Nous vous proposons ci-après la lecture d’un article publié sur notre site anglais et traduit librement, mais fidèlement dans l’expression, par nos soins. L’auteur de cet article, le chercheur italien Léonardo Baggiani, montre avec quelle prudence il faut prendre les résultats des études et expériences en sciences sociales. L’économie apparaît ainsi plus que jamais comme une science qui a besoin d’avancer par essais et erreurs dans la réalité de l’action humaine plus qu’en laboratoire. Ce qui relativise aussi toutes les études d’impact qui précèdent désormais tous les projets de lois.
Universités et recherche
Bové, le faucheur de science, invité par l’INRA : le loup dans la bergerie
L’INRA (L’Institut national de la recherche agronomique) organise, le 18 septembre prochain, une Journée pour les 20 ans de son Département Environnement et Agronomie. Le but : « Faire des 20 ans de la création du Département un moment festif et convivial ». On a envie de leur souhaiter un bon anniversaire. Malheureusement il existe un côté obscur de la force : le programme prévoit une conférence de Monsieur José Bové. Curieuse idée du « festif et convivial » !
Les blocages n’ont plus d’importance, les universités sont obsolètes
Alors qu’une minorité d’anticapitalistes empêche ses camarades d’accéder aux amphithéâtres, certains professeurs ont eu l’idée d’assurer leurs cours en direct par vidéo sur des réseaux sociaux comme Facebook. En permettant de passer outre les blocages, l’utilisation des nouvelles technologies ne démontrerait-elle pas l’obsolescence des universités traditionnelles dans la diffusion de la connaissance ?
Fin du tirage au sort ? Mais pour faire quoi ? La réforme pour « canaliser l’accès à l’université » est pleine d’ambiguïtés et ne propose pas les mesures dont aurait besoin le système universitaire français. D’un côté, le bachelier devra avoir le « profil requis » pour entrer à l’université, mais, de l’autre, il gardera le « dernier mot » pour choisir sa filière. Et il n’y a rien dans le projet du gouvernement concernant une vraie sélection à l’entrée. Car – faut-il encore le rappeler ? – l’accès à l’université est un droit mais pas un dû ! Il ne s’agit pas de l’école primaire mais des études supérieures. Ca se mérite ! D’autant plus que presque 50 % des étudiants ne passent pas la première année de fac !
Réforme des Universités : et si on libéralisait la collation des grades ?
L’article de Jean-Philippe Delsol sur la réforme des grades à l’Université est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 10 nov. Lire.
Fin du tirage au sort ? Mais pour faire quoi ? La réforme pour « canaliser l’accès à l’Université » est pleine d’ambiguïtés et ne propose pas les mesures dont aurait besoin le système universitaire français. D’un côté, le bachelier devra avoir le « profil requis » pour entrer à l’Université, mais, de l’autre, il gardera le « dernier mot » pour choisir sa filière. Et il n’y a rien dans le projet du gouvernement concernant une vraie sélection à l’entrée. Car – faut-il encore le rappeler ? – l’accès à l’Université est un droit mais pas un dû ! Il ne s’agit pas de l’école primaire mais des études supérieures. Ça se mérite ! D’autant plus que presque 50 % des étudiants ne passent pas la première année de fac !
La réforme du système scolaire britannique commence à porter ses fruits. Les « écoles libres » créées à partir des années 2010 profitent à tous les enfants et affichent de très bons résultats.
APHP : Quelles réformes pour améliorer le système hospitalier ?
Alors que le gouvernement annonce l’augmentation du forfait hospitalier, l’IREF décrypte le fonctionnement bureaucratique de l’APHP et propose une réforme en profondeur du système en s’inspirant des exemples étrangers qui marchent. L’hôpital peut très bien faire des économies tout en augmentant l’efficacité et la qualité des soins.
On peut se réjouir de plusieurs déclarations du ministre de l’Education, M. Blanquer. On le suit beaucoup moins lorsqu’il annonce une hausse du budget du ministère de l’Education de 1,2 milliard d’euros, soit 2,5% d’augmentation. Pareil en ce qui concerne la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Frédérique Vidal, lorsqu’elle prévoit une hausse du budget des Universités de 700 millions d’euros en 2018. Une hausse qui intervient alors que le budget 2017 avait été, lui aussi, augmenté de 750 millions d’euros par rapport à 2016. Ce sont, pour le moment, les seules décisions vraiment concrètes concernant le système éducatif. Le reste, ce ne sont que des promesses. L’IREF en profite pour rappeler ses propositions et sa confiance en la personne du ministre Blanquer à condition qu’il agisse en faisant de vrais changements à l’Education dite nationale :
Alors que le gouvernement prétend peiner à établir un budget ne dépassant pas les 3% de déficit, il annonce encore une fois de nouvelles dépenses. Le ministère de l’Education profitera de 1,2 milliard d’euros supplémentaire, soit 2,5% d’augmentation avant inflation. Ceci dans le but de privilégier un domaine clé. Pourtant, en matière d’éducation il n’y a pas de lien majeur entre dépenses publiques et réussite scolaire, comme le montrent les études PISA réalisées dans 75 pays et auprès de 540 000 élèves. Qu’il semble difficile de changer les vieux réflexes français !