Parmi les maux qui rongent l’hôpital public, l’instauration des 35 heures de travail hebdomadaire figure en bonne place.
concurrence
Margrethe Vestager, fossoyeur de la concurrence et de l’innovation en Europe
Qu’est-ce que la concurrence ? De l’incompréhension de cette notion découle une multitude de maux. Historiquement, la concurrence désigne l’état ou le processus qui résulte du droit de chacun d’entreprendre et de passer librement des contrats, sans souffrir de quelconques entraves réglementaires et fiscales.
Données personnelles : à chacun de choisir ce qu’il veut en faire !
Comment réguler l’usage et la commercialisation des nouvelles technologies de l’information et des communications ? Le débat se vivifie sous l’initiative de nombreux centres de réflexion qui investissent cette question. En janvier 2018, le think tank Génération Libre sortait un premier rapport très médiatisé désireux d’instaurer une « patrimonialité des données personnelles ». Le laboratoire d’idées poursuit et détaille sa réflexion dans un nouveau rapport sorti en septembre 2019. En analysant les propositions de Génération Libre à la lumière des arguments développés dans une première publication pour l’IREF, la présente réflexion a l’ambition de contribuer au débat sur la régulation de l’industrie du traitement des données.
Pendant que la taxe Gafa est en train de faire pschitt chez Amazon qui la refacture à ses partenaires français, le mois d’août a été propice pour liquider en catimini le projet désastreux de l’Etat dans la création d’un « cloud » souverain français. Face à la domination des géants américains dans le « cloud », l’Etat français avait décidé en 2012 d’investir 150 millions d’euros pour créer un service numérique dans les « nuages » à la française.
Avec l’approche des élections européennes, les tentations « harmonisatrices » de beaucoup, notamment en France, poussent comme les fleurs au printemps. Des impôts au salaire minimum, il s’agirait d’égaliser tout ce qui dépasse sur le territoire européen. On se saurait trop insister sur les risques d’une harmonisation à marche forcée « par le haut ». Non par nationalisme, mais par souci de démocratie et de liberté. Il est, à ce propos, sans doute bon de revenir sur la pensée de l’économiste américain James Buchanan qui reçut le Prix Nobel d’économie en 1986 pour ses travaux en économie publique. Cet esprit brillant a été, entre autres, au cœur du renouveau des réflexions sur les bienfaits du fédéralisme et de la concurrence juridictionnelle.
Tout le monde se souvient de la phrase adressée par Emmanuel Macron le 16 septembre 2018 à un chômeur qui l’interpellait : « je traverse la rue, je vous en trouve » du travail.
Il faut démanteler les GAFA ! L’injonction raisonne aussi bien en Europe que de l’autre côté de l’Atlantique. Aux États-Unis, le combat est porté par des politiciens qui surfent sur les sentiments anticapitalistes, comme la sénatrice Elisabeth Warren. Celle-ci a récemment appelé à briser les figures emblématiques du secteur des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC). En France, le candidat malheureux aux élections présidentielles Benoît Hamon appelle à « démanteler les GAFA » pour tenter de revenir sous les projecteurs. Il peut compter sur le soutien du parti communiste en surfant sur les ressentiments anticapitalistes et protectionnistes que certains intellectuels et entrepreneurs se plaisent à entretenir à l’encontre de ces firmes emblématiques. Cette proposition de démantèlement hostile à la liberté du commerce et de l’industrie est-elle cependant crédible et souhaitable pour le consommateur ?
Lors d’un déplacement dans les Vosges en avril 2018, Emmanuel Macron avait promis que la ligne Saint-Dié/Epinal resterait ouverte. Or, elle a été fermée en attendant la réparation du tunnel Vanémont (Vosges), qui menace de s’effondrer.
La Commission européenne a donc rendu la décision attendue en s’opposant à la fusion Alstom/Siemens. Le tollé est général en France, sauf chez les syndicats qui craignaient sans doute d’avoir à répondre aux exigences allemandes. Les raisons des uns et des autres sont mal fondées.
Brésil : le candidat Bolsonaro a compris qu’après la corruption et l’échec socialiste, c’est l’heure des réformes !
Les « progressistes » ont été choqués par le score du candidat Jair Bolsonaro aux élections présidentielles qui ont eu lieu aux Brésil. Avec 46 % des voix, il a failli être élu au premier tour ! Immédiatement, on a crié au loup en soutenant qu’il ‘agit d’un candidat d’extrême droite. On en est loin, surtout sur le plan économique car il est un adepte de la libéralisation, des privatisations – y compris de la grande société nationale Petrobras – et de l’ouverture à la concurrence.
Il veut combattre efficacement la corruption mais il n’a jamais dit qu’il allait changer la Constitution qui est très claire concernant les limites de l’intervention des militaires. C’est un libéral-conservateur qui a attiré les votes de toute une population lassée des échecs du socialisme et de la corruption des politiques, comme nous l’explique très bien Paul Beaumartin, investisseur français depuis de longues années au Brésil.