La crise de la dette publique en Grèce devrait faire prendre conscience au gouvernement qu’il faut arrêter les mesures nécessaires tant qu’il en est encore temps. Incapable de rembourser, mardi dernier, les 1,6 milliards d’euros empruntés au Fonds monétaire international, la Grèce est le premier exemple historique d’un défaut de paiement d’un pays membre de l’Union Européenne auprès de l’institution internationale. Le gouvernement d’Alexis Tsipras refuse de céder aux exigences de réforme des créanciers et a choisi à la place d’organiser un référendum dimanche 5 juillet sur les exigences du plan d’accord proposé par la troïka lors de la réunion du l’Eurogroupe du 25 juin. Cette situation dramatique doit nous faire repenser le problème de la dette en France : si on ne veut pas se retrouver dans cette situation, il est urgent de mettre en place les mesures nécessaires pour réduire l’endettement public !
Union européenne
La Commission européenne dévoilait en mai 2015 un plan d’action sous forme de 16 initiatives qui visent à étendre le marché unique européen au domaine du numérique. En effet, si le marché intérieur permet la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des individus au sein de l’Union européenne (UE), le marché numérique est encore soumis à de multiples obstacles réglementaires et à des frontières géographiques qui pénalisent à la fois les entreprises dans la limitation de leur clientèle et le consommateur dans son utilisation des services numériques.
On ne cesse de parler de la Grèce et, à l’heure à laquelle cette Lettre est envoyée, le résultat du référendum sera probablement connu. La sortie ou non de l’euro, le problème de la dette, l’impact en Europe et en France sont les sujets les plus fréquents dans les média et chez les spécialistes. Il existe néanmoins un aspect qui est en grande partie occulté. Le comportement des décideurs politiques et d’une partie des Grecs est inexcusable par rapport aux autres pays européens qui ont fait des efforts drastiques pour respecter les consignes de Bruxelles. Il s’agit surtout de l’Espagne, du Portugal et de l’Irlande.
Diversification des contrats, porosité entre vie privée et vie professionnelle, entrepreneuriat individuel, ou encore travail indépendant caractérisent aujourd’hui notre marché du travail. En fait, la révolution numérique sonne la fin de l’emploi unique et modifie en profondeur la structure du marché du travail. Cette réalité semble échapper à certains hommes ou femmes politique à en croire les propos récents de Christiane Taubira sur la semaine à 32 heures pour partager le stock de temps de travail de l’ensemble du pays pour favoriser l’emploi.
Le vieux remède de la baisse du temps de travail pour diminuer le chômage ! Pourtant, cet argument repose sur des idées fausses, qui malheureusement ont la vie dure.
Légère incompréhension sur le terrain statistique du chômage pour le premier trimestre 2015 : a-t-on plus ou moins de chômeurs ? En effet, les chiffres dévoilés par le ministère du Travail et par l’INSEE disent l’inverse les uns des autres. Le ministère du Travail annonçait une hausse du chômage de 0,7 % en avril : 26 200 personnes supplémentaires sans aucune activité (catégorie A) se sont enregistrées sur les registres de Pôle emploi, pour arriver à 3,53 millions de chômeurs en région métropolitaine. Alors que quelques jours plus tard, l’INSEE annonce que le chômage est passé de 10,1 % à 10 % de la population active, c’est-à-dire qu’on atteint les 2,9 millions de chômeurs. Où est donc la vérité ?
La France est riche: la preuve, après les 840 millions d’Ecomouv, voici donc à nouveau le milliard de déficit de l’assurance-chômage des intermittents du spectacle. « A nouveau », car à la différence des 840 millions gaspillés une fois pour toutes sur nos routes, les quelque 1 031 millions engrangés en 2010 par les intermittents du spectacle se renouvellent et parfois même se creusent chaque année. Qu’on en juge plutôt à la lumière des 10 observations qui suivent et qui cernent tout autant l’étendue du problème que l’impropriété de la solution qu’on prétend lui donner.
IR : 9 % des recettes fiscales en France contre 23 % en Europe
Parmi à peu près les 500 niches fiscales de France, 189 concernent l’IR (impôt sur le revenu). C’est ce qui explique aussi que l’IR ne représente que 9 % des…
Nicolas Lecaussin est cité par Le Figaro Economie concernant les tarifs électricité en France par rapport à ceux pratiqués en Europe. Lire.
Les échecs successifs des accords multilatéraux promus par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ont eu pour effet d’accélérer la volonté des Etats de nouer des accords préférentiels directement entre deux nations ou groupes de nations. A eux seuls, les Etats-Unis et l’Europe pèsent pour près de la moitié du PIB mondial, mais leur part dans les échanges internationaux s’est réduite à mesure que les pays à forte croissance se sont développés. Que ce soit les Etats-Unis ou l’Europe, tous deux réalisent l’importance de continuer de peser dans le commerce mondial et ont donc pris naturellement part à cette course. Depuis juillet 2013, de sérieuses négociations ont débuté entre ces deux blocs et devraient aboutir sur un accord de libre-échange à l’horizon 2016. Ou en est-on aujourd’hui ?
Réforme de la politique familiale : il faut stopper cette politique de redistribution !
La question démographique sera au cœur des enjeux économiques de demain. En effet, si l’indice moyen de fécondité était de 1,59 enfant par femme en 2013 au sein de l’Union européenne, les disparités internationales sont immenses. Le taux de fécondité joue un rôle essentiel dans le renouvellement des populations et le soutien générationnel des populations vieillissantes. Un pays développé avec un fort taux de fécondité et des bonnes conditions sanitaires pèsera davantage dans le paysage économique mondial qu’un pays où la natalité n’est pas suffisante pour compenser la mortalité et et où le solde migratoire est déficitaire.