Fin du tirage au sort ? Mais pour faire quoi ? La réforme pour « canaliser l’accès à l’université » est pleine d’ambiguïtés et ne propose pas les mesures dont aurait besoin le système universitaire français. D’un côté, le bachelier devra avoir le « profil requis » pour entrer à l’université, mais, de l’autre, il gardera le « dernier mot » pour choisir sa filière. Et il n’y a rien dans le projet du gouvernement concernant une vraie sélection à l’entrée. Car – faut-il encore le rappeler ? – l’accès à l’université est un droit mais pas un dû ! Il ne s’agit pas de l’école primaire mais des études supérieures. Ca se mérite ! D’autant plus que presque 50 % des étudiants ne passent pas la première année de fac !
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7 novembre 1917 – 7 novembre 2017. Si Lénine ressuscitait aujourd’hui, 100 ans après la « révolution » d’octobre, il choisirait à coup sûr la France comme le terreau le plus propice à la prise du pouvoir. Les mélenchonistes et autres extrémistes marxistes seraient prêts. Il faut donc les combattre et rappeler les réalités du communisme. Souvenirs.
L’OCDE vient de publier l’étude (2016) consacrée aux Pensions dans les pays de l’OCDE. Le tableau comparatif est absolument saisissant car il montre le terrible décrochage de la France. Avec seulement 14.7 Mds de dollars (0.63 % du PIB) d’actifs, elle est parmi les plus mauvais élèves des pays membres.
La possibilité pour les régions de se séparer d’un Etat ne devrait pas être considérée comme une menace, mais au contraire comme une opportunité. Cela contraint les gouvernements centraux à mettre en place des politiques efficaces.
Elections en Allemagne : “Mme Merkel devra mettre en place des réformes économiques et fiscales importantes”
Entretien avec Alexander Fink, professeur à l’Université de Leipzig et responsable de l’IREF Allemagne.
Encore un projet d’avenir pour la France. Encore des dizaines de milliards d’euros à dépenser. Et des propositions faites par des hauts fonctionnaires qui ne règleront pas les problèmes économiques et sociaux de la France. Au contraire.
Un vrai libéralisme serait celui qui libèrerait le plus possible les citoyens de l’emprise de l’Etat et les laisserait s’éduquer à l’usage de leur liberté, sauf bien entendu lorsqu’ils en sont incapables. C’est en ce sens qu’une vraie révolution serait de supprimer toutes les niches fiscales et sociales et d’instituer un impôt proportionnel, quitte à concéder quelques aménagements pour le faire accepter, et de permettre à chacun de gérer ses propres assurances sociales.
Comment peut-on demander à d’autres pays de changer leur marché du travail ou leur politique sociale, si l’on n’est pas capable de le faire chez soi ?
A l’encontre des propos tenus par son premier ministre la veille qui parlait de report des réformes fiscales, le président de la République a annoncé que dès 2018 entreront en vigueur l’exonération d’une première tranche de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages et la réforme de l’ISF. Il s’agit de mini-réformes qui ne changeront pas la pression fiscale en France.
Le programme de M. Macron prévoyait une réforme du droit du travail pour simplifier celui-ci et le fluidifier et plus généralement procéder à la « rénovation de notre modèle social » et « renforcer le dialogue social ». Un axe majeur de cette réforme est l’inversion des normes de telle façon que les accords d’entreprise puissent primer sur ceux des branches, voire sur la loi. A force de vouloir satisfaire tout le monde « en même temps », le risque est que la montagne accouche d’une souris.