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Les travaillistes plombent l’économie britannique

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L’économie britannique n’a pas connu de croissance au troisième trimestre, selon des estimations révisées qui suggèrent que le ralentissement a été plus marqué que prévu depuis l’arrivée au pouvoir des travaillistes. L’Office for National Statistics (Office des statistiques nationales) a revu à la baisse, lundi, à 0.0 % son estimation précédente, qui faisait état d’une croissance de 0,1 %. Le deuxième trimestre a également été plus faible que prévu, avec une croissance de 0,4 % au lieu de 0,5 %.  Ces chiffres portent un nouveau coup au Premier ministre Keir Starmer, qui est arrivé au pouvoir après un triomphe aux législatives face à des Tories usés, discrédités et sans idées en promettant de relancer la croissance et le niveau de vie. Au lieu de cela, l’économie s’est considérablement affaiblie, les entreprises et les consommateurs blâmant les discours moroses et les fortes hausses d’impôts annoncées dans le budget du 30 octobre. Le PIB par habitant a baissé de 0,2 % au troisième trimestre. La Confédération de l’industrie britannique a mis en garde contre un déclin « abrupt » de l’activité du secteur privé au cours des trois prochains mois, citant l’impact de l’augmentation de 26 milliards de livres sterling (32,7 milliards de dollars) des charges sociales des employeurs.

« Après un premier semestre exceptionnel, l’économie s’est arrêtée au second semestre, sous l’effet conjugué de la hausse des taux d’intérêt, d’une demande étrangère plus faible et de certaines inquiétudes concernant les politiques budgétaires », a déclaré Paul Dales, économiste en chef pour le Royaume-Uni chez Capital Economics.

Ces hausses d’impôts peuvent être imputables à l’instinct taxatoire des travaillistes « à l’ancienne » au pouvoir, à rebours de, par exemple, Tony Blair, ou Gordon Brown, mais force est aussi de reconnaître que les Conservateurs ont laissé des finances publiques en fort déficit, lequel a toutefois peu de chance d’être résorbé par un « choc fiscal » comme celui planifié par le 10 Downing Street…

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