Les syndicats à la française se sont toujours complus dans l’idéologie de la lutte des classes, ce qui n’est plus le cas pour les syndicats étrangers. Mais le discrédit qui frappe la classe politique ne va-t-il pas s’étendre au monde syndical, dont les finances et les rouages demeurent occultes ?
La mort de l’ancien leader syndical, Marc Blondel, peut être interprétée comme un signe : la fin du syndicalisme marxiste et dogmatique.
Canada
Baisse des dépenses publiques, diminution du nombre de fonctionnaires, réduction des impôts : tous les pays ont réagi à la crise de façon salutaire. Bien souvent ce sont les plus touchés qui ont réalisé les réformes les plus drastiques ; aujourd’hui ils s’en sortent. Pourquoi pas la France ?
Publié dans Le Figaro du 17 février, Nicolas Lecaussin revient sur la réforme administrative menée en 1993 par le Canada.
Tôt ou tard en France il faudra bien diminuer les dépenses publiques (57 % du PIB, record européen). Dans cet exercice la Suède et le Canada sont des exemples. Les ministères ont implosé, la fonction publique a été réduite et le recours au secteur privé s’est généralisé. En France on commence par créer un « Conseil stratégique » : on n’ira pas très loin !
La France a accueilli cette semaine le Sommet dédié à la « lutte contre le chômage des jeunes ». C’est une excellente initiative pour un pays où le taux de chômage des 16-25 ans atteint un taux de 26.1 %. A condition que notre pays s’inspire de ce qui se fait ailleurs, surtout en Allemagne où le taux de chômage des jeunes est 3 fois moins élevé qu’en France : 7.7 %.
Malheureusement, le gouvernement souhaite surtout continuer sur la voie de l’assistanat et profiter de ce sommet pour obtenir des fonds européens en particulier pour le financement de sa nouvelle trouvaille, la « garantie-jeune », une sorte de RSA pour les 18-25 ans. Mais ce Sommet est l’occasion pour l’IREF de rappeler que depuis 30 ans les politiques font toujours la même chose concernant les jeunes : on lance des dispositifs d’aide qui les enfoncent dans la dépendance et le chômage. Voici un rappel – non exhaustif – des systèmes mis en place pour « s’occuper » des jeunes.
Ouvrage sous la direction de Jean-Yves Naudet
L’ouvrage – le 26ème publié par le Centre de Recherches en Ethique Economique et des Affaires et Déontologie professionnelle – reprend le compte-rendu du 19ème colloque d’éthique économique organisé à Aix-en-Provence les 21 et 22 juin 2012.
La chancelière Merkel se fait réélire triomphalement après s’être débarrassée de l’Etat. En France, on continue à invoquer l’Etat pour redresser l’économie du pays. C’est ce qui ressort du « plan pour le développement de 34 industries d’avenir » présenté par le ministre Arnaud Montebourg et aussi des 45 propositions pour une économie positive proposées par Jacques Attali.
C’est un thème récurrent à l’IREF : le fisc français tue la poule aux œufs d’or et à trop taxer les sociétés il récolte moins d’argent. Voici des arguments chiffrés de nature à ôter le moindre doute : les pays qui ont la main fiscale la plus douce en sont récompensés.
On connaît tous la célèbre phrase de Mitterrand : « Contre le chômage, nous avons tout essayé » ! Ou bien celle de Pompidou prononcée en 1967 : « Si…
En France, le processus législatif est confisqué par ceux qui dépendent de l’argent public
Entre 3% et 5 % des députés, 6 % des sénateurs : les parlementaires chefs d’entreprises représentent une infime minorité. Une étude de l’IREF mesure le contraste avec quatre autres pays, où la législation économique est votée par des gens qui savent ce qu’elle signifie. En France c’est l’argent public qui intéresse les élus. Lire l’étude .