Sauver la planète et réduire le chômage : quelle performance ! Le gouvernement annonce la création de 100.000 emplois verts. Mais un emploi vert a pour particularité de supprimer plusieurs emplois réels. L’échec des emplois verts a été calculé dans tous les pays qui les ont essayés. L’IREF a montré qu’un emploi vert en France peut coûter jusqu’à 400 000 euros, presque 8 fois plus qu’un emploi dans le privé.
Emploi et chômage
Dans le dernier « Rapport sur la compétitivité dans le monde » réalisé par le World Economic Forum, la France est classée à la 141ème place (sur 144 pays !) pour ce qui est de la liberté d’embaucher (ce n’est pas une surprise) et à la 137ème place pour ce qui concerne les relations employeurs-employés (ce qui est inattendu pour un pays qui « protège » les travailleurs).
10 % : Taux de chômage de la France, ce qui lui vaut désormais une place de choix. Bien sûr, c’est moins que l’Espagne, ou que la Grèce, pays où le travail au noir est un sport national. Mais si l’on considère les pays les plus riches de la zone euro, la France est à la première place avec un taux de chômage de 10 % de la population active. Le taux de chômage en Allemagne et aux Pays-Bas est à 5.4 %, en Autriche à 5 % et en Belgique à 7 %.
Contrairement aux clichés, les riches sont déjà surtaxés : les 10 % des plus riches payent 70 % du total de l’impôt sur le revenu. Augmenter leurs impôts ne fait que baisser les rentrées fiscales. Taxer encore plus les riches c’est tuer les emplois car les grosses fortunes sont aussi créatrices d’entreprises.
L’expression à la mode laisse penser que la Bourse en général, et les cours en bourse d’une grande entreprise, sont à l’origine des « plans sociaux ». En fait, plusieurs exemples montrent qu’il y a corrélation négative entre cours de bourse et licenciements. L’ennemi de l’emploi n’est pas la Bourse, mais l’Etat.
Les chiffres du chômage enregistré fin avril 2012 confirme la hausse ininterrompue depuis des mois. Le taux de chômage atteint 9.7 % de la population active, le plus fort taux…
C’est le quotidien le Wall Street Journal qui se pose la question. En voulant réformer le code du travail italien et en particulier l’article 18 qui empêche les entreprises de plus de 15 employés de licencier, Monti s’attaque à un tabou. Il possède des arguments pour le faire : il est populaire et il ne souhaite pas se présenter aux élections. Il a aussi commencé par faire un travail pédagogique auprès de son peuple en montrant les conséquences néfastes de cette loi sur l’emploi. Un peu comme l’avait fait Margaret Thatcher …
Nicolas Lecaussin, co-auteur de l’ouvrage « A quoi servent les riches » (Lattès), est l’invité de l’émission « Carrément Brunet » sur RMC (lundi 9 avril de 13h à 14h) pour débattre de l’ouvrage.…
Les dernières statistiques du chômage confirment une embellie sur le marché de l’emploi américain. Environ 227 000 emplois ont été créés en février. Et ce qui est encore plus intéressant…
On n’embauche pas quand on ne peut pas licencier. Pour lutter contre le chômage massif, l’Espagne et l’Italie libèrent le marché du travail. Qu’attend la France ? L’IREF propose la suppression de l’article L1235 (1-6) du Code du travail qui fixe la procédure du licenciement.