Quel paradoxe de voir que pratiquement tous les candidats à la présidentielle proposent encore plus d’Etat dans un pays où celui-ci phagocyte 57 % de la richesse nationale ! Et où nous avons essayé toutes les recettes sauf celle qui recommande moins d’Etat !
réforme de l’Etat
Le livre Echec de l’Etat de Jean-Philippe Delsol et Nicolas Lecaussin est présenté par le quotidien Les Echos dans son édition du 10 mars.
L’article de Jacques Garello, membre du Conseil d’administration de l’IREF, est publié par la revue Entreprendre dans son numéro du mois de mars. Lire.
L’article d’Alain Laurent consacré à notre ouvrage, L’échec de l’Etat, est publié par le quotidien l’Opinion (1er février). Lire.
Le double exécutif et l’impuissance du Parlement sont des handicaps pour la France. Nous sommes le seul pays riche et démocratique avec ce genre d’organisation institutionnelle. Mieux vaudrait supprimer le poste de Premier ministre, se débarrasser de cette « fiction » et donner de vrais pouvoirs au Parlement et à la société civile.
Les socialistes français devraient profiter de ce moment pour faire leur « risorgimento ». C’est le moment de la naissance – enfin – d’une gauche française réformatrice, débarrassée des vieilles lunes marxistes. La France a besoin d’une gauche moderne qui reconnaisse la faillite du modèle social et qui propose des réformes « blairistes ».
En France, il y a seulement 11 députés chefs d’entreprise. En Allemagne, 91 et au Royaume-Uni, 103 !
Lors du dernier débat entre les deux candidats à la primaire de droite, une question a été posée concernant le régime de retraite des parlementaires. Les deux candidats ont vite balayé le sujet en soutenant qu’une réforme avait été faite et que beaucoup de fantasmes circuleraient autour de la retraite des parlementaires. Les journalistes sur le plateau n’ont pas réagi et le sujet a vite été évacué. Pourtant, les deux candidats n’ont pas exactement dit la réalité. Il ya eu effectivement une « réformette » en 2010 qui a aligné le régime de retraite des parlementaires sur celui des…fonctionnaires. Tout en gardant leurs privilèges.
Certaines des propositions du candidat Fillon en matière de décentralisation semblent a priori aller dans le bon sens. L’urgence d’une « autre logique » ne fait aucun doute. Mais M. Fillon doit encore mieux définir les contours d’une politique de la liberté et de la responsabilité en matière de décentralisation.
Notre Institut est indépendant et a pour habitude de ne pas prendre ouvertement position en faveur de tel ou tel candidat. Cette neutralité n’empêche pas d’informer régulièrement nos lecteurs et tous ceux qui nous soutiennent et de faire des évaluations des programmes économiques et fiscaux qui nous sont proposés.