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Le feuilleton Canada VS Etats-Unis est complètement surréaliste

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Surréaliste, baroque, dément… la Maison-Blanche semble accoucher chaque jour d’une déclaration, ou d’un projet semblant sorti d’un mauvais film de politique fiction écrit par un écrivaillon sous amphétamines. Le Secrétaire d’Etat américain, Macro Rubio, a cru nécessaire, mercredi, de souligner que la question d’une « prise de contrôle » du Canada par les États-Unis ne « serait pas » à l’ordre du jour de la réunion du G7 au Québec. Une manière, au mieux maladroite, au pire de l’ordre de la menace feutrée, d’admettre qu’une annexion « non sollicitée » du Canada est bien évoquée à la Maison Blanche, du moins dans le cerveau de Donald Trump.

Ce dernier, qui parle toujours du chef du gouvernement canadien comme d’un « gouverneur », titre du chef de l’exécutif d’un des 50 états fédérés des USA, estime inéluctable et positif que le Canada devienne bientôt un “51e État” américain. Problème, la proportion des 40 millions de Canadiens d’accord avec ce projet est infime, selon les sondages. Donald Trump a aussi souligné récemment que la frontière entre son pays et le Canada lui semblait « artificielle », formule consacrée généralement utilisée par des régimes nourrissant des projets d’invasion, poussant même un grand journal canadien à évoquer, mi sérieusement mi de manière fantaisiste, à quoi ressemblerait une guérilla des Canadiens contre des forces d’intervention américaine. Un mouvement de boycott des produits américains semble aussi prendre de l’ampleur au Canada.

« Ce n’est pas une réunion sur la façon dont nous allons prendre le contrôle du Canada”, a-t-il affirmé en  répondant à des questions de journalistes à la suite de son déplacement en Arabie saoudite. Le secrétaire d’Etat américain a défendu l’approche stricte de M. Trump envers le Canada, dont les dirigeants ont parlé d’une menace existentielle venant de leur voisin du sud. “Il a dit que s’ils devenaient le 51e État, nous n’aurions pas à nous soucier de la frontière et du fentanyl qui traverse, car nous pourrions alors le gérer”, a déclaré M. Rubio.

Par ailleurs, le vice-président JD Vance, sans doute le plus offensif au sein de l’équipe Trump malgré une position théoriquement peu puissante, selon la Constitution, a jugé possible que les Etats-Unis « acquièrent le Groenland », territoire pourtant sous souveraineté danoise, car Copenhague « ne fait pas son travail. Si ça signifie acquérir des intérêts territoriaux, c’est ce que le président Trump va faire… Il se fiche que les Européens nous crient dessus ».

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