L’emballement médiatique de ces derniers mois autour de l’IEP de Grenoble a mis en relief deux problèmes : le militantisme et la haine du débat prennent de plus en plus de place au sein des IEP ; et les professeurs, s’ils ne sont pas militants des causes gauchistes, doivent adopter un discours politiquement correct sous peine de se voir contestés, insultés, diffamés, empêchés de donner leurs cours, voire insultés, diffamés, ce qui est une très grave atteinte à liberté académique.
Le présent article se fonde sur le témoignage d’un élève de cet établissement, intégré dans les instances étudiantes et proche de l’administration. Il été le témoin direct, ébahi, des événements qui se sont déroulés depuis un mois et, plus globalement, depuis déjà quelques années. Pour préserver son anonymat, nous l’appellerons O.
Pour commencer, O a souhaité contextualiser l’affaire qui a opposé les professeurs Klaus Kinzler et Vincent Tournier à la vindicte de l’Union syndicale (ex UNEF), US, et à l’association En Tout Genre (association radicale LGBTQ + et féministe).