A l’initiative de Bill Gates et Warren Buffett, quarante millionnaires vont verser la moitié de leur fortune à des organisations caritatives. Belle résurgence du don et de la solidarité spontanée dans une société qui pratique surtout la solidarité forcée et l’impôt. Maître Jean Philippe Delsol s’en réjouit, mais évoque aussi les limites de l’économie de don.
richesse
Médias et hommes politiques exacerbent tout ce que la France peut nourrir de jalousie, d’aigreur et d’égalitarisme. Notre pays est le dernier de l’Union européenne à conserver un impôt sur la fortune des personnes physiques. En France, on s’offusque que certains contribuables aient pu être remboursés de sommes qui ne sont pas à la mesure du porte monnaie quotidien de chacun. Cette traque à la richesse représente un enjeu qui n’est pas seulement financier, mais aussi économique, social, voire philosophique. Analyse de Jean-Philippe Delsol.
Nicolas Lecaussin, directeur du développement à l’IREF, écrit au Président de la République pour lui demander plus de cohérence dans ses propos et ses initiatives : d’un côté le Président part en guerre contre les dépenses publiques, d’un autre côté il veut titulariser les contractuels de l’administration.
Après Washington, l’Europe hausse le ton contre le secret bancaire
« Le secret qui permet aux gens d’abriter leur fortune sans payer d’impôts comme il se doit, on ne peut pas le tolérer. C’est injuste pour ceux qui n’ont pas d’autre choix que de payer. C’est l’une des choses que la Suisse doit régler. Si (la Suisse) veut faire partie de la communauté internationale, elle doit être ouverte », a-t-il déclaré.
L’intégralité du texte est disponible sur La Fiscalité en France
En 476, le dernier empereur romain Occident est chassé par les invasions de peuplades germaniques dont le sens de la propriété repose en fait sur la capacité à acquérir des biens et des territoires par la force. Wisigoths en Espagne, Ostrogoths en Italie. L’ancienne Gaule romaine fait place au territoire des francs.
Le film « Le syndrome du Titanic » de Nicolas Hulot actuellement sur les écrans est une charge contre le capitalisme, la mondialisation et les entreprises. C’est-à-dire contre les vrais créateurs de richesses sur la planète. Adrien FOULON, chercheur à l’IREF, a vu le film et vous dissuade d’aller le voir.
Ils sont nombreux ceux qui critiquent le capitalisme et la mondialisation. Pourtant, si l’on regarde les chiffres, la création de richesses dans le monde est sans égal depuis l’avènement de la mondialisation et la libéralisation des économies.
Margaret Thatcher est devenue 1er ministre du Royaume Uni en mai 1979, il y a tout juste 30 ans.Cette période de réformes en Grande-Bretagne devraient servir de modèle aujourd’hui.
La France reste malade de son incapacité à entendre un discours clair sur l’ état de ses maux et les remèdes appropriés. L’ISF dont le montant devra être payé le 15 juin prochain par ceux qui en sont redevables en est la meilleure illustration. Jean Arthuis, président de la Commission des Finances du sénat, propose de le remplacer par une nouvelle tranche d’imposition. Ce serait créer un (autre) mauvais impôt qui ferait au moins aussi mal à l’économie.
Dans une entreprise fabriquant des emballages en plastique, un vol de 300 de ces emballages a été commis. La direction vérifie les sacs personnels des salariés, en leur présence et avec leur consentement, pour tenter de trouver le voleur. L’un des salariés est confondu et licencié pour avoir dérobé cette marchandise. Il conteste son licenciement et la Cour de cassation lui donne raison au motif qu’il ne suffisait pas que le salarié ait donné son accord à l’ouverture de son sac, mais qu’il aurait fallu lui dire, en présence d’un témoin, qu’il pouvait s’opposer à l’ouverture de son sac (Cass. Soc. 11 février 2009 n°07-42068 Boughezal c/S10).