Une dépêche des Nations-Unies nous a récemment appris que le Secrétaire Général des Nations-Unies, M. Antonio GUTERRES, avait publié le 1er mai dernier une note d’orientation contenant des analyses et…
Santé
Ministères, politiques, agences, haute autorité, haut conseil, haut comité, stratégies…
Le rédacteur de cette note a recherché dans les textes régissant nos principales institutions sanitaires françaises, les missions dont elles étaient investies et particulièrement celles concernant leur rôle dans l’anticipation et la prévention des pandémies. Il s’agit donc très clairement d’une recherche orientée sur ces deux points et pas sur la gestion de la crise sanitaire.
Inspirée de l’exemple de nombreux pays, à l’instar de Singapour, la France réfléchit au déploiement de StopCovid, application de traçage pour limiter la transmission du Covid-19. Comme de nombreux autres sujets depuis le développement du virus, StopCovid n’a pas échappé aux polémiques. Celles-ci portent sur plusieurs enjeux : la faisabilité technique, la fiabilité de l’application et l’impact sur nos libertés individuelles.
Le gouvernement ne s’occupe pas seulement de notre santé et de notre bien- être, il veut aussi que nous soyons correctement informés. C’est à lui que reviendrait cette mission. Il existe déjà des chaînes publiques financées avec l’argent des contribuables ainsi que plusieurs chaînes et journaux qui font plus un “travail” de porte-parole du gouvernement que de journalisme.
Jean-Philippe Delsol, président de l’IREF, avait titré dans un article l’année dernière que la droite française était la plus collectiviste du monde. En période normale, la droite a cette fâcheuse tendance d’approuver certaines mesures socialistes. Et la crise du coronavirus ne fait qu’accentuer cette position. Si certains portent l’idée d’une relance de type keynésienne (comme François Baroin[[https://www.lefigaro.fr/politique/francois-baroin-on-n-a-pas-le-droit-de-se-tromper-de-chemin-20200429]] ou Christian Jacob), pas si étrangère aux chiraquiens, d’autres en revanche se sont fendus de déclarations lunaires, dignes de représentants de la gauche et de l’extrême gauche.
Tout le monde a en tête la communication calamiteuse et mensongère de l’éxécutif – président compris – sur les masques, dont la disponibilité n’a cessé, telle un mirage, de s’éloigner à chaque fois que son imminence était annoncée. Et aujourd’hui même où toutes les couturières se mettent bénévolement au service du pays, on se prend à se rappeler Du Guesclin qui, du temps de sa captivité, annonçait fièrement que pour payer sa rançon “il n’y a fileuse en France qui sache fil filer qui ne gagnât ainsi ma (con)fiance à filer“. Encore faut-il savoir qu’à côté du mensonge, des interpellations et de la propagande qui ont largement sévi ces derniers temps dans les allées du pouvoir, il existe des moyens plus subtils de ne pas révéler l’exacte réalité au citoyen.
Dans le mythe de la caverne de Platon, les hommes sont prisonniers et enchaînés au fond d’une caverne, face contre le mur. Ils ne voient du monde que les ombres projetées sur le mur depuis l’ouverture de la caverne. Seuls quelques prisonniers parviennent, par l’éducation reçue de la Cité et leur intelligence, à se libérer des fers et rejoindre le vrai monde à la lumière du soleil. Ces philosophes ne veulent plus retourner dans la caverne, mais la République de Platon veut qu’ils soient convaincus de le faire, à tour de rôle du moins, pour rejoindre les prisonniers et les diriger. Ainsi, dit-il, l’Etat sera bien gouverné parce qu’il le sera par des gens vertueux et sages.
Fin du mois de février. On commence à comprendre que le coronavirus est très dangereux, que la pandémie enfle rapidement et qu’aucun traitement ne parvient à guérir les malades. Un bruit court et il est repris par des médias très sérieux : le président Trump aurait payé 1 milliard de dollars à un laboratoire allemand pour bénéficier de l’exclusivité (sic) d’un traitement et/ou d’un vaccin contre le virus. La Maison Blanche et le laboratoire CureVac ont démenti catégoriquement. Depuis, plus de nouvelles de ce milliard et des vaccins…
Aurions-nous pu agir différemment ? Ce que révèlent les stratégies de lutte contre le Covid-19
La crise sanitaire que nous traversons est grave. Et il semble que nous soyons incapables d’envisager d’autres stratégies que celle du confinement général. Ce n’est pourtant pas la seule, comme il est prouvé ailleurs dans le monde, avec des résultats que nous devrions davantage méditer. Plus fondamentalement, cette crise devrait aussi exhorter notre État à gouverner plutôt qu’étatiser, conformément à ce que disait déjà Jean-François Revel.
Face à cette épidémie, regardons et comparons les politiques de certains pays asiatiques. La Corée du Sud et Taïwan sont proches de la Chine, pays d’origine du fléau. Pourtant ces deux pays ont réussi à contenir la propagation du virus. Comment ? Ils ont fait fabriquer très tôt et massivement des appareils ainsi que des portiques qui sonnent automatiquement lorsque celui qui passe dessous a de la fièvre (plus de 37,5 degrés). Ils leur ont adjoint des équipements de géolocalisation et de traçage, permettant de suivre les personnes atteintes, afin de retrouver celles qu’elles auraient pu contaminer. Ainsi l’activité économique a-t-elle pu continuer, chacun étant libre de vaquer à ses obligations s’il n’est pas malade. De fait, la circulation automobile par exemple est normale à Séoul et à Taipei. Cette politique a été possible grâce à une industrie pharmaceutique et médicale privée performante qui a produit ces appareils à grande échelle pour le pays et même pour le monde puisqu’elle en exporte. Cela fait apparaître que les solutions viennent généralement de l’initiative du marché.