Voilà des années que la France disserte sur la pertinence de réduire le temps de travail pour lutter contre le chômage. Deux siècles plus tôt, le polémiste Frédéric Bastiat moquait déjà l’idée de limiter le travail des uns pour augmenter l’employabilité des autres.
Ferghane Azihari
Le constat d’une défiance toujours plus grande entre les Français et la notion même d’élitisme est désormais un lieu commun. Comme s’il n’était plus légitime, pour une société, de se doter de cadres spécialisés dans les fonctions dirigeantes. Comme si l’horizontalité absolue était synonyme de vertu et de bonne gouvernance. L’ENA fait donc les frais de cette utopie.
Il faut démanteler les GAFA ! L’injonction raisonne aussi bien en Europe que de l’autre côté de l’Atlantique. Aux États-Unis, le combat est porté par des politiciens qui surfent sur les sentiments anticapitalistes, comme la sénatrice Elisabeth Warren. Celle-ci a récemment appelé à briser les figures emblématiques du secteur des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC). En France, le candidat malheureux aux élections présidentielles Benoît Hamon appelle à « démanteler les GAFA » pour tenter de revenir sous les projecteurs. Il peut compter sur le soutien du parti communiste en surfant sur les ressentiments anticapitalistes et protectionnistes que certains intellectuels et entrepreneurs se plaisent à entretenir à l’encontre de ces firmes emblématiques. Cette proposition de démantèlement hostile à la liberté du commerce et de l’industrie est-elle cependant crédible et souhaitable pour le consommateur ?
Recension de l’ouvrage de Christophe Farquet : Histoire du paradis fiscal suisse, Presses Universitaires de Sciences-Po, 2018
Qu’est-ce qu’un paradis fiscal ? Question compliquée s’il en est. Le magistrat Jean de Maillard l’admet dans un article publié dans l’Encyclopedia Universalis : « Définir un paradis fiscal et bancaire n’est pas chose aisée […]. L’appellation elle-même est plus journalistique que scientifique »[[Jean de MAILLARD, « [[PARADIS FISCAUX », Encyclopædia Universalis, consulté le 14 mars 2019.]].
La privatisation du groupe ADP fait craindre que l’État ne « brade » son patrimoine. Les adversaires de cette vente n’hésitent pas à évoquer le précédent des concessions autoroutières pour agiter le spectre d’une vente au rabais. Par ailleurs, certains restent convaincus que les infrastructures aé-roportuaires ne sont pas solubles dans un régime de propriété privée. Cet argument est-il valable ? Comment répondre à la crainte légitime d’une mauvaise gestion patrimoniale qui léserait les fi-nances publiques ?
Le processus de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne est miné par la question du backstop, de la frontière nord-irlandaise et de l’épineuse question des normes qui encadreront les rapports…
3 mauvais arguments contre la privatisation de la société Aéroports de Paris
La loi PACTE prévoit la privatisation de la société Aéroports de Paris, aujourd’hui détenue par l’État français à hauteur de 50,6%. Cette privatisation semble cependant faire l’unanimité contre elle. Gauche et droite sont unies dans un même élan anti-capitaliste. Tour d’horizon des (mauvais) arguments contre cette privatisation plus que bienvenue.
Hard Brexit : vers une ouverture unilatérale des frontières britanniques ?
Selon le site d’informations SkyNews, le département britannique du commerce international envisage l’élimination unilatérale de droits de douanes sur 80 à 90% des produits importés, dans l’hypothèse d’un Brexit sans…
Il est des pays qui réussissent leur indépendance. En Afrique, la République de Maurice et le Botswana montrent que le handicap de l’héritage colonial n’est pas insurmontable pour s’insérer sur la voie du développement économique.
Il en va de même avec certains pays d’Asie dont le processus de décolonisation fut contemporain de celui des pays Africains. Après son indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni et sa séparation de la Malaisie, Singapour est passé du statut de pays du tiers monde à l’un des lieux les plus prospères de la planète. La Corée du Sud peut se vanter d’un succès comparable après s’être défait du joug impérial japonais et malgré les conflits qui ont longtemps déstabilisé la région.
Améliorer le pouvoir d’achat par la concurrence : et si le Premier ministre avait raison ?
Mardi 5 mars, le Premier ministre Edouard Philippe s’est adonné à un vibrant plaidoyer en faveur de la concurrence devant le personnel de l’autorité de la concurrence. Il l’a souligné, la concurrence n’est pas seulement un combat pour l’efficacité économique. C’est aussi une lutte au service de l’égalité des participants à la vie économique.