La croissance économique se définit par la faculté des sociétés à employer leurs facteurs de productions à des fins toujours plus productives. Cette faculté résulte de l’accumulation de capital, du progrès technique et d’une spécialisation toujours plus optimale des travailleurs.
croissance économique
La semaine dernière, Jean-Philippe Delsol montrait comment l’État français échoue toujours lamentablement dans ses tentatives de donner naissance à des champions mondiaux. À cause de lui, nous n’avons pas de GAFA français. À cause de lui, nous avons également moins de licornes que les autres pays développés.
La politique économique de Trump profite beaucoup plus aux travailleurs que celle d’Obama !
Il devait forcément être le « président des riches ». Une formule largement utilisée en France mais reprise fidèlement et à satiété aussi par les Démocrates américains qui s’opposent à la politique économique du président Trump. Or, presque trois ans après son élection, Trump semble devenir, selon le Wall Street Journal qui publie les données économiques les plus récentes, non pas l’élu des riches mais bien celui des … pauvres. Ce sont les indicateurs et les statistiques économiques qui le montrent. Il y a d’abord le taux de chômage à 3.7 %, le plus bas depuis 50 ans. Le Labor Department vient d’annoncer la création de 225 000 emplois en juin, largement au-dessus des prévisions, ce qui prouve qu’il n’y pas vraiment de ralentissement sur le marché de l’emploi. Les revenus ont augmenté de 3.1 % en moyenne depuis un an.
Il y a quelques jours, l’agence Bloomberg a placé le PDG de LVMH au troisième rang des hommes les plus riches au monde, avec 100,4 milliards de dollars de patrimoine. Ailleurs, ce genre de nouvelle ferait cocorico dans les médias et constituerait un titre de gloire pour tout un peuple. En France, on a réagi avec indolence, voire avec mépris. Comme si l’on avait affaire à quelqu’un qui s’est enrichi par des moyens douteux. Non, Arnault n’a pas braqué des banques. C’est un entrepreneur qui a réussi. LVMH est un symbole, une gloire de notre pays partout dans le monde et participe de sa richesse (rappelons que la France est le leader mondial de l’industrie du luxe avec… LVMH en tête !)
L’INSEE, l’Institut national de la statistique et des études économiques, a publié en mai 2019 son document annuel intitulé « Les comptes de la Nation 2018 ». Il y affirme que la croissance, prévue à 1.5 % comme il l’avait précisé fin 2018, est en réalité de 1.7%, c’est-à-dire conforme à la prévision de début d’année 2018 du gouvernement.
En finir avec les 35 heures et le mythe du partage du temps de travail
Voilà des années que la France disserte sur la pertinence de réduire le temps de travail pour lutter contre le chômage. Deux siècles plus tôt, le polémiste Frédéric Bastiat moquait déjà l’idée de limiter le travail des uns pour augmenter l’employabilité des autres.
Dans son éditorial du 8 avril dernier publié dans le New York Times, le prix Nobel d’économie, Paul Krugman, écrit que Trump s’en prend à la Fed (la Banque centrale américaine) parce que l’impact des baisses d’impôts et des suppressions des réglementations n’auraient été que de la « poudre aux yeux » et n’auraient servi qu’à retarder la récession. Le même Krugman avait aussi écrit, un mois avant l’élection de Trump (novembre 2016), que « Si Trump est élu, l’économie américaine va s’écrouler et les marchés financiers ne vont jamais s’en remettre ». Presque trois ans après, les marchés battent des records et l’économie affiche un taux de croissance à 3.2 %, largement au-dessus des prévisions. Malgré le « shutdown » en janvier, la croissance est tirée par les exportations et les investissements privés, très importants depuis 2017 et les réformes prises par l’administration Trump.
Fin mars, selon le Labor Department, l’Amérique a créé 190 000 emplois, plus que prévu malgré le ralentissement économique annoncé. Le taux de chômage reste à 3.8 %, son plus bas niveau depuis 49 ans.
S’il est un dénominateur commun des revendications des gilets jaunes, c’est bien celui du pouvoir d’achat. Le sentiment de sa dégradation continue est ressenti par de nombreux Français. Pourtant les chiffres de l’INSEE annoncent son augmentation soutenue depuis la fin des Trente Glorieuses, même s’il a tendance à stagner depuis dix ans. L’Institut nous tromperait-il avec ses calculs ? C’est la thèse défendue par Philippe Herlin, docteur en économie du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), dans son livre Pouvoir d’achat : le grand mensonge, paru aux éditions Eyrolles en septembre 2018.
Cela fait longtemps que la terre entière sait que nous avons les meilleurs services publics du monde. Le mercredi 18 décembre 2018, l’INSEE nous en a apporté une nouvelle et éclatante confirmation. En effet, 13 jours seulement avant la fin de cette année 2018, nos éminents statisticiens se sont fendus d’un communiqué tout à fait stupéfiant et qui institue sans doute une sorte de record : celui de la prévision de croissance la plus tardive pour une année donnée.