La semaine dernière, Jean-Philippe Delsol montrait comment l’État français échoue toujours lamentablement dans ses tentatives de donner naissance à des champions mondiaux. À cause de lui, nous n’avons pas de GAFA français. À cause de lui, nous avons également moins de licornes que les autres pays développés.
Articles
Indignation générale, protestations et cris d’alarme ! La forêt amazonienne, le « poumon de la planète » est en train de brûler ! En voyant toutes ces images terribles, il y a de quoi s’inquiéter et s’empresser d’agir. Sauf que, derrière la réalité des incendies, se cachent les objectifs idéologiques. D’abord, la volonté de créer la panique et l’indignation mondiale. Comment expliquer sinon la publication de dizaines de photos qui n’ont rien à voir avec les incendies en Amazonie ? Même le président Macron a tweeté une photo faite par un photographe qui est mort en…2003.
L’histoire des retraites tient pratiquement en cinq chapitres qui, tous, signalent une étape capitale dans leur évolution.
Trente après la chute du mur de Berlin et la fin du communisme, un peuple lutte aujourd’hui farouchement pour ses libertés. Les Hongkongais ne veulent pas céder aux pressions du dictateur chinois et se battent, au risque de leur vie, pour préserver l’autonomie, synonyme de liberté.
Le ministre iranien des affaires étrangères, Javad Zarif, celui que le président Macron avait invité au G7 de Biarritz à la surprise générale, a trouvé un nouvel ennemi : un think tank américain. La semaine dernière, il a accusé la Fondation pour la défense des démocraties (FDD) et son président, Mark Dubowitz, de « terrorisme économique » et de « tentative active de nuire à la sécurité et aux intérêts vitaux du peuple iranien ».
Pendant que la taxe Gafa est en train de faire pschitt chez Amazon qui la refacture à ses partenaires français, le mois d’août a été propice pour liquider en catimini le projet désastreux de l’Etat dans la création d’un « cloud » souverain français. Face à la domination des géants américains dans le « cloud », l’Etat français avait décidé en 2012 d’investir 150 millions d’euros pour créer un service numérique dans les « nuages » à la française.
Organisé en grande pompe et soutenu par la plupart des médias, le Grand Débat national n’aura servi probablement à rien. Une preuve en a été donnée fin juillet par Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, qui a abandonné l’objectif de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires, dont 50 000 au sein de l’Etat, sur la durée du quinquennat. Déjà, 50 000, c’est très peu : tout juste 2,09 % de l’ensemble des effectifs de la fonction publique d’État (2,393 millions d’agents exactement). Maintenant, le ministre annonce seulement…15 000 suppressions, donc environ 0.7 % du total des fonctionnaires d’Etat.
Thomas Piketty devrait s’intéresser aux dernières données concernant les salaires en Amérique. Menace de récession ou pas, l’économie américaine prouve que les réformes faites en 2016 profitent bien aux travailleurs. Le 30 juillet, le Bureau d’analyse économique (BEA) a publié ses données annuelles sur les revenus. On constate une hausse importante du revenu disponible et de la rémunération des employés. Le premier a augmenté de 4,5% en 2017 et de 5% en 2018 ; la tendance s’est poursuivie jusqu’en 2019, avec de 3,4% de plus au cours du seul premier semestre. Les salaires et autres traitements sont passés, eux, de 3,6% à 5,3%.
Qui n’a pas ricané, quand le Wall Street Journal a révélé que le président Trump souhaitait acheter le Groenland ? Encore une fois, l’ignorance, les partis pris, les idées en prêt-à-porter l’ont emporté chez beaucoup de journalistes et autres « spécialistes ». Ils auraient d’abord pu s’informer : acheter le Groenland n’est pas une « trouvaille » de Trump. La première « offre » a été faite par le secrétaire d’Etat James F. Byrnes en… 1946. L’Amérique a d’ailleurs acheté beaucoup de territoires : la Louisiane, le Texas, l’Alaska…
Dans une interview accordée au magazine Le Point (25 juillet), le ministre Bruno Le Maire affirme que « le capitalisme que nous avons connu au XXe siècle est dans une impasse ». Selon lui, « le capitalisme ne peut plus se donner comme seul objectif de générer du profit. Il doit avoir un sens politique et social. Il (le capitalisme) a conduit à la destruction des ressources naturelles, à la croissance des inégalités et à la montée des régimes autoritaires. Entre le capitalisme financier américain et le capitalisme d’Etat chinois, nous devons définir un capitalisme européen durable et responsable ».