L’IREF avait eu l’inconvenance dans une de ses études de critiquer la gestion de la Banque de France, en la comparant à celle de la BundesBank. La Cour des Comptes n’y était pas allée par quatre chemins dans ses critiques non plus. Mais cela à valu à l’IREF une lettre d’un dirigeant de notre Banque bien-aimée. Alain Mathieu, administrateur de l’IREF, rétorque : la Banque gaspille son capital.
Banques
Le banquier et investisseur, Mathieu Pigasse, vient de sortir un livre parlant principalement de sa déception à l’égard de la politique de François Hollande qu’il avait soutenu lors de son…
Les bonnes nouvelles sont rares et peu reprises par les médias. Surtout quand elles donnent raison à l’économie de marché…. D’après les statistiques de la Banque Mondiale, le nombre de…
La faible reprise transforme la politique monétaire en jeu de hasard
La croissance européenne bégayant et la crainte d’une déflation mettant la BCE sous pression, devraient pousser à adopter une politique monétaire plus souple.
La confiance augmente et l’inflation reste faible.Tout est-il sous contrôle ?
Certaines statistiques permettent aux dirigeants politiques de dire que la récession est terminée, grâce à leur intervention organisée autour du laxisme monétaire. La FED, comme ensuite la BCE, n’a-t-elle pas l’intention maintenant de revenir à plus de rigueur et à diminuer le taux de croissance de la masse monétaire[[ce qui s’appelle « exit » ou dégressivité]]. En fait, cette inflexion est à peine sensible et les taux d’intérêt sont maintenus à leur plus bas. N’est-ce pas prendre le risque d’une bulle financière ? Les « régulateurs » de la finance, américains comme européens, sont sûrs de pouvoir maîtriser le système en renforçant la surveillance des banques. Mais on peut être sceptique…
Frais de personnel : ils sont deux fois plus élevés à la Banque de France qu’à la Bundesbank
C’est l’une des conclusions de notre Etude comparative Banque de France vs Bundesbank. D’un côté, 1.45 Mds d’euros, de l’autre, 700 millions d’euros ! Pour ce qui est du coût…
• Coût de la fabrication des billets : 34 % de plus que ses concurrents
• Frais de personnel de la Banque de France : 2 fois plus que la Bundesbank (4 000 employés de plus !)
• Salaires à la Banque de France : 24 % de plus qu’à la Bundesbank
• Coût des retraites : 300 Millions d’euros de plus pour la Banque de France
La croissance est fragile, mais les banques pourraient aussi être en meilleure forme
Bonne nouvelle, mais la prudence est de mise
Le PIB de l’UE semble augmenter, mais à un rythme très lent. Bien que le marché financier reste optimiste, le secteur de l’immobilier présente une image contrastée, avec en particulier de mauvaises nouvelles en provenance des pays lourdement endettés. En attendant de meilleures nouvelles, les autorités consacrent leur attention aux agences de notation.
C’est la hausse des actifs des fonds de pension roumains en 2013.
A la fin des années 1990, la Roumanie, accompagnée par la Banque Mondiale, a lancé une importante réforme des retraites instaurant plusieurs piliers dont un par capitalisation. Malgré la crise économique, les 8 fonds de pension qui gèrent ce pilier ont connu une hausse de leurs actifs de 11.75 % en 2013 après 10.5 % en 2012. 95 % des investissements de ces fonds ont été faits dans l’économie roumaine et leurs actifs représentent aujourd’hui plus de 3 Mds d’euros. Et environ 6 millions de personnes (sur une population totale de 23 millions) sont affiliées (l’affiliation à la capitalisation se fait en fonction de l’âge).
Les Irlandais ont été durement touchés par la crise, mais aujourd’hui ils sont en mesure de rembourser les aides internationales qu’ils ont reçues et ils peuvent se financer sur les marchés. Le secret ? Ils ont refusé d’augmenter leur taux d’IS comme l’exigeaient les prêteurs et ils ont diminué les dépenses publiques avec une véritable austérité pour le gouvernement et les fonctionnaires.