Les « cadeaux aux riches » bénéficient aux pauvres. La nouvelle donne au Congrès a obligé le Président Obama à reconduire les réductions d’impôts sur le revenu introduites par l’administration Bush : les revenus les plus élevés sont taxés à des taux moindres. Paradoxalement ces « cadeaux faits aux riches » les amènent à payer plus d’impôts, et soulagent la charge fiscale des plus pauvres. Chiffres en mains, Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, donne les clés du mystère .
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C’est la question que se pose Daniel Henninger. Est-ce qu’on paye des impôts pour soutenir l’Etat ou les collectivités locales ou bien pour réduire les déficits ? Ou peut-être que l’obligation de payer des impôts cache d’autres intérêts ? Lorsque les dépenses d’un pays comme l’Amérique s’élèvent à 3.5 trillions de dollars par an et que la loi de finances fait 1.924 pages, peut-on encore donner une réponse à la question ?
En acceptant l’accord avec les Républicains pour réduire les charges sociales et étendre l’ensemble des taux d’imposition de l’ère Bush jusqu’en en 2012, Obama a implicitement admis que sa stratégie économique a échoué.
Delsol : Cameron, Obama et l’idée de responsabilité envoyé par unmondelibre. – L’actualité du moment en vidéo.
Pour les Républicains, le moment est venu de passer aux actes
Les élections de mardi ont été épiques. Les Républicains ont gagné plus de 60 sièges à la Chambre et six au Sénat. Ils détiennent maintenant huit postes de gouverneurs supplémentaires et au moins 500 autres sièges dans les assemblées législatives de l’État.
Quels que soient les résultats des élections d’aujourd’hui, une chose est claire : les Américains n’éliront pas de sitôt un président avec si peu d’expérience. (Dorothy Rabinowitz, Wall Street Journal, Opinion, 2/10, résumé).
Les Démocrates et la politique empoisonnée
En Mars 2004, lorsque Barack Obama était un candidat pour le Sénat des États-Unis dans l’Illinois aux primaires démocrates, il dénonçait le président George W. Bush pour la création d’une «reprise économique sans emploi». A l’époque, le chômage était de 5,8%.
Des représentants démocrates pour les baisses d’impôts
47 Représentants Démocrates ont signé une Lettre adressée au Speaker de la Chambre, Nancy Pelosi, pour lui demander de ne pas toucher à la taxe de 15 % sur les dividendes et les gains en capitaux. Une bataille politique a lieu en ce moment entre une partie des Démocrates, partisans d’une augmentation des taxes sur les gains les plus élevés et une autre partie qui préfère prolonger les allègements fiscaux mis en place par le président Bush.
Les « Tea Parties » à la conquête de l’Amérique
Les mouvements de la société civile, Tea Party, ont pris une grande ampleur aux Etats-Unis. Ils sont en train de gagner des primaires à l’approche des élections de mid-term qui auront lieu début novembre et mettent dans une situation politique embarrassante le Parti Républicain. Vu la popularité du mouvement, celui-ci est forcément obligé de s’adapter et d’orienter son discours vers la baisse des dépenses publiques et le recul de l’interventionnisme étatique.
L’ancien président Bill Clinton avait lancé cette phrase célèbre qui résumé bien l’enjeu des élections aux Etats-Unis : « It’s the Economy, Stupid ! ». Aujourd’hui, avec l’essor du mouvement Tea Party qui concurrence le Parti Républicain pour les élections de novembre prochain, ce qui semble intéresser le plus les électeurs c’est la dépense publique.