En pleine réforme des retraites, une fable redoutable nuit considérablement aux retraités, en faisant croire qu’ils sont quasiment les obligés de la population active, parce que les cotisations des actifs financent leurs pensions. Pour mieux réfuter cette mystification, nous la disséquerons dans un premier temps (I), puis nous la dissiperons à travers le triple spectre d’une approche juridique (II), assurancielle (III) et statistique (IV). Ceci fait, nous reviendrons brièvement sur les vérités à rétablir (V) et avant de conclure (VII), nous proposerons une synthèse (VI) qui montre qu’en réalité, les retraités ne sont ni des parasites, ni des assistés, mais bien des assurés ou des ayants-droit.
Exergue – Domaines d’expertise
Adversaires de l’étatisme, lisez Marc Fumaroli !
Le « témoin non engagé » qu’est Fumaroli n’a de cesse de critiquer « l’acide égalitariste » qui ronge notre société : « L’égalitarisme est une passion triste, insatiable, acharnée. La volonté de puissance qu’elle nourrit ne se contente pas de fictions, même juridiques. Elle veut régner sans partage sur une réalité dépouillée jusqu’à l’os de toute trace de diversité verticale ou horizontale… ». Cette pathologie égalitariste, quels dégâts terribles n’a -a-t-elle provoqués en « brisant les élans ambitieux de notre république méritocratique » !
Quel délice pour l’esprit, ces écrits ! Dans la première partie de l’ouvrage qui s’intitule Exercices d’admiration, on savoure toute une série d’essais et de portraits depuis la Renaissance jusqu’à aujourd’hui, de Corneille à Pietro Citati en passant par Stendhal, Proust, Scaha Guitry ou Julien Gracq. Ce qu’on appelle la vraie culture.
« Libérons-nous de l’idéologie ! » clame Fumaroli sans trop y croire. Nous, on y croit juste en le lisant. (Cet article a été publié dans l’Opinion en avril 2019)
Dans le fouillis du Grand Débat, il y a bien entendu ceux qui demandent de rendre l’impôt plus progressif. Mais ceux qui proposent une taxation proportionnelle des revenus, la flat tax, sont nombreux aussi. En janvier 2019, selon un sondage Harris 53% des Français y étaient favorables. Plusieurs parlementaires LREM, Bénédicte Peyrol et Roland Lescure, et la ministre Jacqueline Gourault ont évoqué une réforme en ce sens. Certains veulent simplement tailler dans les niches, mais derrière chacune, il y a un chien prêt à mordre sauf si cette suppression s’inscrit dans une réforme globale de l’impôt.
«Macron réussit à discréditer le libéralisme sans le pratiquer!»
La faillite de l’étatisme à la française est l’une des causes principales de nos maux économiques et sociaux, plaide Nicolas Lecaussin, le directeur de l’IREF dans son nouvel essai : Les donneurs de leçons : Pourquoi la France est en vrac !
L’IREF, Contribuables Associés et l’ALEPS vous convient à un colloque spécial sur le thème : « L’Europe : quel avenir pour nos libertés ? »
Recension de l’ouvrage de Christophe Farquet : Histoire du paradis fiscal suisse, Presses Universitaires de Sciences-Po, 2018
Qu’est-ce qu’un paradis fiscal ? Question compliquée s’il en est. Le magistrat Jean de Maillard l’admet dans un article publié dans l’Encyclopedia Universalis : « Définir un paradis fiscal et bancaire n’est pas chose aisée […]. L’appellation elle-même est plus journalistique que scientifique »[[Jean de MAILLARD, « [[PARADIS FISCAUX », Encyclopædia Universalis, consulté le 14 mars 2019.]].
La privatisation du groupe ADP fait craindre que l’État ne « brade » son patrimoine. Les adversaires de cette vente n’hésitent pas à évoquer le précédent des concessions autoroutières pour agiter le spectre d’une vente au rabais. Par ailleurs, certains restent convaincus que les infrastructures aé-roportuaires ne sont pas solubles dans un régime de propriété privée. Cet argument est-il valable ? Comment répondre à la crainte légitime d’une mauvaise gestion patrimoniale qui léserait les fi-nances publiques ?
Les donneurs de leçons nous ont dit que les dangers venaient de l’Amérique de Trump le « fou », du Brésil dirigé par le “fasciste” Bolsonaro ou bien de l’Autriche à la tête duquel il y a un autre « fasciste », le Premier ministre Kurz … C’est pourtant bien en France qu’on peut voir des scènes de guerre civile avec des groupes extrêmement violents d’anarcho-gauchistes qui cassent et pillent en toute impunité ! En plein centre de la capitale !
Pour Lénine, tous les moyens sont bons pour que la critique du capitalisme et l’avènement du communisme, tels que proposés par Marx, soient suivis d’effet. Au prix de la terreur et la violence, il faut se débarrasser des classes qui « exploitent le peuple » et instaurer la dictature du prolétariat. Il faut, d’abord, faire table rase du passé et planifier la nouvelle « société socialiste multilatéralement développée ». Ce que veut Lénine en 1917, c’est un nouveau monde qui serait, forcément, le « paradis sur terre » pour le peuple. Ces belles promesses ont entraîné des événements parmi les plus tragiques de l’Histoire et, pourtant elles font toujours rêver. C’est le cas, entre autres, de l’ancien ministre Nicolas Hulot qui, depuis qu’il a quitté ses fonctions, semble avoir passé la plus grande partie de son temps à potasser les classiques du totalitarisme.
Voulez-vous gagner très bien votre vie ? Postulez à l’Assemblée nationale ! Aimeriez-vous toucher des primes illégales ? Devenez haut fonctionnaire à Bercy ! Vous ne voulez plus payer d’impôts ? Devenez fonctionnaire en charge de la lutte contre l’évasion fiscale !