« Si je suis élu Président de la République, je m’engage à développer les monnaies complémentaires en France », c’est l’appel lancé par Philippe Herlin aux candidats à travers cet ouvrage. On sait très bien que la crise n’est pas finie. On sait moins comment en sortir. L’auteur, chercheur en finances et chargé de cours au CNAM, ne se contente pas de rappeler les principales causes de l’effondrement du système, il donne aussi des pistes pour le remplacer. Il vaut mieux penser déjà à l’après euro, cette monnaie politique, et favoriser la concurrence monétaire grâce aux monnaies complémentaires. Voici un essai rafraîchissant face à un discours économique ambiant complètement déphasé. Achetez le livre.
finances publiques
Pas de consensus européen ni mondial, échec de la taxe appliquée par les Suédois, diminution des facultés d’emprunt pour les Etats : trois raisons au moins pour ne pas appliquer…
Les banques portent une lourde responsabilité dans la crise financière. Elles ont payé leur légèreté et leurs artifices (comme la titrisation des créances douteuses). Mais elles ont été largement encouragées par les Etats, eux-mêmes débiteurs peu fiables. Aujourd’hui, Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, rappelle que l’Etat n’est d’aucun secours pour les banques, et devrait réduire ses dépenses au lieu d’augmenter les impôts.
Le « plan de rigueur » annoncé par le gouvernement entend réduire le déficit (en 2013) en augmentant les impôts de 11 milliards, tandis que l’Etat se contente d’1 milliard d’économies. De plus, la nouvelle fiscalité est dissuasive et spoliatrice, de sorte que les recettes publiques ne seront pas au rendez-vous.Praticien de la fiscalité, Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, dénonce les erreurs et injustices.
Le jeu du gouvernement pakistanais et de son armée est de plus en plus ambigu. Si les dépenses militaires représentent 9 % du PIB, les impôts ne rentrent pas, faute de réforme fiscale, le FMI a suspendu son aide, et la « rente géostratégique » servie par les Occidentaux est remise en question. Danger pour la paix ? L’IREF propose cette étude de Frédéric Lass.
Invité par l’IREF et l’Institut Thomas More à débattre de la réforme fiscale en France et en Allemagne, le sénateur Jean Arthuis a exposé ses idées dans un livre qui vient de paraître. On ne peut qu’applaudir. Pour le constat d’abord. La dette de la France atteint 2 000 Milliards d’euros auxquels s’ajoutent les 1 000 Milliards de retraites garantis par l’Etat et… non provisionnés.
Le gouvernement britannique s’impose la rigueur, mais en même temps allège les charges fiscales sur les entreprises. D’après Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, c’est un retour salutaire à « l’économie de l’offre » de Reagan et Thatcher .
Dans une noté conjoncturelle, Patrick Artus, chef économiste à la banque Natixis, écrit que « l’Allemagne devrait accepter le fédéralisme dans la zone euro pour son propre intérêt. » Autrement dit, les Allemands devraient aider les autres pays à sortir du marasme financier et à booster leur consommation. D’une part, il n’y a aucune volonté dans le pays d’aider les autres pays qui n’ont pas les réformes nécessaires pour s’en sortit.
Tout n’est donc pas perdu, mais tout peut être gagné avec courage et persévérance. C’est la conclusion à laquelle parvient Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, quand il observe les politiques courageuses qui sont menées aujourd’hui dans le monde. Et en France ?
Qui remplacera Philippe Seguin à la présidence de la Cour des Comptes ? Pourquoi pas quelqu’un issu du privé ? Les Anglais ont une Cour des Comptes (National Audit Office) dont le président et les membres sont presque tous issus du privé, et les finances publiques sont ainsi sous bonne garde. Nicolas Lecaussin nous décrit le système anglais.