Dans une récente Etude intitulée «Plus de dépenses publiques, c’est moins de croissance», de novembre 2013, l’IREF avait démontré que, dans une trentaine de pays, les Etats, qui utilisaient le…
investissement
La qualité de la reprise reste discutable. En attendant, les banques doivent faire face à une nouvelle réglementation, et les investisseurs cherchent des rendements plus élevés avec de nouveaux instruments financiers.
Innovation : malgré les 12 milliards d’euros et tout un tas de « machins », la France est à la traîne
Les organismes et les aides ne manquent pas : après l’ANVAR (Agence nationale pour la valorisation de la recherche), on a eu OSEO, un établissement public sous contrôle de la…
Mi-février, les salariés des usines Volkswagen basées à Chattanooga dans le Tennessee, ont voté contre la volonté du principal syndicat américain, United Auto Workers (UAW), de les représenter auprès de…
Une invitation des patrons de groupes internationaux serait-elle suffisante ? Pour l’instant, le défaut d’attractivité de notre pays s’inscrit dans les chiffres : 77 % d’investissements directs étrangers en moins pour cette année…. Mais quels sont en réalité les facteurs d’attractivité ? Le « Conseil stratégique d’attractivité » peut-il les améliorer ?
Autrefois l’Etat de la ruée vers l’or et personnification du rêve américain, la Californie est devenue en quelques années l’un des états les plus hostiles au développement des entreprises. Une…
Remarque pertinente du Professeur Florin Aftalion : le mot « bénéfice » a disparu du débat public pour être remplacé par celui de « marge ». Ce glissement sémantique n’est pas anodin : le bénéfice va aux chefs d’entreprises et aux actionnaires tandis que la marge est sous contrôle de l’Etat !
Les marges des entreprises françaises n’ont cessé de baisser depuis des années, compromettant l’investissement et l’emploi. Pourtant, il existe plus de 400 aides pour les seuls artisans et 5 000 aides publiques pour les entreprises en général. Mais les TPE et PME ne s’y retrouvent pas, à cause de leur complexité. Les aides ne vont pas aux entreprises les plus exposées à la concurrence.
C’est la hausse des actifs des fonds de pension roumains en 2013.
A la fin des années 1990, la Roumanie, accompagnée par la Banque Mondiale, a lancé une importante réforme des retraites instaurant plusieurs piliers dont un par capitalisation. Malgré la crise économique, les 8 fonds de pension qui gèrent ce pilier ont connu une hausse de leurs actifs de 11.75 % en 2013 après 10.5 % en 2012. 95 % des investissements de ces fonds ont été faits dans l’économie roumaine et leurs actifs représentent aujourd’hui plus de 3 Mds d’euros. Et environ 6 millions de personnes (sur une population totale de 23 millions) sont affiliées (l’affiliation à la capitalisation se fait en fonction de l’âge).
France, l’impact des fonds de pension sur l’emploi
La vraie réforme des retraites est le passage à la capitalisation. L’IREF en a calculé les performances chiffrées : des retraites d’un montant supérieur au dernier salaire perçu. C’est ce vers quoi se sont orientés la plupart des pays européens, comme les Pays-Bas. Mais la retraite par capitalisation est gérée par les fonds de pension qui créent des emplois car ils investissent dans les entreprises et l’immobilier.
L’IREF a calculé ce que les fonds de pension pourraient apporter à la France en termes d’emplois.
• Si les fonds de pension en France étaient aussi dynamiques qu’aux Pays-Bas, investissant alors près de 4 milliards de dollars par an, ils permettraient la création de 264 000 emplois sur la période 2013-2017
• Si des fonds de pension participaient à des investissements à hauteur de 1 milliard d’euros par an, cela représenterait la création de 88 000 emplois à horizon 2017, c’est-à-dire une baisse de plus de 2% du chômage.
• Un emploi créé par des fonds de pension en France coûterait 2 fois moins cher qu’un emploi d’avenir !
La dégradation de la note souveraine de la France par Standard & Poors fait écho au recul du pays dans le classement Doing Business 2013. Ces deux événements traduisent en réalité un même phénomène : la méfiance des investisseurs à l’égard d’une économie morose. Dans ce contexte, les expériences américaine et néerlandaise apportent une solution simple, bien qu’inattendue, qui consiste à orienter les investissements des fonds de pension vers l’économie réelle, et en particulier à destination des secteurs les plus touchés par la crise.