La presse et les médias se sont faits les échos de l’idée développée par certains experts (Blanchart 2019) suivant laquelle la hausse de la dette n’était pas un problème. De fait, si le poids de la dette publique a augmenté dans tous les pays développés, le coût du service de la dette a dans le même temps baissé. Plus les États s’endettent et plus les taux d’intérêt de long terme auxquels se financent les États baissent (Figure 1). La conséquence pour un pays comme la France est un recul du poids des intérêts dans la dépense publique. En 2018, la part des intérêts représentait 3,1% des dépenses publiques totales contre 6,6% en 1996. Dans ces conditions, conclut l’économiste du FMI, il n’est pas nécessaire de réduire les déficits et de prendre le risque de freiner la croissance en réduisant la demande. Le gouvernement doit au contraire dépenser plus en éducation, en formation professionnelle et en santé.
Dépense publique
La France est championne des dépenses publiques et dernière pour la recherche médicale contre la pandémie de Covid-19
Le rapport de la Cour des comptes sur la recherche contre le Covid est sorti en pleine reprise de la pandémie avec les milliers d’infections provoquées par le variant Delta.…
La CAF (Caisse d’allocations familiales) a annoncé que l’allocation de rentrée scolaire sera versée à partir du 17 août à près de trois millions de familles. Le montant de l’allocation…
Réformer les Jeux Olympiques pour ne plus accabler les contribuables du pays hôte
Alors que les Jeux Olympiques doivent débuter ce vendredi à Tokyo, le plus grand événement sportif du monde est déstabilisé par plusieurs facteurs. Il y a, bien sûr, d’abord la…
Les derniers Présidents de la République aimaient la dépense publique. Emmanuel Macron, lui, l’adore. En effet, celui qui est encore qualifié de libéral par certains a ouvert en grand les…
L’un des piliers d’une réforme libérale est la réduction des dépenses publiques. Mais on ne peut, comme l’ont fait de nombreux « gilets jaunes », réclamer à la fois cette réduction et souhaiter davantage de services publics. Pourquoi d’ailleurs tant de services publics, d’administrations, de fonctionnaires dans notre pays ? C’est, dit-on, parce qu’ils sont indispensables pour produire des biens publics. Je propose de prendre la séquence à l’envers. Existe-t-il des biens publics [[Le concept de bien public n’a rien à voir avec celui de bien commun, ensemble des conditions qui permettent l’épanouissement de l’individu, son accomplissement en tant que personne, au sein de la société. Le bien commun, n’a d’ailleurs rien à voir avec l’intérêt général, dont le théorème d’Arrow a démontré la vacuité. Mais, dans le discours politique, on mêle imprudemment, parfois volontairement, bien public, bien commun et intérêt général : autant de piliers de la « justice sociale ».]] ? La théorie économique n’en repère que très peu – au contraire semble-t-il de la science politique ou juridique. S’il y a peu de biens publics, nul besoin d’autant de services publics ; ils n’existent qu’à titre subsidiaire. D’ailleurs les biens publics doivent-ils être produits par des monopoles publics ? Il va de soi que réduire la sphère des services publics c’est obligatoirement diminuer les dépenses publiques payées par l’impôt et autres prélèvements obligatoires. Je crois donc nécessaire de remonter à la source des dépenses publiques : les biens publics.
La mauvaise gestion d’un projet immobilier piloté par la mairie de Paris alourdira encore les dépenses de la ville de quelques dizaines de millions d’euros. En 2015, 176 millions d’euros…
Opération « quartiers d’été 2021 » : 50 millions d’euros dépensés pour payer des vacances aux jeunes de banlieue
Conformément à la volonté du président la République, exprimée dans son discours des Mureaux, l’exécutif s’apprête à dépenser 50 M€ pour des loisirs estivaux à destination de 600 000 jeunes…
Le gouvernement décide de revaloriser le salaire des plus protégés : les fonctionnaires
Le ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, a annoncé hier, alors que le déficit de l’Etat pour 2021 est attendu à 9,4% du PIB,…
Un accord européen a été noué fin juin pour arrêter l’enveloppe de la Politique agricole commune à 386 milliards d’euros sur sept ans, dont 270 milliards d’aides directes aux agriculteurs. Pour la France, la quote-part s’élève à 62 milliards d’euros. A raison de 25 % de l’ensemble des aides directes, leur versement est conditionné au respect de programmes environnementaux exigeants baptisés « écorégime ». En outre a été introduite une nouvelle notion dans la PAC, la « conditionnalité sociale », pour lier l’attribution des subsides européens au respect du droit du travail. Les agriculteurs européens se réjouissent de tant de crédits qui sont pourtant autant d’asservissement puisqu’ils ne recevront leurs aides que s’ils passent sous les fourches caudines de l’UE pour mettre en œuvre des pratiques agricoles qu’ils n’auront pas choisies.