“L’IREF enfile le gilet libéral” écrit le quotidien Les Echos (25 janvier). La France n’a pas besoin de doléances mais de réformes ! L’IREF fait des propositions libérales que les…
Exergue – Domaines d’expertise
La mode est au « Grand Débat » et aux doléances. Pourtant, cela fait bien longtemps qu’on sait ce dont la France aurait besoin. Ou plutôt ce qu’on n’a jamais fait dans ce pays : une thérapie de réformes libérales. Au lieu de perdre du temps avec des discours et des débats interminables, agissons ! Ce n’est pas avec des doléances que l’on va sortir de la crise, mais avec des réformes. Des doléances, tout le monde en a. Faire croire qu’on peut répondre à toutes les demandes c’est prendre le risque d’une cacophonie générale. Ce n’est pas le moment. Il ne faut pas oublier que le mouvement des Gilets jaunes a d’abord été spontané et justifié car il s’en est pris à la fiscalité sur l’essence. Malheureusement, il a ensuite été récupéré par les extrêmes.
Toute ressemblance avec la France d’aujourd’hui n’est pas à exclure. Naturellement, Emmanuel Macron est un président élu démocratiquement. Bien sûr, la France ne sort pas d’une ère totalitaire. Mais elle est en vrac. Tout le monde râle, chacun semble déboussolé, y compris – et surtout – le pouvoir en place, pourtant légitime. Quel cirque !
S’il y a un domaine dans lequel la France peut être très fière, c’est bien la gastronomie. Ses cuisiniers, ses recettes sont connus dans le monde entier et partout on n’entend que des mots élogieux à propos du raffinement de la cuisine française. Malheureusement, notre pays est aussi expert en d’autres recettes qui n’ont rien à voir avec la gastronomie. Comme la recette de l’inaction. Nos politiques sont des maîtres dans ce domaine. Quels sont les ingrédients qu’ils utilisent ?
La soutenabilité de la répartition à la française est sérieusement compromise à moyen terme. Il n’y aura pas de solution viable sans un transfert progressif vers la capitalisation. Lire la…
Grand débat : «encore un machin pour enterrer les problèmes et non les résoudre»
La création d’une nouvelle commission est, en soi, un aveu d’impuissance. Un alibi pour les politiques afin de ne pas réformer. La France n’a pas besoin de guérisseurs payés avec…
« Monsieur le Président,
Je vous fais une lettre. Que vous lirez peut-être. Si vous avez le temps ». Mais à l’inverse de Boris Vian, nous ne voulons pas déserter, nous voulons rembarquer sur une France nouvelle, plus ouverte, plus dynamique, plus conviviale, plus forte.
Gilets jaunes : entre impuissance des forces de l’ordre et irresponsabilité des manifestants
Avant la manifestation du 8 décembre dernier, la préfecture de Paris a fait remettre l’avis suivant aux commerçants susceptibles d’être la cible de manifestants violents:
Bien sûr, il fallait bien que le gouvernement prenne des mesures pour stopper les débordements inutiles. Il a donc décidé de dépenser encore de l’argent public, plus de dix milliards d’euros sans doute, pour tenter de satisfaire à la grogne des gilets jaunes. Ce qui risque de peser sur l’économie. Pourtant, les premiers gilets jaunes, avant d’être récupérés par l’extrême gauche, demandaient moins de servitude fiscale plutôt que plus d’aide sociale ; ils voulaient vivre de leur travail plutôt que de prébendes publiques. Le résultat obtenu sera à l’inverse de celui qui était espéré.
Cinq mesures à mettre en place immédiatement pour répondre à la crise des gilets jaunes
Les blocages et les affrontements violents avec la police témoignent d’une profonde crise de représentativité. Les gilets jaunes ne parviennent pas à faire entendre pacifiquement leurs inquiétudes vis-à-vis de leur pouvoir d’achat. Le recours à la violence d’une minorité d’entre eux révèle une fracture profonde entre les Français et les élites censées les représenter.