Malgré le shutdown, les créations d’emplois en janvier ont dépassé toutes les prévisions aux Etats-Unis : 304 000, dont 296 000 dans le secteur privé, alors que les économistes en prévoyaient moins de 140 000.
croissance économique
L’économie américaine a créé 312 000 emplois en décembre, beaucoup plus que les 176 000 qui étaient prévus. Le taux d’emploi est maintenant à 63.1 % de la population active. Le secteur manufacturier a créé 32 000 emplois en décembre et le nombre d’employés a augmenté de 2.3 % en 2018. Sous Obama, durant ses deux mandats, ce secteur a détruit 210 000 emplois. Sous Trump, 473 000 emplois ont été créés dans l’industrie manufacturière en seulement deux ans !
Croissance économique : Russie (2.69 %) vs Irak (6.05 %) entre 2005 et 2017
Les admirateurs de Poutine et de la Russie devraient regarder plus attentivement les données (novembre 2018) de la Banque Mondiale concernant la croissance économique. Même l’Irak fait mieux en ce…
La Commission européenne vient de publier ses prévisions de croissance pour 2019.
Le 25 septembre dernier, lorsque le président des Etats-Unis a affirmé que son administration a fait plus, en moins de deux ans, que n’importe quelle autre administration dans le passé, une partie de ceux qui étaient présents dans la salle de l’Assemblée générale de l’ONU a éclaté de rire. On peut ne pas être complètement d’accord avec ce qu’a dit Trump (même si plusieurs indicateurs économiques et boursiers vont plutôt dans son sens) mais il est très difficile d’avoir le même sens de l’humour que ces membres de l’ONU.
Si l’on écoute le gouvernement, aucun doute possible : il est pro-business. Loin de nous l’idée de nier ce qui a été fait et ce qui est en préparation dans la loi Pacte. Mais doit-on pour autant prendre ce qui dit le gouvernement pour argent comptant ?
Sale temps pour la gauche en général et la gauche américaine en particulier. Après une campagne ignoble contre la nomination du juge Kavanaugh (voir par ailleurs), la voici confrontée aux défis des élections de midterm qu’elle souhaitait transformer en un référendum contre le président Trump, qui est d’ailleurs à 50 % de popularité. Même si, historiquement, ces élections sont habituellement mauvaises pour l’administration au pouvoir, ils ne sont pas nombreux ceux qui parient encore sur un raz de marée démocrate.
Si l’on devait se fier aux théories économiques de la gauche, les Etats-Unis devraient connaître aujourd’hui le plus fort taux de chômage au monde ! Car, selon les antilibéraux de garde, si la Bourse monte, c’est parce que les patrons et les actionnaires licencient pour s’en mettre plein les poches. Combien de fois n’a-t-on pas entendu (ne serait-ce que lors des dernières élections en 2017) que : « Si la Bourse monte c’est parce que les charges salariales baissent » ! ou « La finance n’est pas l’économie réelle, elle est l’ennemie des travailleurs ! ».
Etats-Unis : la croissance et les réformes font baisser la pauvreté et réduisent les inégalités
Plus les données sur l’économie américaine se multiplient, plus on lui découvre une santé insolente. Taux de chômage extrêmement bas (3.9 %) pour toute la population, y compris pour les minorités noires et hispaniques dont le chômage n’a jamais été aussi peu élevé. De plus, la pauvreté recule et les inégalités baissent. Selon les statistiques du Census Bureau (12 septembre), le revenu moyen des ménages a augmenté de 1.8 % entre 2016 et 2017 pour atteindre 61.372 dollars. Le taux de pauvreté a baissé de 0.4 % et il se situe à 12.3 % de la population. Le taux de pauvreté des Noirs est descendu à 21.2 % et celui des Hispaniques à 18.3 %, ce qui n’est pas arrivé depuis 1972.
Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, l’IREF ne cesse d’attirer l’attention sur les fausses réformes mises en place par le gouvernement. D’un côté, aucune réforme de l’Etat, de l’autre, une prétendue réforme de l’assurance chômage qui, en réalité, mènera à une étatisation encore plus forte du système. Pas de baisse des dépenses publiques, ni du nombre de fonctionnaires, déjà largement plus nombreux que dans la plupart des pays européens. La communication du pouvoir a réussi à cacher en partie l’absence des réformes. Mais les chiffres et les statistiques sont têtus. Les dernières études d’Eurostat publiées mi-août dévoilent une situation préoccupante pour la France, qui décroche de plus en plus.