L’article de Jean-Philippe Delsol est publié dans Le Figaro (21/05). Lire. En ordonnant un confinement qui n’était qu’un des choix possibles, les pouvoirs publics sont comptables du préjudice subi par…
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2 000 milliards ! 2000 milliards… qui dit mieux ? Aux enchères du coronavirus, ce sont les Etats-Unis qui l’ont emporté en volume de l’enveloppe de secours. L’Europe a mis 1 000 milliards, mais ses pays membres ont également contribué. L’argent public coule à flots et la planche à billet fonctionnera sans limites.
M. Macron, pour sauver l’industrie française, baissez les charges, les taxes, les impôts et réformez l’Etat !
Le président de la République était en visite il y a quelques jours sur le site de l’ancienne usine Whirlpool à Amiens, là où, entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2017, il s’était déplacé pour promettre aux 300 salariés qu’il allait sauver l’usine menacée par une délocalisation. Aujourd’hui, il ne reste que 44 employés sur le site qui va très probablement bientôt fermer. M. Macron a échoué, comme d’ailleurs beaucoup d’autres politiques qui ont fait ce genre de promesses avant lui.
Pendant que la taxe Gafa est en train de faire pschitt chez Amazon qui la refacture à ses partenaires français, le mois d’août a été propice pour liquider en catimini le projet désastreux de l’Etat dans la création d’un « cloud » souverain français. Face à la domination des géants américains dans le « cloud », l’Etat français avait décidé en 2012 d’investir 150 millions d’euros pour créer un service numérique dans les « nuages » à la française.
Dans la légende antique, les Danaïdes furent condamnées, aux Enfers, à remplir sans fin un tonneau troué. Il en ira de même désormais pour les contribuables avec Ascoval. Cette histoire sans fin est celle de l’obsession idéologique du gouvernement. Décidée par le jugement de la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg ce jeudi 2 mai 2019 en faveur de British Steel, la reprise d’Ascoval représente un financement public français de 47 millions d’euros de fonds publics apportés par l’Etat (25 millions d’euros), la région Hauts-de-France (12 millions d’euros) et Valenciennes Métropole (10 millions d’euros). Mais au surplus, les fonds que doit apporter British Steel, soit 47,5 millions d’euros, risquent bien d’être payés par le contribuable anglais. En effet, aussitôt la décision du tribunal connue, British Steel a fait savoir qu’elle était elle-même au bord de la faillite et attendait une aide de l’ordre de 100 millions d’euros de la part du gouvernement anglais.
Deux ouvrages remarquables et très complémentaires livrent leur vison de l’intelligence artificielle, l’IA. Tous deux sont écrits par des auteurs particulièrement compétents en ce domaine et leurs conclusions se rejoignent sans ambages pour remettre l’IA à sa juste place.
Le succès auprès des lecteurs de notre comparaison chiffrée entre le nombre de robots et le taux de chômage nous a incités à approfondir le sujet en comparant aussi l’évolution du taux d’emploi des pays à fortes intensité robotique sur les deux dernières décennies. Et les résultats sont révélateurs : nous avons remarqué que depuis la crise de 2008, leur taux d’emploi croit au rythme des avancées robotiques des entreprises.
Ce tableau nous montre bien que l’intensité robotique sur le marché du travail n’a pas de corrélation nette avec le taux de chômage. On remarque même que l’Allemagne, comme la…
Il y a seulement quelques jours, lors des manifestations organisées par les syndicats de fonctionnaires, les analystes se posaient la question de l’efficacité de notre fonction publique. Le président américain vient de leur donner une sérieuse piste de réflexion. Le 25 mai dernier, il a signé trois décrets qui donnent la possibilité à l’administration fédérale de licencier très facilement les fonctionnaires qui ne sont pas performants. L’un des ordres exécutifs a pour but de faciliter la tâche des agences qui licencient des employés peu performants et rend encore plus difficile pour ces employés la dissimulation des informations défavorables les concernant lorsqu’ils cherchent à être réembauchés dans une autre agence. L’ordre exécutif raccourcit aussi le délai pour les plans d’amélioration du rendement (PEP). En fonction de l’agence, une période PEP peut durer entre 60 et 120 jours, mais le décret raccourcit cette période à 30 jours pour tous les fonctionnaires de l’administration.
Au lieu de « débloquer » 1.5 Mds d’euros, on aurait mieux fait d’encourager l’innovation par moins d’Etat, de bureaucratie et d’impôts. Mais les politiques aiment les rapports et l’interventionnisme, même s’il est inutile et coûteux.