Sous-titré « naissance d’une nation multiple et divisée », le livre de Jérôme Fourquet paru en mars 2019 est une photographie aussi saisissante que documentée de la sociologie politique française. Que faut-il en retenir ?
modèle social français
La police, les délinquants et les crimes : contre le vandalisme «progressiste», la réalité des statistiques
Il a fallu la bavure tragique d’un policier pour qu’une partie de la minorité noire américaine crie au racisme et que de nombreuses villes s’embrasent. On pille, on saccage, on détruit des monuments selon des critères « progressistes ». Ceux qui se considèrent comme des victimes pensent avoir tous les droits. A Seattle, ils ont même créé une zone «autonome». Ailleurs, eux et leurs soutiens demandent le démantèlement de la police. Tous ne sont pas désintéressés : l’anarchie est l’objectif de beaucoup et la fin de la présidence Trump, leur désir suprême.
Non, la France n’a pas “le meilleur système de santé au monde”
Pendant longtemps, avant la crise actuelle, nos politiques, les syndicats ont affirmé que nous devrions être fiers de notre système de santé, qu’il serait le meilleur du monde et que le monde entier nous l’envierait. Avec l’aide de données de l’OCDE, nous avons dressé un panorama de la situation du secteur de la santé dans différents pays et des résultats obtenus dans les classements internationaux. La conclusion est sans appel : la France n’a pas du tout le meilleur système de santé du monde et la crise du coronavirus n’a fait qu’accentuer ses failles. Il est temps qu’elle le réforme, et qu’elle s’inspire des systèmes qui fonctionnent, à savoir la Corée du Sud et la Suisse, qui s’appuient essentiellement sur le privé, avec l’obligation de souscrire à une assurance maladie, mais avec un libre-choix total de l’assurance. La liberté et le marché ne détériorent pas la santé, au contraire.
La France est entrée depuis le 11 mai dans une période étrange. Officiellement déconfinés, les Français subissent toujours de nombreuses restrictions, dans une situation que l’on peut qualifier de semi-confinement.…
Déjà nous vivions sous la tyrannie du bien, ou plutôt de ce que le gouvernement croyait être bien pour nous. Le 11 mai nous introduit dans une nouvelle période de théocratie impériale. Nous serons surveillés par des brigades d’anges gardiens qui veilleront à ce que tous ceux qui ont été contaminés ou sont susceptibles de l’être soient confinés chez eux ou dans des hôtels-prisons. Pour ce faire il faudra bien sûr généraliser une politique de délation qui commencera par les médecins auxquels, à l’encontre de leur déontologie, on demandera de violer le secret professionnel pour dénoncer ceux qui devraient être isolés. Bien pire, ils seront payés pour ça !
Ministères, politiques, agences, haute autorité, haut conseil, haut comité, stratégies…
Le rédacteur de cette note a recherché dans les textes régissant nos principales institutions sanitaires françaises, les missions dont elles étaient investies et particulièrement celles concernant leur rôle dans l’anticipation et la prévention des pandémies. Il s’agit donc très clairement d’une recherche orientée sur ces deux points et pas sur la gestion de la crise sanitaire.
Depuis plus d’un mois, le nombre d’experts augmente encore plus vite que le nombre de décès causés par le coronavirus. Il y a des spécialistes en épidémies et autres infections de tous bords, ceux qui veulent généraliser le traitement du professeur Raoult et ceux qui mettent en doute son efficacité. Il y a le président Macron qui n’a pas respecté le confinement pour rendre visite au docteur Raoult à Marseille. A-t-il été impressionné par la popularité croissante de ce médecin qui donne espoir aux Français ?
Emploi, pauvreté, progrès humains : ceux qui veulent «changer de modèle» devraient se rappeler les bons scores d’avant le coronavirus
Le nombre de cas et de morts à cause du coronavirus est comptabilisé inlassablement dans les médias et sur les réseaux sociaux. Même si les perspectives, surtout économiques, ne sont pas optimistes, il faut se rappeler que notre monde, à quelques exceptions près, n’était pas vraiment à plaindre avant le déclenchement de l’épidémie. Une épidémie qui, ne l’oublions jamais, a pris ces proportions à cause de l’incurie, des mensonges et des tromperies d’une dictature marxiste.
La Chine a réussi le tour de force d’étendre au monde son modèle de contrôle social au prix d’une épidémie. Et M. Macron qui en rêvait a saisi l’occasion dans son discours de ce 12 mars. L’Etat déjà surpuissant prend en mains les manettes qui lui manquaient. En attendant peut-être de confiner tout le monde chez soi, il demande aux : « personnes âgées de plus de 70 ans… de rester autant que possible à leur domicile ». Mais rassurez-vous, elles sont autorisées, par exception, à « sortir de chez elles pour faire leurs courses, pour s’aérer, mais elles doivent limiter leurs contacts au maximum ». Les enfants, transmetteurs sains, ont été envoyés dans la rue, dans les cafés ou chez les papis-mamies qui n’ont pas le droit de sortir mais qui pourront être infectés à la maison. Mais sans tarder, le gouvernement s’est aperçu de l’erreur et l’a rectifiée en fermant tous les cafés et restaurants et en recommandant d’utiliser si peu que possible les transports en commun. Pas de problème pour le président et ses ministres qui ont des cuisines privées et des chauffeurs !
Les rapports entre les actifs et les retraités sont actuellement à la fois tendus et malsains. En gros, les actifs reprochent aux retraités d’accaparer une part trop grande du PIB, notamment par rapport à des nations qui ont le plus souvent choisi à la fois des taux et des montants très inférieurs pour leurs cotisations-vieillesse et leurs pensions (ce qui chez nous, ne conviendrait probablement pas à tout le monde !). Inversement, il semble qu’un nombre important d’actifs n’aient pas encore réalisé qu’un jour ou l’autre, ils deviendront retraités et qu’ils risquent alors de payer fort cher tous les coups de canif sociaux et fiscaux qui sont aujourd’hui portés à la solidarité intergénérationnelle. Or il y a un autre fait qui échappe manifestement à la plupart des actifs : eux-mêmes n’ont jamais que l’expérience de leur carrière, alors que les retraités ajoutent à leur longue expérience d’actifs, celle irremplaçable de la retraite et le moins qu’on puisse dire est qu’avec cet “effet de parallaxe”, les perspectives des uns et des autres sont radicalement différentes.