ; mais aussi par l’existence d’une fiscalité confiscatoire sur les donations, l’une des plus élevées et complexes de l’UE. Aussi conviendrait-il de lever le frein fiscal sur ces donations afin d’assurer une meilleure circulation du capital entre les différentes générations ; il va sans dire que cette option serait plus légitime que celle consistant à acculer injustement les retraités afin de surtaxer leur pension de retraite.
La jeunesse fait l’objet de toutes les attentions de l’Etat : tout bachelier a accès à l’université, tout est fait pour favoriser les emplois jeunes et, dernière mesure en date, un « Pass culture ». Résultat de cette bienveillance de l’Etat : le tirage au sort pour accéder à l’université et le chômage massif des jeunes. Quant au Pass culture, va-t-il réellement permettre le libre choix ou faudra-t-il se plier aux priorités étatiques ?
Les exemples étrangers montrent que pour avoir une école efficace ce qui compte ce n’est pas le nombre d’élèves par classe mais l’autonomie et le travail.