Jeudi 23 juin, le groupe Génération Entreprise – Entrepreneurs Associés qui comprend plus de 160 parlementaires a remis à Nicolas Sarkozy, président du LR, le Livre Blanc intitulé « La croissance d’abord ! ».
Les Républicains (ex. UMP)
Hervé Mariton : Le printemps des libertés. Les réformes qui sauveront la France
Parmi les candidats aux primaires présidentielles de 2017, il est le seul à ne pas avoir été ministre de Nicolas Sarkozy. Et aussi celui qui a le courage de faire les propositions les plus audacieuses. Hervé Mariton ne s’en cache pas : c’est un libéral-conservateur. Dans le livre-programme qu’il vient de publier, il affiche sans complexes son credo réformiste. Et c’est un plaisir et un réconfort pour nous de constater qu’un homme politique a le courage de s’inspirer des travaux des think tanks libéraux et de faire de vraies propositions afin de réformer la France.
A l’occasion de la discussion de la loi Macron ces derniers jours, le Sénat a fait preuve d’un incroyable conformisme doublé d’une totale incompréhension de l’économie. La majorité de droite y a proposé un nombre important d’amendements en faveur d’un contrôle toujours renforcé de l’économie par l’Etat. Le plus insensé et le plus symbolique de la doxa commune aux élus, de droite ou de gauche, est celui qui a été présenté notamment par M. Rétailleau, président du groupe UMP et ferme soutien de M. Fillon dans sa candidature à la présidence de la République, ce qui laisse mal augurer de son prétendu libéralisme.
Jusqu’au début des années 2000, le Front national était considéré comme un simple parti de contestation, dont il ne fallait pas parler, ou simplement pour le moquer, voire le condamner. C’est après les résultats de 2002, que l’on a compris que cette organisation politique était plus qu’une simple agence de communication, mais qu’il fallait, ou au moins essayer, de comprendre pourquoi les électeurs se jetaient dans ses bras. Avec Marine Le Pen, le FN est devenu un parti comme les autres : la langue de bois en moins, et les propositions radicales en plus ; bien qu’à cet égard, le Front de gauche lui ressemble comme un frère jumeau sans pour autant avoir le même impact électoral… Déjà le père de Marine, Jean-Marie Le Pen, avait compris l’avantage d’attirer les déçus du socialisme dans son parti, dans la mesure où, dès février 2007, quelques mois seulement avant les élections présidentielles, il orientait son discours vers les «?ravages de l’ultralibéralisme?».
Faut-il être socialiste pour engager des réformes libérales, comme Schröder en Allemagne dans les années 2000, Renzi en Italie ou Macron en France cette fin d’année.
A voir les surenchères réformistes des candidats à la présidence de l’UMP (et donc du possible futur candidat aux présidentielles), on ne peut que se réjouir. A l’exception d’Alain Juppé, qui a le plus grand mal de se débarrasser de l’étatisme chiraquien (même s’il ose parler de la suppression de l’ISF et d’une harmonisation fiscale avec l’Allemagne), les autres – François Fillon, Hervé Mariton, Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire – font des propositions économiques de bon sens et, souvent, audacieuses, pour un pays comme la France.
L’article de Nicolas Lecaussin consacré au « dialogue social » est largement cité par Ivan Rioufol dans son Bloc-Notes du Figaro (11 juillet). Lire. Documents joints
Les débats entre les candidats aux européennes des différents partis français sont très animés, mais néanmoins contradictoires. Pourtant, très peu de choses différencient leurs programmes quand on les regarde attentivement.
Nicolas Lecaussin, Directeur du développement de l’IREF, est cité dans le magazine Le Point (1er mai) à propos de son ouvrage intitulé « L’absolutisme efficace. Enquête sur la présidence de Nicolas…
Dans une interview accordée au quotidien, Les Echos du 14 février, le député Hervé Mariton propose 130 Milliards d’euros de baisse des dépenses publiques sur une législature. Néanmoins, le délégué…