Quel est le point commun entre les socialistes Claude Bartolone, Pierre Moscovici, Jérôme Guedj, l’UMP Xavier Bertrand, le Vert Daniel Cohn-Bendit, les Front national Marine le Pen et Florian Philippot et la revue Marianne ? C’est l’antilibéralisme ! Tous ont trouvé le remède parfait à la situation économique désastreuse de la France : plus d’interventionnisme et moins de libertés économiques.
institutions européennes , commission, parlement européen, etc.
Faute de recettes suffisantes, les Etats organisent la lutte contre la concurrence fiscale. Les comptes consolidés de sociétés ne seront plus prétextes à jouer sur les différences entre pays où leurs divers établissements opèrent : plus de frontières fiscales, une vraie prison mondiale !
Il faut 20 milliards d’euros pour maintenir le déficit budgétaire en dessous de 3 % en 2014. Où les trouver ? Dans des impôts nouveaux, bien déguisés, mais mieux encore avec des bonus malus et des prix différents en fonction du revenu des acheteurs (gaz, électricité, etc.). La créativité fiscale ne se dément pas : des impôts à tous les étages.
Question qui ne se pose pas seulement en France, où le système judiciaire est en général critiqué, notamment pour ses lenteurs, mais dans l’ensemble des pays européens. Une étude économétrique rigoureuse commandée par l’IREF au professeur Stefan Voigt et Nora El Bialy (Université de Hambourg) aboutit à des conclusions dont nos gouvernants devraient tenir compte.
Finances publiques et réglementation bancaire : où en est l’Europe ?
L’IREF a demandé à l’un de ses administrateurs, le Professeur Enrico Colombatto (Université de Turin) de faire régulièrement le point sur les mesures prises ou envisagées au niveau des autorités européennes. En 2012, la sortie de crise n’a pas été facilitée par les options de Bruxelles. Qu’en sera-t-il pour 2013 ?
La règle d’or implique l’élimination des déficits budgétaires : c’est ce qu’on croit. Mais en fait le traité européen soumis à ratification laisse place à beaucoup d’approximations. La vraie solution : baisser les dépenses publiques.
Châtier les Français qui quittent le pays pour des raisons fiscales : les candidats s’en occupent activement ! Leur préoccupation n’est pas seulement financière, puisqu’il existe avec des pays comme la Suisse des accords de remboursement des impôts. Leur volonté est d’imposer une morale d’Etat : cette menace contre la liberté individuelle est dénoncée par Maître Jean-Philippe Delsol, avocat fiscaliste administrateur de l’IREF.
La récession menace les budgets puisque les recettes fiscales diminuent. Ces déficits, en dessous de 3 % du PIB, n’ont pas inquiété ceux qui ont signé les accords de Bruxelles. Mais ils ont avalisé aussi la possibilité de « déficits structurels » qui n’ont rien à voir avec les aléas de la conjoncture. Ce laxisme n’a pas échappé à la vigilance de Maître Jean-Philippe Delsol, administrateur de l’IREF.
« Dernière chance pour sauver l’Europe », « Accord historique à l’Elysée » : serait-ce la grande idylle dans le couple franco-allemand ? Certains grands médias l’ont laissé croire. En fait, Angela Merkel n’a pas accepté les requêtes françaises et on reste sur une promesse de révision des traités naguère destinés… à sauver l’Europe. Nicolas Lecaussin, directeur du développement à l’IREF, détaille les divergences.
Les gens de Bruxelles ne perdent pas leur temps. Ils viennent de réglementer la taille des bananes et l’hydratation des eaux. Ces découvertes newtoniennes ont intrigué Lucas Léger, chercheur à l’IREF.