En France, on en est encore au stade des interdictions et des empoignades concernant les OGM. En Asie, la recherche et la culture OGM se développent à un rythme soutenu.
compétitivité
Il n’y a pas de mesure miracle pour vaincre le terrorisme. Tout le monde le sait. Même ceux qui protestent aujourd’hui contre l’inefficacité du gouvernement plus empressé à être présent…
Le 3 juillet sur TF1 le Premier Ministre Valls a fustigé la directive européenne de 1996 permettant le travail détaché. Dénonçant « un dispositif européen qui fait des ravages majeurs, terribles », M. Valls a appelé à « changer » afin d’obtenir « une égalité de traitement, par le haut, pour lutter contre le dumping social » qu’il a qualifié d’« insupportable ». L’idée du Premier ministre est ainsi que les cotisations sociales à payer d’un salarié détaché soient désormais celles du pays « où elles sont le plus élevées ». Menaçant l’Europe, le Premier ministre a insisté : « Si on ne nous entend pas, il faudra dire que la France n’applique plus cette directive »,
Bruxelles a proposé le 8 mars une modification de la directive de 1996 sur les travailleurs détachés. La France et d’autres pays de l’Ouest se plaignent d’un « dumping social », tandis que les pays de l’Est plaident pour le maintien de la directive, au nom d’une concurrence légitime. Cette concurrence est salutaire, si elle fait prendre conscience aux Français que le vrai problème est celui du coût excessif de leur protection sociale.
Marc Lassort, chercheur à l’IREF, est interrogé (21 mai) sur le site du Figaro Economie à propos des possibilités de calculer la compétitivité d’un pays. Lire.
Innovation et compétitivité : l’Allemagne terrasse la France
Marc Lassort, chercheur de l’IREF, est interviewé sur les différences entre la France et l’Allemagne concernant l’innovation et la compétitivité. Lire.
La meilleure mesure de la charge d’impôts et de cotisations sociales dans chaque pays est celle du « coin fiscal en pourcentage des coûts totaux de main-d’œuvre ». Il évalue le montant total des impôts et cotisations sociales versés par les salariés et les employeurs, diminué des prestations familiales reçues et divisé par les coûts totaux de main-d’œuvre pour l’employeur. L’OCDE en a fait le calcul dans sa dernière publication sur Les impôts sur les salaires, qui observe que d’une manière générale, en 2013, le prélèvement moyen d’impôts et de cotisations sociales sur les revenus du travail dans la zone OCDE s’est accru de 0.2 point de pourcentage pour atteindre 35.9 %, selon le rapport. Il a progressé dans 21 pays sur 34, a diminué dans 12 et est resté inchangé dans un seul pays.
Plan Valls pour l’investissement : des mesurettes politiciennes sans effet sur la reprise ?
Selon le gouvernement, le contexte économique serait favorable à une reprise économique. En effet, la baisse du prix du baril de pétrole, l’amélioration de la conjoncture internationale (notamment américaine, britannique et européenne), la dépréciation de l’euro et la stabilisation supposée d’une partie des prélèvements obligatoires (comme l’IR), ont entraîné une très légère hausse de la consommation des ménages sur la fin 2014 et le début 2015. Dans le contexte d’une libéralisation de certaines activités réglementées (bien qu’elle soit timorée), de l’instauration du pacte de compétitivité et des dispositifs d’avantages fiscaux du crédit d’impôt compétitivité-emploi (CICE), le gouvernement espère relancer l’investissement et l’activité avec une série de mesures pour promouvoir l’investissement.
La complexité fiscale et ses incertitudes sont aux origines du malaise fiscal
Depuis de nombreuses années, les économistes s’intéressent aux effets de la fiscalité – de son poids tout comme de sa structure – sur la croissance économique. La plupart s’accordent sur le fait que l’aléa fiscal et sa complexité ont des conséquences néfastes sur la création de richesses. Dans ce contexte, la refonte de notre système fiscal- n’en est que plus urgente.
Areva, le premier groupe nucléaire mondial, vient de publier ses résultats annuels, qui annoncent des pertes nettes record de 4,8 milliards d’euros sur l’exercice 2014. Pour expliquer cette situation gravissime, le groupe évoque notamment une baisse durable de l’activité économique dans le domaine du nucléaire, un manque de compétitivité et la problématique de la gestion des risques dans les projets de grande envergure.