Nombreux sont ceux qui, parmi nous, ont pris l’habitude d’avoir une conception manichéenne de la vie : le camp du bien, où bien sûr ils se comptent, et le camp du mal, où ils placent leurs adversaires. Mais la vie n’est pas ainsi et souvent le choix pratique qui s’offre à nous est entre deux biens. Une bonne illustration peut être trouvée dans la parabole du Bon Samaritain. Il existe au moins deux façons de l’interpréter : celle qui décrète où est le bien et le mal et celle qui, sans pour autant éliminer cette dichotomie, fait émerger le dilemme ainsi que son dépassement possible.
religion
Impossible de passer sous silence ce témoignage d’Alexandre Siniakov !
Le thème théologique de la grâce face au libre arbitre inspire à Anne-Claire Volongo un roman des plus inattendus qui remet à l’ordre du jour la condamnation irrévocable des Jansénistes par Louis XIV.
Didier Lemaire, professeur de philosophie au lycée de Trappes a critiqué dans des médias l’emprise islamiste sur la ville. Il est poursuivi depuis de la hargne islamiste au point qu’il…
La loi séparatisme, inefficace faute de nommer l’adversaire
“Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde”. Nos députés devraient s’inspirer de cette phrase d’Albert Camus pour retravailler la loi dite contre le séparatisme. Parce que cette…
Loi Séparatisme et Charte de l’islam de France : l’islam peut-il vivre à l’écart de la politique ?
Le projet de loi contre les séparatismes en cours d’examen depuis ce 18 janvier à l’Assemblée nationale a un objectif ambitieux et bienvenu. Son préambule observe à juste titre qu’« Un entrisme communautariste, insidieux mais puissant, gangrène lentement les fondements de notre société dans certains territoires. Cet entrisme est pour l’essentiel d’inspiration islamiste. Il est la manifestation d’un projet politique conscient, théorisé, politico religieux, dont l’ambition est de faire prévaloir des normes religieuses sur la loi commune que nous nous sommes librement donnée. Il enclenche une dynamique séparatiste qui vise à la division ». Fort de ce constat, il se propose de renforcer l’arsenal juridique nécessaire pour agir à l’encontre de ceux qui veulent déstabiliser notre pays par un travail de sape qui « concerne de multiples sphères : les quartiers, les services publics et notamment l’école, le tissu associatif, les structures d’exercice du culte. Il s’invite dans le débat public en détournant le sens des mots, des choses, des valeurs et de la mesure ». Le propos est courageux.
La loi séparatisme : inapplicable, insuffisante et un prétexte pour étatiser la société
C’est bien que l’Etat prenne enfin conscience du risque que représente l’islamisme en France. Mais le projet de loi présenté par Emmanuel Macron aux Mureaux le 2 octobre et transmis au Conseil d’Etat avant d’être arrêté le 9 décembre par le Conseil des ministres servira à étatiser encore un peu plus la société plutôt qu’à éradiquer l’islamisme.
Ainsi donc le sort en est jeté, qu’il s’agisse de l’immense cathédrale d’Amiens que le président de la République doit connaître ou, au fin fond du Gers de mon enfance, de l’humble église de campagne de Cazaux-Savès, la jauge sera la même: 30 personnes, pas une de plus, pourront suivre une messe, aussi rapprochées dans la petite église occitane qu’esseulées dans l’imposant vaisseau picard de Notre-Dame d’Amiens.
Le pape François a appelé à de « nouvelles formes de fraternité solidaire » le 5 février dernier, à l’occasion d’une rencontre avec des responsables économiques et financiers[[http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2020/february/documents/papa-francesco_20200205_nuoveforme-disolidarieta.html]].
La Chine poursuit sa politique totalitaire pour bâillonner la liberté. Le 30 décembre, le pasteur Wang Yi a été condamné à neuf ans de prison parce que sa congrégation était trop connue. Il y aurait eu plus de 10 000 arrestations de chrétiens ou, accessoirement, autres croyants en 2019. La loi interdit aux mineurs d’entrer dans les églises, même dans celles qui ont fait allégeance au Parti. L’accord conclu imprudemment en septembre 2018 entre le Vatican et Pékin pour intégrer l’Eglise souterraine, fidèle à sa foi, dans l’Eglise inféodée au pouvoir n’a donc été qu’un piège. Le Directeur exécutif de l’ONG des droits humains HRW, refoulé en janvier sur ordre de Pékin du territoire de Hong Kong, a été à Washington pour présenter son dernier rapport sur la situation du million de Ouïgours du Xinjiang internés dans des camps de « rééducation » : « l’offensive la plus intense du gouvernement chinois contre le système international de protection des droits humains » a-t-il dit. Mais les camps eux-mêmes ne sont que le reflet d’une politique attentatoire à tous les droits humains les plus élémentaires, qui surveille tous les individus, les note, les punit, les exproprie… dans la pure tradition maoïste.