Encore aujourd’hui, le progressiste de service qui critique le capitalisme libéral invoque la hausse des inégalités partout dans le monde et plus particulièrement aux Etats-Unis, pays symbole de la mondialisation galopante. L’IREF a démontré plusieurs fois dans ces études et son livre contre Piketty que ce cliché n’a aucun fondement, les chiffres montrant exactement le contraire.
Une Etude de la Penn State University publiée fin décembre 2019 confirme le fait que les inégalités baissent pour toutes les catégories de minorités ethniques.
croissance économique
Pendant que la France est bloquée par les grèves à cause d’une réforme des retraites qui vise en réalité à étatiser et à nationaliser le système, aux Etats-Unis, les chiffres de l’emploi semblent indiquer que non seulement le pays n’est pas touché par le ralentissement mondial mais que la croissance économique pourra être plus forte que prévu.
Malgré le ralentissement économique (relatif) à 2 %, le marché de l’emploi américain affiche toujours une excellente santé. L’économie a créé 131 000 nouveaux emplois nets en octobre, ce qui a dépassé les attentes et c’est d’autant plus notable que quelque 42 000 emplois ont été perdus à cause de la récente grève chez General Motors. A cela, il faut rajouter 95 000 emplois en août et en septembre (révisions à la hausse), ce qui représente en moyenne 176 000 emplois au cours des trois derniers mois. C’est plus que les 167 000 emplois mensuels pour l’ensemble de l’année 2019 : non seulement la création d’emplois ne ralentit pas, mais elle s’améliore.
Jean-Philippe Delsol est interviewé par le site Atlantico à propos des chiffres sur la croissance économique. Lire l’interview.
La croissance économique se définit par la faculté des sociétés à employer leurs facteurs de productions à des fins toujours plus productives. Cette faculté résulte de l’accumulation de capital, du progrès technique et d’une spécialisation toujours plus optimale des travailleurs.
La semaine dernière, Jean-Philippe Delsol montrait comment l’État français échoue toujours lamentablement dans ses tentatives de donner naissance à des champions mondiaux. À cause de lui, nous n’avons pas de GAFA français. À cause de lui, nous avons également moins de licornes que les autres pays développés.
La politique économique de Trump profite beaucoup plus aux travailleurs que celle d’Obama !
Il devait forcément être le « président des riches ». Une formule largement utilisée en France mais reprise fidèlement et à satiété aussi par les Démocrates américains qui s’opposent à la politique économique du président Trump. Or, presque trois ans après son élection, Trump semble devenir, selon le Wall Street Journal qui publie les données économiques les plus récentes, non pas l’élu des riches mais bien celui des … pauvres. Ce sont les indicateurs et les statistiques économiques qui le montrent. Il y a d’abord le taux de chômage à 3.7 %, le plus bas depuis 50 ans. Le Labor Department vient d’annoncer la création de 225 000 emplois en juin, largement au-dessus des prévisions, ce qui prouve qu’il n’y pas vraiment de ralentissement sur le marché de l’emploi. Les revenus ont augmenté de 3.1 % en moyenne depuis un an.
Il y a quelques jours, l’agence Bloomberg a placé le PDG de LVMH au troisième rang des hommes les plus riches au monde, avec 100,4 milliards de dollars de patrimoine. Ailleurs, ce genre de nouvelle ferait cocorico dans les médias et constituerait un titre de gloire pour tout un peuple. En France, on a réagi avec indolence, voire avec mépris. Comme si l’on avait affaire à quelqu’un qui s’est enrichi par des moyens douteux. Non, Arnault n’a pas braqué des banques. C’est un entrepreneur qui a réussi. LVMH est un symbole, une gloire de notre pays partout dans le monde et participe de sa richesse (rappelons que la France est le leader mondial de l’industrie du luxe avec… LVMH en tête !)
L’INSEE, l’Institut national de la statistique et des études économiques, a publié en mai 2019 son document annuel intitulé « Les comptes de la Nation 2018 ». Il y affirme que la croissance, prévue à 1.5 % comme il l’avait précisé fin 2018, est en réalité de 1.7%, c’est-à-dire conforme à la prévision de début d’année 2018 du gouvernement.
En finir avec les 35 heures et le mythe du partage du temps de travail
Voilà des années que la France disserte sur la pertinence de réduire le temps de travail pour lutter contre le chômage. Deux siècles plus tôt, le polémiste Frédéric Bastiat moquait déjà l’idée de limiter le travail des uns pour augmenter l’employabilité des autres.