L’Allemagne devait donner l’exemple du passage à l’énergie verte. D’abord en renonçant au nucléaire, ce qu’elle a fait, ensuite en devenant le premier pays « tout-électrique ». Pour le moment, c’est raté. L’abandon du nucléaire a fait exploser non seulement les factures d’énergie, mais aussi les émissions de CO2 à cause de l’utilisation intensive du charbon pour parvenir à satisfaire tous ses besoins énergétiques. En 2024, selon le European Alternative Fuels Observatory, 2,8 millions de voitures particulières ont été immatriculées en Allemagne, soit une légère baisse de 1,0 % par rapport à 2023. En ce qui concerne les véhicules électriques à batterie (VEB), 380 609 immatriculations ont été enregistrées, soit une baisse de 27,4 % sur un an. Ces véhicules ne représentent que 13,5 % du marché. L’arrivée au pouvoir du nouveau chancelier, Friedrich Merz, pourrait même faire carrément virer l’Allemagne de bord. Il a promis une politique « réaliste » dans le domaine énergétique.