Mais qui sont les riches américains ? Si vous voulez le savoir, lisez cet ouvrage écrit par deux journalistes qui ont travaillé pour Newsweek, The New York Times ou Fortune. Au-delà des caricatures et des clichés, les riches sont des travailleurs acharnés. Plus de 80 % des millionnaires américains d’aujourd’hui le sont devenus grâce à leur travail et moins de 14 % ont fait fortune dans la finance. Ceux qui font partie du monde des sportifs ou du spectacle ne représentent que …2 %. Faut-il ajouter aussi que les Américains qui gagnent plus d’1 million de dollars par an donnent (aux associations caritatives) en moyenne 150 Milliards de dollars chaque année ? Les riches ne sont pas du tout ceux que l’on croit…
Chroniques de livres
Pensez-vous que les Français vivent dans une démocratie ? Que nos élus sont libres d’agir et de voter les lois en toute indépendance ? Pour connaître la réponse, lisez l’ouvrage d’Yvan Blot. Et il sait de quoi il parle : énarque, ancien député et membre des grands corps d’inspection de l’Etat. Son constat est sans équivoque : le Parlement est soumis au gouvernement qui, lui-même, s’incline devant les syndicats. Et ce sont les hauts fonctionnaires qui font le plus de lois en France alors qu’ils ne sont même pas élus. La solution qui nous reste est la démocratie directe et le référendum d’initiative populaire. Achetez le livre .
Notre pays ne devrait pas se trouver dans la situation catastrophique d’aujourd’hui avec son chômage permanent, son école à la dérive, ses dépenses publiques hors contrôle et sa pression fiscale insupportable. Non, cet état est dû surtout au fait qu’une « proportion plus grande de ses prétendues « élites » de droite comme de gauche sont – qu’elles le sachent ou non – devenues socialistes ».
« La planète est détruite. Le coupable est l’homme ». C’est à cette thèse véhiculée par les écologistes (et pas seulement) que répond le philosophe Pascal Bruckner dans ce délicieux essai. Comme il l’a fait dans le célèbre Le sanglot de l’homme blanc lorsqu’il dénonçait le tiers-mondisme à la mode, Bruckner s’en prend avec joie à l’écologisme de salon.
C’est le roman (Atlas Shrugged) d’Ayn Rand qui n’avait jamais été traduit en français. Et pour cause. C’est un livre « ultralibéral » qui va sûrement déranger les esprits politiquement corrects. Le roman tombe à pic car la situation économique et politique de la France et des Etats-Unis ressemble fortement à celle des années 1930 décrite par l’auteur.
Tous les ans, le Centre de Recherches Economiques et des Affaires de l’Université d’Aix-Marseille nous régale avec les actes du Colloque qu’il organise. Des juristes, des philosophes, des économistes et des politiques débattent de l’impôt et de la fiscalité. Un thème d’une grande actualité sauf que, dans les médias ou dans les milieux politiques, il n’est même pas discuté.
L’infatigable Tom G. Palmer, Vice-président d’ Atlas Foundation et Senior Fellow au Cato Institute, a distribué ce petit livre dans le cadre de l’Université d’été de la Nouvelle Economie qui s’est tenue à Aix-en-provence fin août.
C’est une lecture obligatoire pour ceux qui veulent défendre le capitalisme contre ses détracteurs. Il ne s’agit pas seulement du capitalisme en économie mais aussi de celui en philosophie, histoire et littérature. Ce système, il ne faut pas l’oublier, est le seul qui crée des richesses et qui favorise l’innovation. C’est ce qu’écrivent toutes les personnalités réunies dans ce livre parmi lesquelles Mario Vargas Llosa, Vernon Smith, John Mackey, David Kelley, Leonid V. Nikonov et bien d’autres. Le capitalisme est bien le seul qui fonctionne. Il ne faut pas l’oublier. Est-ce un hasard ? Non, suggèrent les auteurs : il correspond à la nature des êtres humains et permet leur épanouissement. Achetez le livre .
Le Professeur Enrico Colombatto, de l’Université de Turin, est aussi le Directeur de Recherche de l’IREF. Il vient de publier un ouvrage qui défend l’économie du marché libre. Il ne s’agit pas d’un livre supplémentaire sur l’efficacité du marché et des libertés qui lui sont associées. L’ouvrage offre au lecteur une nouvelle approche à partir d’une perspective qui englobe la moralité du marché et les notions de justice issues de la tradition occidentale.
A force de parler du réchauffement climatique, la planète se refroidit. On en subit les effets durant ce mois de juillet. Mais pour les ayatollahs de l’écologiquement correct, il s’agit, là aussi, des conséquences du…réchauffement climatique. C’est justement cette hystérie collective que dénonce Patrick J. Michaels, senior fellow au Cato Institute et aussi enseignant à la George Mason University.
Philippe Nemo analyse la situation de la France des points de vue philosophique, juridique et anthropologique. Il soutient à juste titre que si le pays se trouve dans cette situation ce n’est pas seulement la cause d’une économie défaillante et d’un Etat omnipotent mais aussi le résultat de l’emprise d’une « pensée unique », de nature gauchisante, qui phagocyte les débats sur l’école, les médias, la famille, les moeurs, etc.