Le Figaro Economie présente l’étude de l’IREF consacrée aux ratés et aux gaspillages de la politique industrielle française. Lire.
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• Moins d’emplois dans l’industrie signifie-t-il plus de chômage ? Ce n’est pas ce que disent les chiffres
• Moins d’industrie équivaut-il à une croissance en berne ? Non, comme nous le montre le Royaume-Uni
• L’industrie n’a pas besoin des béquilles que l’Etat lui offre, elle a besoin que l’Etat cesse de lui casser les jambes
De quelques dizaines de millions à 2 milliards d’emplois supprimés d’ici 2030 dans le monde[[MIT Technology Review, Every study we could find on what automation will do to jobs, in one chart, 25/01/18]] : l’éventail des prédictions de l’impact de l’intelligence artificielle (IA) et de la robotisation sur le travail est aussi large que le nombre d’experts et d’études sur le sujet. Depuis que les innovations technologiques révolutionnent nos vies, des prédicateurs avisés nous ont toujours fait craindre un chômage de masse qui n’est jamais venu. L’IA dérogerait-elle à cette règle ?
La Tribune de Nicolas Lecaussin sur les privatisations est publiée dans la revue Entreprendre (septembre 2017). Lire.
Plus d’informatique c’est plus d’emplois : 53 millions d’emplois créés !
Le milliardaire Bill Gates s’est prononcé récemment en faveur d’une éventuelle taxe sur les robots afin – dit-il – de protéger les emplois.
Dans le classement des pays les plus innovants réalisé par le Forum Economique Mondial, la France est assez mal classée, seulement à la 21ème place.
Certains veulent nous faire croire que les robots sont les ennemis des employés. Ce sont surtout ceux qui ne veulent pas faire des réformes. Car les statistiques sont claires. Selon Eurostat, dans un pays industrialisé comme l’Allemagne, il existe 6 fois plus de robots qu’en France (180 000 contre 30 000). Et le taux de chômage y est plus de 2 fois moins élevé (4.2 % contre 9.9 %).
L’actualité offre parfois des rapprochements intéressants. Ce fût le cas ces derniers jours avec les indignations des politiques de tous bords à propos de l’arrêt de l’activité de l’usine Alstom de Belfort, et avec la grève – beaucoup moins médiatisée – des salariés de la centrale nucléaire de Fessenheim. Alors que la décision de fermeture de l’usine de l’industriel français est pleinement justifiée par la rationalité économique, celle de la centrale nucléaire n’est que politique.
Alstom, l’un des leaders mondiaux dans le transport ferroviaire, vient d’annoncer la fermeture, d’ici à 2018, d’un de ses site de production, situé à Belfort. Depuis, on assiste à une nouvelle polémique politico-médiatique dans le contexte de la campagne présidentielle, jusqu’à prôner la nationalisation d’Alstom au Front de gauche. Pourtant, la simple logique économique nous prouve que ce choix est nécessaire et permettra de rapatrier la main d’oeuvre sur d’autres sites plus rentables.
La peur de la machine qui remplacerait le travail de l’homme est de nouveau à la mode. Elle sert d’ailleurs de prétexte à l‘Etat pour distribuer des subventions, et aussi à de nombreuses organisations semi-privées ou privées qui peuvent surfer sur cette peur en vendant leurs « connaissances » sur le sujet. Mais faut-il vraiment craindre l’invasion des robots ? Si l’on regarde l’histoire récente, plus les technologies se sont développées, plus le nombre d’emplois a augmenté.