Qu’est-ce que la concurrence ? De l’incompréhension de cette notion découle une multitude de maux. Historiquement, la concurrence désigne l’état ou le processus qui résulte du droit de chacun d’entreprendre et de passer librement des contrats, sans souffrir de quelconques entraves réglementaires et fiscales.
Europe
A l’occasion du trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin, le Pew Research Center a publié une étude sur l’opinion publique en Europe. Elle révèle des tendances très intéressantes qui montrent que l’Europe centrale est la région du continent la plus optimiste concernant le capitalisme, l’économie de marché et la démocratie, là où la France est à la traîne. Ces informations parfois à contre-courant des discours actuels offrent une vision positive pour l’avenir du libéralisme en Europe.
Après le rejet de la candidature de Sylvie Goulard par le Parlement européen, le gouvernement français a proposé le nom de Thierry Breton pour le poste de Commissaire européen. S’il est accepté, M. Breton obtiendra le large portefeuille du marché intérieur. Il comprendra aussi la politique industrielle, le numérique ainsi que l’industrie de la défense et de l’espace.
La classe politique britannique s’entête à conclure un accord satisfaisant avec l’Union européenne. Mais un tel accord peut-il être obtenu sans dénaturer le résultat du référendum du 23 juin 2016 ? On peut en douter…Les données du problème sont connues. Pour l’Union européenne, un accord n’est envisageable que si le Royaume-Uni adopte ses réglementations.
Ainsi au terme de deux auditions successives et après un vote sans appel, le Parlement européen vient d’écarter définitivement la candidate française du portefeuille stratégique de commissaire en charge du…
L’histoire contient de nombreux exemples de ce qui se passe lorsque les politiciens prennent le contrôle de la monnaie. Peu d’entre eux finissent bien.
Christine Lagarde, risques et périls d’une politique keynésienne à la tête de la BCE !
La succession de Mario Draghi à la tête de la banque centrale européenne semble être assurée à Christine Lagarde. On peut s’interroger sur le caractère « politique » de la nomination ainsi que, par répercussion, sur la notion d’indépendance des banques centrales en 2019. En outre, quelles seront les conséquences en matière de possible normalisation de la politique monétaire en Europe ?
Dans une Tribune publiée sur le site du Figaro, l’actuel président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, ainsi que plusieurs anciens présidents de l’AN, François de Rugy, Claude Bartolone, Patrick Ollier, Jean-Louis Debré et Louis Mermaz, s’insurgent contre ce qu’ils appellent « l’ingérence étrangère dans les élections européennes ». D’après eux, une personne, Steve Bannon, essaie, « depuis un palace parisien », d’ « influencer les élections ». Les personnalités signataires tirent des conclusions bizarres et inquiétantes sur la présence de ce personnage, autrefois conseiller du président Trump mais qui ne l’est plus depuis août 2017. La démocratie française serait-elle si malade qu’un simple individu puisse la manipuler à partir de sa chambre d’hôtel ? Si c’était vrai, on pourrait commencer à se poser des questions sur la résilience et la représentativité de l’Assemblée.
Quoi que l’on puisse penser de la logique et des conséquences possibles du Brexit, les développements ayant suivi le referendum britannique du 23 juin 2016, et le « non » d’une majorité du peuple britannique à l’UE, ont de quoi faire réfléchir sur l’état de la démocratie. En effet, l’establishment politique digère souvent assez mal les résultats d’un referendum populaire. Parfois, on n’hésite pas à renvoyer le « peuple » à l’isoloir jusqu’à ce qu’il vote « comme il faut », comme en Irlande en 2009. Et c’est également ce qu’avait laissé entendre Theresa May le 21 mai – et qui a précipité sa chute. (Il y a bien sûr plus simple, comme en France où l’on fait revoter les parlementaires afin de contrer les résultats du referendum populaire, comme pour Maastricht et Lisbonne.)
Une trentaine de listes se sont présentées pour les élections européennes. Toutes se sont donné au cours de la campagne la mission d’en finir avec cette « mondialisation débridée qui répand la misère », ou du moins de la contenir. La « pensée unique illibérale » française dont parlait Jean-François Revel prend décidément tout son sens. Puisque tout le monde s’est disputé le titre de protectionniste en chef et que le parti arrivé en tête des élections est la formation la plus hostile au commerce international, il revient aux partisans de la rigueur intellectuelle de rétablir quelques données factuelles. Quel est le bilan de la mondialisation honnie de tous les partis politiques français ?