Il y a deux semaines, l’IREF vous faisait part des rétropédalages de Thomas Piketty sur les inégalités. Alors que cet article avait été relevé aux Etats-Unis, il a été passé en France sous un silence épais… Depuis la sortie de cet ouvrage, en effet, le débat a été quasi inexistant en France, alors qu’à travers le monde, il a soulevé parmi les économistes un grand nombre de commentaires. Et de nouvelles critiques, souvent très pertinentes alimentent continuellement les discussions.
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Le débat entre économistes sur la portée des idées contenues dans le dernier ouvrage de Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle, aura été plus animé aux Etats-Unis qu’en France. Le livre en effet, est à l’origine d’une vive polémique sur la nature des inégalités, comme sur les politiques publiques à mettre en œuvre pour les corriger. De Paul Krugman à Larry Summers, en passant par Kenneth Rogoff et Daron Acemoglu, tous les plus grands noms actuels de la science économique ont encensé, ou au contraire critiqué, cet ouvrage !
De quel droit un fonctionnaire exonéré d’impôt sur le revenu s’attaque-t-il à l’évasion fiscale ?
Ces dernières semaines, plusieurs journaux français en ont fait un portrait élogieux. Il s’agit de Pascal Saint-Amans, directeur du centre de politique et d’administration fiscale de l’OCDE. On le considère comme le pourfendeur de l’évasion fiscale et des paradis fiscaux. Il s’est aussi battu contre le secret bancaire et aujourd’hui, il consacre son activité à traquer les multinationales voulant échapper aux impôts. Mais a-t-il les atouts moraux et professionnels pour le faire ?
Le président Obama et son équipe avaient fait de la lutte contre les inégalités son principal cheval de bataille avant les élections de novembre passé. Avec les résultats que l’on connaît : le Parti démocrate a subi l’une des pires déroutes électorale de son histoire ayant perdu même dans des endroits où il n’avait jamais perdu.
Les transports en commun sont financés par trois types de recettes : (i) la vente des titres de transport aux usagers, (ii) le « Versement Transport », une taxe dont s’acquittent les entreprises de plus de 9 salariés, (iii) la contribution des collectivités, issue de nos impôts.
Depuis plus d’une trentaine d’années, le système social français se caractérise par un empilement des prestations et allocations en tout genre, le rendant à la fois extrêmement coûteux, terriblement complexe et parfois injuste.
L’idée de fusionner les deux dispositifs en faveur des salariés les plus modestes, la prime pour l’emploi (PPE) et le Revenu Solidaire d’Activité complément d’activité (RSA activité), est donc une bonne initiative. Toute démarche allant dans le sens de la simplification, de la clarification et de la rationalisation des dépenses ne peut être que saluée.
Si Bertrand de Jouvenel est souvent classé dans la catégorie des penseurs libéraux, il n’en a pas été toujours ainsi, car ses idées n’ont eu de cesse d’évoluer. Mais il s’agit bien cette fois du personnage libéral que l’on retrouve dans L’Ethique de la redistribution, édité aux Belles Lettres. Cet ouvrage inédit regroupe deux conférences données par l’auteur à l’Université de Cambridge en 1949, qui est désormais reconnu par ses pairs sur la scène des idées politiques grâce au succès que lui avait conféré son précédent ouvrage : Du Pouvoir, publié quelques années plus tôt.
Dans son dernier rapport sur les professions réglementées daté de mars 2013 (mais courageusement dévoilé beaucoup plus tard par le Gouvernement et publié seulement fin septembre 2014 !), l’Inspection Générale des Finances (IGF) dénonce chez ces professions « les niveaux élevés de rentabilité, de revenus et des évolutions qui ne trouvent, dans certains cas, pas d’autre explication que la réglementation en vigueur ». Et le rapport de détailler par la suite ce que visiblement il considère comme autant d’abus pour les 37 professions qu’il examine. Pour notre part et pour nous en tenir à l’expérience qu’ont pu nous apporter plus de 30 années d’exercice continu et conjoint des professions d’expert-comptable, de commissaire aux comptes et d’expert-judiciaire, nous restreindrons notre champ d’observation aux seules professions libérales. Nous reprendrons donc un par un chacun des quatre principaux griefs de l’Inspection Générale des Finances, strictement reproduits mot pour mot (cf. synthèse page 1 du rapport), avant de les confronter à notre propre vécu et à notre expérience interne de l’exercice prolongé d’une profession libérale.
L’article de Jean-Philippe Delsol, président de l’IREF, est publié par le quotidien Le Figaro dans son édition du 29 octobre.
Prélèvements : 21 % d’augmentation entre 2012 et 2013
Un fidèle lecteur nous a envoyés une comparaison entre ce qu’il a payé en charges en tant qu’indépendant en 2013 par rapport à 2012. Au total, 21 % d’augmentation pour un revenu équivalent ! Voir le détail plus bas.