Contrairement à ce que soutiennent certains partis politiques, les immigrés ne “prennent pas l’emploi des autres”. Bien au contraire, ils en créent… Deux Etudes américaines le prouvent parfaitement.
Emploi et chômage
Le taux de chômage aux Etats-Unis a rejoint le niveau précédant la crise : 6.3 %. Il est vrai que le taux d’emploi y est encore bas : 59 %…
En France, c’est dans la région du Languedoc-Roussillon que se trouve le taux de chômage le plus élevé : 14 %, contre 10.5 % pour le niveau national. Aux Etats-Unis,…
Dans son ouvrage, « Le capital au XXIème siècle », aussi imposant que sa précédente somme sur « Les hauts revenus en France au XXème siècle », Thomas Piketty amasse de très nombreuses données sur l’évolution des patrimoines dans plusieurs pays européens et aux Etats-Unis. Ces informations permettent de mieux connaître le rapport de nos sociétés au capital et la distance entre les plus riches et les plus pauvres. Sauf que l’auteur en fait un usage trompeur, dénaturé à la manière du matérialisme scientifique du XIXème siècle.
A la façon des auteurs marxistes, il élève son discours à la prétention d’une démonstration scientifique. Il ne veut pas seulement convaincre, il veut asséner une vérité, la sienne, dont les formules mathématiques qu’il présente seraient la raison. Certes, il indique « qu’il faut se méfier de tout déterminisme économique en cette matière » (page 47), mais il utilise l’économétrie pour annoncer la répartition des richesses attendue au XXIème siècle comme s’il n’avait guère de risques, voire aucun, de se tromper. Et ce tableau considère que l’écart entre riches et pauvres tendra à s’élargir inéluctablement, quand bien même il reconnaît que ce fut l’inverse au XXème siècle. Il poursuit les courbes comme Malthus au XVIIIème siècle ou le Club de Rome dans les années 1970 le faisaient pour prédire que le monde entier allait mourir de faim ! Il conteste la courbe en cloche des inégalités de Kutznets pour tracer d’autres lignes qui méconnaissent l’humain. Il note que « Marx a totalement négligé la possibilité d’un progrès technique et d’une croissance continue de la productivité » (page 28) dans sa théorie d’une accumulation infinie du capital jusqu’à provoquer la mort du capitalisme, mais il reproduit autrement une théorie de la croissance sans fin des patrimoines.
En synthèse :
– Thomas Piketty propose des courbes statistiques comme Malthus au XVIIIe siècle ou le Club de Rome dans les années 1970
– La théorie de Piketty sur une croissance sans fin des patrimoines ne résiste pas à l’analyse des faits
– Il y a d’abord une confusion entre capital (productif, financier, immobilier) et patrimoine cessible
– Thomas Piketty soutient que, pendant les 20 siècles passés, le taux de rendement du patrimoine se serait situé à 4 points au-dessus de la croissance
– Or, il faut déjà savoir comment il a pu obtenir des données sur 2 000 ans ?? C’est absolument impossible
– Par ailleurs, contrairement à ce qu’il soutient, en moyenne, le rendement nominal du patrimoine net des ménages ne peut pas être supérieur au taux de croissance économique
– Si les calculs de Piketty étaient justes, les 1 % des plus riches devraient posséder toutes les richesses disponibles d’ici 2016 !
– Les calculs de Piketty sont faux car il méconnait la réalité : l’économie n’est pas figée, le capital est épargné, réinvesti ou même dilapidé ; la mobilité sociale est extrêmement importante et les inégalités ne sont pas rigides
Manuel Valls l’a dit dans son Discours de politique générale. Et le ministre des Finances, Michel Sapin, l’a également rappelé dans une déclaration sur Europe 1 : « L’euro «trop…
Le salaire minimum représente environ 62 % du salaire médian en France alors qu’il n’est qu’à 47 % aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne. 15 points de moins par rapport à…
Le graphique ci-dessous rend compte parfaitement de l’échec du modèle social français. Il compare l’évolution du taux de chômage dans 4 pays (France, Grande-Bretagne, Allemagne et Etats-Unis) depuis début 2009…
De toutes les carences de l’économie italienne, c’est le chômage des jeunes (40 %) qui est la plus inquiétante. Le nouveau premier ministre, Matteo Renzi, s’y attaque en réformant le droit du travail, qui est néfaste et obsolète. Réussira-t-il là où Mario Monti a échoué ? Pourtant, ce qui s’est passé chez Fiat peut redonner de l’espoir.
Le nouveau Premier ministre italien, Matteo Renzi, n’a pas tardé à annoncer un vaste programme de réformes au sein desquelles figure celle du marché du travail, intitulée en anglais : « Jobs Act ». Le taux de chômage en Italie n’est pas beaucoup plus élevé que celui que subit la France : de 12.7 % en Italie contre 10.5 % en France ; mais ce sont les jeunes, de 16 à 25 ans, qui sont les plus touchés, avec un taux qui dépasse les 40 %.
Economie Matin reprend dans son édition du 10 mars les chiffres de l’IREF concernant les créations d’emplois aux Etats-Unis par rapport à la situation de l’emploi en France. Lire l’article.
Mi-février, les salariés des usines Volkswagen basées à Chattanooga dans le Tennessee, ont voté contre la volonté du principal syndicat américain, United Auto Workers (UAW), de les représenter auprès de…