Dans son éditorial du 8 avril dernier publié dans le New York Times, le prix Nobel d’économie, Paul Krugman, écrit que Trump s’en prend à la Fed (la Banque centrale américaine) parce que l’impact des baisses d’impôts et des suppressions des réglementations n’auraient été que de la « poudre aux yeux » et n’auraient servi qu’à retarder la récession. Le même Krugman avait aussi écrit, un mois avant l’élection de Trump (novembre 2016), que « Si Trump est élu, l’économie américaine va s’écrouler et les marchés financiers ne vont jamais s’en remettre ». Presque trois ans après, les marchés battent des records et l’économie affiche un taux de croissance à 3.2 %, largement au-dessus des prévisions. Malgré le « shutdown » en janvier, la croissance est tirée par les exportations et les investissements privés, très importants depuis 2017 et les réformes prises par l’administration Trump.
croissance économique
Fin mars, selon le Labor Department, l’Amérique a créé 190 000 emplois, plus que prévu malgré le ralentissement économique annoncé. Le taux de chômage reste à 3.8 %, son plus bas niveau depuis 49 ans.
S’il est un dénominateur commun des revendications des gilets jaunes, c’est bien celui du pouvoir d’achat. Le sentiment de sa dégradation continue est ressenti par de nombreux Français. Pourtant les chiffres de l’INSEE annoncent son augmentation soutenue depuis la fin des Trente Glorieuses, même s’il a tendance à stagner depuis dix ans. L’Institut nous tromperait-il avec ses calculs ? C’est la thèse défendue par Philippe Herlin, docteur en économie du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), dans son livre Pouvoir d’achat : le grand mensonge, paru aux éditions Eyrolles en septembre 2018.
Cela fait longtemps que la terre entière sait que nous avons les meilleurs services publics du monde. Le mercredi 18 décembre 2018, l’INSEE nous en a apporté une nouvelle et éclatante confirmation. En effet, 13 jours seulement avant la fin de cette année 2018, nos éminents statisticiens se sont fendus d’un communiqué tout à fait stupéfiant et qui institue sans doute une sorte de record : celui de la prévision de croissance la plus tardive pour une année donnée.
Malgré le shutdown, les créations d’emplois en janvier ont dépassé toutes les prévisions aux Etats-Unis : 304 000, dont 296 000 dans le secteur privé, alors que les économistes en prévoyaient moins de 140 000.
L’économie américaine a créé 312 000 emplois en décembre, beaucoup plus que les 176 000 qui étaient prévus. Le taux d’emploi est maintenant à 63.1 % de la population active. Le secteur manufacturier a créé 32 000 emplois en décembre et le nombre d’employés a augmenté de 2.3 % en 2018. Sous Obama, durant ses deux mandats, ce secteur a détruit 210 000 emplois. Sous Trump, 473 000 emplois ont été créés dans l’industrie manufacturière en seulement deux ans !
Croissance économique : Russie (2.69 %) vs Irak (6.05 %) entre 2005 et 2017
Les admirateurs de Poutine et de la Russie devraient regarder plus attentivement les données (novembre 2018) de la Banque Mondiale concernant la croissance économique. Même l’Irak fait mieux en ce…
La Commission européenne vient de publier ses prévisions de croissance pour 2019.
Le 25 septembre dernier, lorsque le président des Etats-Unis a affirmé que son administration a fait plus, en moins de deux ans, que n’importe quelle autre administration dans le passé, une partie de ceux qui étaient présents dans la salle de l’Assemblée générale de l’ONU a éclaté de rire. On peut ne pas être complètement d’accord avec ce qu’a dit Trump (même si plusieurs indicateurs économiques et boursiers vont plutôt dans son sens) mais il est très difficile d’avoir le même sens de l’humour que ces membres de l’ONU.
Si l’on écoute le gouvernement, aucun doute possible : il est pro-business. Loin de nous l’idée de nier ce qui a été fait et ce qui est en préparation dans la loi Pacte. Mais doit-on pour autant prendre ce qui dit le gouvernement pour argent comptant ?