L’article de Jean-Baptiste Boone sur la réforme de l’hôpital est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 14 novembre. Lire.
sécurité sociale
Sécurité sociale : encore des réformettes qui n’empêcheront pas la hausse des dépenses et des coûts pour les bénéficiaires. Et si l’on mettait fin au monopole de l’Etat comme c’est le cas dans d’autres pays ?
Il faut privatiser le RSI et les mutuelles étudiantes
L’article de Jean-Philippe Delsol est publié dans le quotidien l’Opinion du 6 octobre.
APHP : Quelles réformes pour améliorer le système hospitalier ?
Alors que le gouvernement annonce l’augmentation du forfait hospitalier, l’IREF décrypte le fonctionnement bureaucratique de l’APHP et propose une réforme en profondeur du système en s’inspirant des exemples étrangers qui marchent. L’hôpital peut très bien faire des économies tout en augmentant l’efficacité et la qualité des soins.
Pourquoi l’universalisation de l’assurance-chômage n’est pas souhaitable
La réforme de l’assurance-chômage voulue par Emmanuel Macron comporte deux facettes indissociables : la nationalisation et l’universalisation. La première (la nationalisation) consiste à faire financer l’assurance-chômage, non plus seulement par les salariés et les employeurs via les cotisations, mais aussi par l’ensemble des contribuables (actifs, retraités, etc.) via une hausse de la CSG. Quant à la seconde (l’universalisation), elle vise à offrir la couverture chômage à tous les actifs, qu’ils soient artisans, commerçants indépendants, entrepreneurs, professionnels libéraux, agriculteurs ou salariés ; ces derniers pouvant aussi être indemnisés en cas de départ volontaire.
Dans le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites, on lit que le régime de retraite par répartition va rester déficitaire jusqu’en 2040, au lieu de 2025 comme cela était prévu auparavant. La réaction de chacun est immédiate : que va-t-il se passer ? Elle est justifiée : c’est très inquiétant ! Mais cela montre aussi qu’on ne peut accorder aucune confiance aux prévisions des économistes, pas plus qu’aux promesses électorales. La conclusion, c’est que confier à des économistes et à des politiques la responsabilité de nos retraites relève de l’aveuglement.
L’IREF est cité dans Le Figaro Economie (28 juin) à propos de la réforme Macron concernant le RSI. Lire.
Ce sont des promesses de campagne de M. Macron : « réformer » le régime de sécurité sociale étudiants et le RSI (Régime social des indépendants). Sauf que par « réformer » il faut comprendre étatiser encore plus en rattachant ces régimes à la Sécurité sociale.
C’est une bonne chose de supprimer le CICE qui est une cause de lourdeur coûteuse puisqu’il fonctionne en permettant à l’administration de prélever des sommes qu’elle redistribue ensuite. Mais en même temps, cette réforme apportera encore un peu plus d’opacité dans la gestion des cotisations sociales et le financement des organismes d’assurance. Les recettes amputées par la baisse des charges devront faire l’objet de compensations rendant les organismes sociaux plus dépendants de l’Etat. Ne serait-ce pas l’occasion de remettre à plat le système en adoptant un système concurrentiel ?
Législatives : la hausse de la CSG pourrait-elle faire perdre Emmanuel Macron ?
Dans le cadre des législatives, François Baroin a de toute évidence opté pour l’arme fiscale. Force est en effet de constater que ce dernier n’a de cesse de critiquer le programme fiscal d’Emmanuel Macron et, en particulier, la hausse de 1,7 point de CSG. A l’inverse, il propose une baisse de 10% de l’impôt sur le revenu. Mais les Républicains ne devraient-ils pas mener une réflexion de fond sur une possible fusion de l’impôt sur le revenu par absorption de la CSG dans un grand impôt proportionnel qui permettrait de supprimer toutes les niches et favoriser l’économie ?