Le quotidien Le Républicain Lorrain (25 octobre) rend compte de la conférence de Nicolas Lecaussin consacrée à l’antilibéralisme et organisée par l’AGEME devant plus de 350 personnes. Lire. Documents joints
Union européenne
Si les éoliennes poussent comme des champignons, c’est moins par souci écologique que par appât de l’argent public. Les tarifs exorbitants auxquels EDF doit produire ou racheter cette énergie est financée par la Contribution au Service Public de l’Electricité, une sorte d’impôt déguisé qui représente environ 17% de la facture des usagers et qui est appelé à grossir encore pour atteindre sans doute 30% en 2017. Et tous veulent en profiter. D’une manière générale, la Commission de Régulation de l’Energie a considéré que ces tarifs bonifiés procurent une « rentabilité excessive ». Ils ont été qualifiés par la Cour de Justice de l’Union Européenne (arrêt du 19 décembre 2013, n° 262/12) d’aide d’Etat irrégulière à défaut d’avoir été dûment autorisée par la Commission. Celle-ci a fini par donner son aval 27 mars dernier. Mais le problème reste entier de cet enrichissement indu que cette idéologie environnementale favorise.
Les différences économiques entre le FN et l’UKIP britannique
L’article d’Emma Toogood sur les différences entre les programmes économiques du FN et de l’UKIP britannqiue est publié par le site d’information FigaroVox. Quelles différences entre le FN et l’UKIP…
Le 8 octobre avait lieu le Troisième Sommet Européen pour l’Emploi des Jeunes, réunissant les chefs d’Etat et de Gouvernement. Le chômage des jeunes de moins de 25 ans est de 22% dans l’Union Européenne.
La comparaison entre les mouvements du FN (Front National) et de l’UKIP (UK Independence Party), au Royaume-Uni, est d’autant plus facile que tous deux, détestant l’Union européenne, proposent d’en sortir.
La rubrique Le Chiffre des experts du Figaro Magazine (3 octobre) reprend les conclusions de l’Etude de l’IREF sur la suppression du nombre de fonctionnaires en France. 1 600 000…
Le taux de chômage structurel en France est l’un des plus élevés d’Europe et deux fois plus élevé qu’en Allemagne
Depuis une décennie, les gouvernements successifs se disent mobilisés contre l’augmentation inexorable du chômage. Pourtant, les chiffres du chômage structurel, c’est-à-dire le taux de chômage lié, non à la mauvaise santé de l’économie, mais à d’autres facteurs tels que la rigidité du marché du travail, ne sont pas bons. Comme on peut s’en douter, les timides réformes entreprises n’ont jamais vraiment eu d’effet sur l’emploi ; non pas que les moyens mis en œuvre soient insuffisants, mais parce que les sources du problème sont ailleurs. C’est parce que les politiques de lutte contre le chômage sont mal ciblées que les gouvernements sont incapables d’en inverser la courbe.
Le sommet sur le climat, qui a eu lieu la semaine au siège des Nations Unies à New York, ravive le débat sur le changement climatique, et aussi les peurs qui en découlent. « Changer de modèle » de production et de consommation énergétique, voilà le mot d’ordre. Le défi est de savoir comment. A ce titre, l’Allemagne est un bon exemple, puisqu’elle a fait le choix de développer les énergies renouvelables dans son mix énergétique. Dans quelle mesure cette stratégie est-elle payante ?
L’inflation continue de baisser ; elle est passée de 3% annuels en novembre 2011 à 0,3% annuels en août 2014. Chacun s’en alarme, notamment les Etats qui comptaient sur elle pour rembourser leurs dettes sans douleur, faire baisser les salaires en se contentant de les augmenter moins que l’inflation. Car l’inflation comporte toujours une partie de vol indolore des débiteurs sur les créanciers. En France en particulier, la pente déflationniste conduit le gouvernement à réviser ses prévisions pour retarder le retour du déficit budgétaire en dessous de 3% du PIB. Curieusement une partie de la droite croit, avec la gauche, que la baisse des dépenses publiques est la cause du marasme économique en dépit de l’affirmation claire de Christine Lagarde selon les mots de laquelle « Il n’y a pas d’austérité excessive dans la zone euro ». La question de la déflation annoncée mérite un autre regard.
L’assèchement du marché interbancaire provoque l’inquiétude des marchés
Le marché du Repo (pour Repurchase Agreement ou accord de rachat ou encore opérations de pension) devient moins attractif pour les banques à cause des nouvelles règles de levier d’endettement (« Leverage Ratio ») imposées par la législation.
Les doutes subsistent sur le fait que ces règles puissent empêcher un nouveau gel du crédit, dans le cas où l’insolvabilité du secteur financier se présenterait à nouveau.