La crise sanitaire entraîne une récession mondiale. Les conséquences sur l’emploi sont cependant asymétriques selon les pays et les secteurs.
Emploi et chômage
Trouver des saisonniers : découverte de cette France qui ne veut pas travailler
Jean-Philippe Delsol s’est récemment demandé, dans un article, si les Français voulaient encore travailler. C’est bien la question que se posent les exploitants agricoles et viticoles quand il s’agit de trouver des saisonniers. Voici un petit panorama de ce que mon exploitation viticole familiale de Charente a pu observer.
2.5 millions de créations d’emplois aux Etats-Unis : le marché plus fort que les experts et les politiques
Contrairement à toutes les prévisions, l’économie américaine a créé 2.5 millions d’emplois au mois de mai et le taux de chômage a baissé de 14.7 % à 13.3 % alors qu’on s’attendait à une forte hausse, jusqu’à 20 %. L’économie et le marché ont très bien réagi avec les débuts du confinement dans plusieurs Etats américains et le marché de l’emploi a repris sa vitesse de croisière d’avant la pandémie. On a trop vite oublié qu’en février, le taux de chômage aux Etats-Unis était à 3.5 % (celui des Noirs à 5.8 %, le taux le plus bas depuis 50 ans).
Certains, oui bien sûr. Mais pour beaucoup d’autres, ce n’est pas sûr. La question est iconoclaste. Et pourtant ! Les magasins ne rouvrent que lentement. Les grandes entreprises ont des…
Il y a 33 ans, le président américain Ronald Reagan interpellait Mikhaïl Gorbatchev devant le mur de Berlin pour lui demander de détruire ce mur. Deux ans plus tard, le socialisme semblait avoir définitivement perdu. Rien n’est moins sûr aujourd’hui.
2 000 milliards ! 2000 milliards… qui dit mieux ? Aux enchères du coronavirus, ce sont les Etats-Unis qui l’ont emporté en volume de l’enveloppe de secours. L’Europe a mis 1 000 milliards, mais ses pays membres ont également contribué. L’argent public coule à flots et la planche à billet fonctionnera sans limites.
Le chômage baisse en France et c’est évidemment très satisfaisant. Il est vraisemblable d’ailleurs que ces résultats sont en partie dus aux réformes du droit du travail engagées depuis deux ans et peut-être aussi à l’institution du PFU, la flat tax française à 30% sur les revenus mobiliers qui a encouragé l’initiative. Aussi imparfaites que soient les orientations de la présidence d’Emmanuel Macron, dont le libéralisme d’Etat repose sur cet oxymore et relève d’une incongruité inquiétante, elles ont infléchi la politique en faveur des entreprises.
Cocorico ! A chaque fois qu’une petite embellie apparaît sur le front du chômage, les politiques crient victoire. Les bons résultats sont dus à leur politique. Mais si le chômage augmente, il faut pointer du doigt la conjoncture internationale, la mondialisation ou l’euro. Il est vrai, le chômage a baissé l’an passé en France. Il se situe à 8.4 %. Une baisse de 3.1 % parmi les chômeurs de catégorie A. Mais il n’y a pas de quoi pavoiser. Le chômage a d’ailleurs baissé un peu partout dans le monde.
Pendant que la France est bloquée par les grèves à cause d’une réforme des retraites qui vise en réalité à étatiser et à nationaliser le système, aux Etats-Unis, les chiffres de l’emploi semblent indiquer que non seulement le pays n’est pas touché par le ralentissement mondial mais que la croissance économique pourra être plus forte que prévu.
« Faire plus avec moins ne marche nulle part ». Cette affirmation catégorique est assénée dans une tribune du Monde par plus de 140 collaborateurs de Radio France. Ces derniers s’inquiètent légitimement des suppressions de postes prévues dans le service public audiovisuel. L’argument est toutefois étrange. Il consiste à nier l’existence de la notion même de productivité, un concept auquel les contribuables qui financent Radio France sont quotidiennement astreints dans leur vie professionnelle.