Aux Etats Unis, l’administration fédérale doit se plier à la volonté de la majorité parlementaire dans le domaine des finances publiques. Le « blocage » des dépenses est-il de nature à compromettre la reprise de l’économie américaine ?
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Finances publiques et réglementation bancaire : où en est l’Europe ?
L’IREF a demandé à l’un de ses administrateurs, le Professeur Enrico Colombatto (Université de Turin) de faire régulièrement le point sur les mesures prises ou envisagées au niveau des autorités européennes. En 2012, la sortie de crise n’a pas été facilitée par les options de Bruxelles. Qu’en sera-t-il pour 2013 ?
La mondialisation n’est vue que comme l’émergence d’une concurrence dangereuse. Faux : elle est l’occasion d’élargir les débouchés dans des pays relativement épargnés par la crise. La preuve en est apportée par Lucas Léger, chercheur à l’IREF : les entreprises françaises qui réussissent sont celles qui ne visent pas la France ou l’Europe, mais le reste du monde.
Tout ce que vous voulez savoir sur les collectivités locales se trouve dans cet ouvrage écrit par Gérard Bramoullé, professeur des universités, agrégé des facultés de sciences économiques. Elus et fonctionnaires, contribuables et citoyens, pourront trouver dans cet ouvrage la mesure de l’ampleur des dégâts, mais aussi une analyse approfondie de leurs causes et des pistes de réflexion originale pour en sortir.
« Si je suis élu Président de la République, je m’engage à développer les monnaies complémentaires en France », c’est l’appel lancé par Philippe Herlin aux candidats à travers cet ouvrage. On sait très bien que la crise n’est pas finie. On sait moins comment en sortir. L’auteur, chercheur en finances et chargé de cours au CNAM, ne se contente pas de rappeler les principales causes de l’effondrement du système, il donne aussi des pistes pour le remplacer. Il vaut mieux penser déjà à l’après euro, cette monnaie politique, et favoriser la concurrence monétaire grâce aux monnaies complémentaires. Voici un essai rafraîchissant face à un discours économique ambiant complètement déphasé. Achetez le livre.
Pas de consensus européen ni mondial, échec de la taxe appliquée par les Suédois, diminution des facultés d’emprunt pour les Etats : trois raisons au moins pour ne pas appliquer…
Les banques portent une lourde responsabilité dans la crise financière. Elles ont payé leur légèreté et leurs artifices (comme la titrisation des créances douteuses). Mais elles ont été largement encouragées par les Etats, eux-mêmes débiteurs peu fiables. Aujourd’hui, Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, rappelle que l’Etat n’est d’aucun secours pour les banques, et devrait réduire ses dépenses au lieu d’augmenter les impôts.
Le « plan de rigueur » annoncé par le gouvernement entend réduire le déficit (en 2013) en augmentant les impôts de 11 milliards, tandis que l’Etat se contente d’1 milliard d’économies. De plus, la nouvelle fiscalité est dissuasive et spoliatrice, de sorte que les recettes publiques ne seront pas au rendez-vous.Praticien de la fiscalité, Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, dénonce les erreurs et injustices.
Le jeu du gouvernement pakistanais et de son armée est de plus en plus ambigu. Si les dépenses militaires représentent 9 % du PIB, les impôts ne rentrent pas, faute de réforme fiscale, le FMI a suspendu son aide, et la « rente géostratégique » servie par les Occidentaux est remise en question. Danger pour la paix ? L’IREF propose cette étude de Frédéric Lass.
Invité par l’IREF et l’Institut Thomas More à débattre de la réforme fiscale en France et en Allemagne, le sénateur Jean Arthuis a exposé ses idées dans un livre qui vient de paraître. On ne peut qu’applaudir. Pour le constat d’abord. La dette de la France atteint 2 000 Milliards d’euros auxquels s’ajoutent les 1 000 Milliards de retraites garantis par l’Etat et… non provisionnés.